Bento aux éventails

Bon, c’est pas parce qu’il fait chaud ici (*sarcasme*) que j’ai mis des éventails…

En bas, restes de macaronis finis de cuire dans le jus de paupiettes de veau (achetées), couverts d'emmental sous forme d'éventails, papillons et pitites fleurs. En haut, un oeuf dur en nid de batavia, et des biscuits à la figue cachant des billes de chocolat aux épices.

Lasagnes

La première fois que l’Amoureux et moi-même avons acheté des lasagnes (les plaques, s’entend) après nous être installés, nous avions oublié qu’on n’avait pas de four. Donc nous avions mangé les lasagnes cuites comme des pâtes classiques, dans l’eau, égouttées et tout le toutim. Ben, ma foi, c’était très bon ! On pouvait, en mangeant trois plaques superposées, manger comme une grosse pâte de l’épaisseur d’un doigt. Le bonheur, quand on aime le goût de ‘la’ pâte. Maintenant, on a un four – depuis plusieurs mois, en fait. Et l’envie de lasagnes a refait surface. Un chantier de près de deux heures (mais pas à temps plein, certaines choses demandaient juste à être cuites longtemps… looooongteeeemps…), mais quand on aime, hein.

Ingrédients

  • des plaques à lasagnes
  • une boîte de tomates pelées – je suis faible et j’assume
  • deux branches de céleri
  • un bel oignon
  • une demi-saucisse de Morteau (je fais dans le comique de répétition)
  • du fromage (emmental ou autre)
  • un reste de petits pois
  • sel
  • poivre
  • thym

Pour la béchamel :

  • 50 g de beurre
  • 50 g de farine
  • 30 cL de lait de soja (je conseille une quantité plus importante, le résultat était très épais)
  • 4 clous de girofle

Modus operandi

Couper l’oignon en fines lamelles et le faire revenir dans de l’huile d’olive. Ajouter le céleri coupé en de semblables lamelles. Éventuellement mouiller avec de l’eau, et laisser cuire sur feu moyen. Longtemps. Couper en tranches fines saucisse et fromage, réserver. Écraser les tomates – ou bien simplement les couper dans tous les sens dans une assiette – saler, poivrer, thymer.

Préchauffer le four à 200°C.

Préparer la béchamel : broyer les clous de girofle ;  faire fondre le beurre dans une casserole, le laisser grésiller quelques secondes, ajouter la farine et remuer rapidement. Ajouter le lait en une seule fois, et remuer sans cesse, jusqu’à ce que ça épaississe. Quand ça commence à épaissir, ajouter la poudre de girofle.

Le montage : alterner dans un plat à gratin lasagnes (crues), tomates, béchamel, oignons/céleri, saucisse, fromage, petits pois, dans l’ordre que vous voulez, en terminant par une couche de fromage. Enfourner une demi-heure au moins, en vérifiant la cuisson des pâtes (puisque c’est le seul véritable élément qui doit cuire) régulièrement.

Pis le lendemain j’en ai mis dans mon bento (je ne mets pas la photo des lasagnes de la soirée, parce que les pâtes et la sauce en tapon dans l’assiette c’est pas beau – je soupçonne les photos sur les boîtes de toutes prêtes d’être en plastique, on peut pas couper des lasagnes aussi proprement). Voyant les petits pois dedans, un collègue a lancé « ooh, de vraies lasagnes à l’italienne », mais en fait non, c’est surtout parce qu’il me restait des petits pois, mais chut.

En haut, lasagnes maison :3 avec salade. En bas, un mélange de cranberries séchées, cubes de noix de coco et granulés de limonade, des billes de chocolat épicées, deux biscuits aux figues, de la compote de pommes, et des noix.

Salade fruitée fromagée, avec mozarella di buffala

Je n’avais jamais mangé de mozzarella di buffala. De la mozzarella au lait de bufflonne, pas de vache, comme la mozza commune. L’Amoureux et moi sommes tombés sur une tresse de ce fromage il y a quelques jours, et comme j’avais lu un article de Cléa à ce sujet juste avant, on s’est dit « allez, soyons fous, achetons ce fromage onéreux mais dont on nous dit qu’il est fameux ».

Et c’est une tchuerie. C’est hallucinamment bon. La texture est très fine, crémeuse, avec une fine peau qui se rend d’un coup de dent, le goût plus frais, un peu plus salé, que la mozza classique.

Ce soir, il faisait chaud, et une salade bien fraîche était la bienvenue. Toute simple, limite coupée dans l’assiette, voilà la salade de pâtes, nectarines, saucisse et mozzarella. Et poivre.

Oui, la photo est toute pourrite, je sais,  c’est le soir et je n’aime pas mettre le flash, ça fait une lumière trop bizarre. Bon, comparé à une absence de lumière qui fait même croire que mon assiette est toute sale alors que non non non, peut-être que finalement… J’aurais dû photographier la tresse quand elle était entière, c’était fun.

Bento du mardi, pâtes et chocolat

La récup dans toute sa splendeur : restes de pâtes (avec haricots blanc et tomate), la dernière cuillerée de fondue de poireau, un pain à la banane (l'avant-dernier), des noix, des ptits oeufs de Pâques, et un bout de poire séchée.

Voilà voilà.

Bento du jeudi, oeuf dur et tortillons

Wouhou, j’ai eu le temps de me préparer une boîte ce matin, et de dégainer l’appareil photo.

Dans l’étage du bas (en haut sur la photo – ah mais c’est une manie, chez moi), des torti enrobés d’huile d’olive et vinaigre balsamique blanc au sortir de la passoire, avec poivre et persil, et un œuf dur, cuit dans l’eau des pâtes. La petite boîte à droite contient une sauce mayonnaise-moutarde pour l’œuf en question.

Dans l’étage du haut, une poire coupée en morceaux – techniquement une demi-poire, au vu de tout ce que j’ai dû en retirer, pauvre vieille poire – dans un peu de jus de citron, quelques raisins secs, quelques fruits déshydratés, deux biscuits Roudor et deux carrés de chocolat. Noir, le chocolat.

La petite boîte à sauce est officiellement destinée à être remplie de crème de beauté, mais quel triste sort chez une demoiselle plus gourmande que coquette ! La mayonnaise, c’est tout aussi bon pour la peau, nan =D ?

Bento du jeudi : pâtes, oeuf dur, poires et divers fruits

Au secours des haricots verts tout moches

Les haricots verts, quand on les laisse deux semaines au fond du frigo, c’est moche. Et quand on les fait cuire dans l’urgence sans les équeuter, c’est pire. J’ai honte, ‘pouvez pas savoir. Mais fallait bien en faire quelque chose, de ces haricots.

L’idée, c’est des pâtes toutes bêtes, avec des haricots verts tout moches, et une tomate toute cute qui se demande ce qu’elle vient faire là. Et de la crème et du persil. Ah, et des épices, aussi – oui, ça commence à faire organisé, comme sauvetage de dernière minute – : moutarde, poivre de Sechouan et fenugrec écrasés ensemble, à la main, avec respect, amour et huile de coude.

Plat de pâtes, haricots verts, avec tomate, crème et épices