La tarte à la rhubarbe et le bentô de salade éternelle

Ça en jette, hein, comme titre ?

Hum.

On cherchait des framboises surgelées avec l’Amoureux, pis on n’en a pas trouvé alors on a pris de la rhubarbe. Surgelée aussi. Enfin, on. Je me suis jetée dans le bac au supermarché sur le sachet de rhubarbe. Ben j’ai bien fait.

S’en est suivie une tarte à la rhubarbe indécemment simple et bonne (et qui n’a utilisé que la moitié des fruits #teaser).

Ingrédients

pour la pâte

  • 200 g de farine
  • un peu de sucre, je dirais 50g maximum
  • 5 cs d’huile d’olive
  • qsp d’eau, à peu près un verre

pour la garniture

  • 500g de rhubarbe, coupée en dés
  • 2 œufs
  • 15 cL de crème fraîche
  • 100g de sucre
  • cannelle

La pâte est une pâte brisée toute simple, je l’ai juste un peu sucrée. Mélanger la farine, le sucre et l’huile d’olive, et ajouter l’eau petit à petit jusqu’à obtenir une pâte ferme et qui puisse être étalée.

Pour la garniture, battre les œufs avec le sucre, puis ajouter la crème. Épicer au goût.

Si vous avez pensé à faire décongeler votre rhubarbe ou si elle est fraîche, bravo :) Sinon, la passer quelques instants au micro-ondes. Personnellement je l’ai mis deux fois 30 secondes, et ça n’a pas suffi mais je n’avais pas envie d’attendre plus.

Étaler la pâte pas trop finement – l’huile d’olive peut la rendre un peu craquante, donc ici c’est intéressant d’avoir une pâte épaisse pour la garder moelleuse.

Disposer les fruits sur le fond, verser l’appareil aux œufs dessus. Éventuellement replier les bords ; je l’ai fait parce que mon moule était beaucoup plus haut que le contenu. J’ai même ajouté des petits ronds (coupés avec un verre) de pâte sur le dessus :3

Enfourner 40 minutes à 200°C.

Manger chaud, tiède, froid, en compagnie, tout⋅e seul⋅e, avec de la glace ou de la crème anglaise. Tout lui va. Tout.

Tarte à la rhubarbe

Et il en restait quelques jours plus tard. Enfin, le surlendemain, quoi, faut pas trop en demander.

Ça a donc fini dans ma boîte à bentô, pour finir un repas à base de salade éternelle.

La salade éternelle, kessecé ? C’est tout simplement une salade composée qui est recomposée régulièrement. En gros, chaque fois que l’on fait un repas avec, à la fin on remets de nouveaux ingrédients dedans, pour la rallonger. Un peu de légumes, un peu de céréales, on refait une sauce, on ajoute cornichons, oignons, etc… À ne pas faire pendant trop longtemps, hein, évidemment, mais les restes se diluant, c’est quasiment que du neuf. J’la vends bien, ma salade bizarre, hein ?

Ici, on avait salade verte (trois sortes), petits pois, emmental, betterave, courgettes rôties, concombres, cornichons (la team cucurbitacée), une autre sorte de fromage dont j’ai oublié le nom, un reste de coleslaw, des spaghetti coupés (hérésie) et des petites patates nouvelles cuites à la vapeur.

Bentô salade éternelle et tarte à la rhubarbe

Et pour accompagner la tarte à la rhubarbe, quelques amandes et quelques dattes fraîches.

Bentô du mardi

Que du très simple :

Bentô pâtes, salade, sauce moutarde et aneth

  • macaroni sur un lit de crème de petits pois, faisselle de chèvre et citron, dans des draps de pyramide de chèvre, sous une couverture d’emmental
  • salade verte, une batavia je crois, un peu de chou blanc, et emmental (tout ne rentrait pas dans la partie du haut)
  • sauce moutarde à l’aneth, citron et huile d’olive

J’avais dit plus de rattrapage de bentos

Mais en fait je suis une immonde procrastinatrice (vachte d’occupée par son boulot, aussi, hein), donc je mange, je bentote, je photographie. Et je ne poste pas. Bouh. Pas bien.

Couscous, carottes et meule de Savoie ; cake à la banane, poivron vert cru et une petite boîte de Savora.
Bento de riz (presque le même que dans l’article précédent), avec poivron, carottes et piment, et saucisson au fromage de chèvre ; ananas, petites billes de chocolat, nougat :3, raisin et un cake à la banane.
Roulés jambon/vachekiri/emmental, concombre, petits pois au wasabi, petits beurre et chocolat ; brocolis et riz aux légumes.

Bento aux éventails

Bon, c’est pas parce qu’il fait chaud ici (*sarcasme*) que j’ai mis des éventails…

En bas, restes de macaronis finis de cuire dans le jus de paupiettes de veau (achetées), couverts d'emmental sous forme d'éventails, papillons et pitites fleurs. En haut, un oeuf dur en nid de batavia, et des biscuits à la figue cachant des billes de chocolat aux épices.

Lasagnes

La première fois que l’Amoureux et moi-même avons acheté des lasagnes (les plaques, s’entend) après nous être installés, nous avions oublié qu’on n’avait pas de four. Donc nous avions mangé les lasagnes cuites comme des pâtes classiques, dans l’eau, égouttées et tout le toutim. Ben, ma foi, c’était très bon ! On pouvait, en mangeant trois plaques superposées, manger comme une grosse pâte de l’épaisseur d’un doigt. Le bonheur, quand on aime le goût de ‘la’ pâte. Maintenant, on a un four – depuis plusieurs mois, en fait. Et l’envie de lasagnes a refait surface. Un chantier de près de deux heures (mais pas à temps plein, certaines choses demandaient juste à être cuites longtemps… looooongteeeemps…), mais quand on aime, hein.

Ingrédients

  • des plaques à lasagnes
  • une boîte de tomates pelées – je suis faible et j’assume
  • deux branches de céleri
  • un bel oignon
  • une demi-saucisse de Morteau (je fais dans le comique de répétition)
  • du fromage (emmental ou autre)
  • un reste de petits pois
  • sel
  • poivre
  • thym

Pour la béchamel :

  • 50 g de beurre
  • 50 g de farine
  • 30 cL de lait de soja (je conseille une quantité plus importante, le résultat était très épais)
  • 4 clous de girofle

Modus operandi

Couper l’oignon en fines lamelles et le faire revenir dans de l’huile d’olive. Ajouter le céleri coupé en de semblables lamelles. Éventuellement mouiller avec de l’eau, et laisser cuire sur feu moyen. Longtemps. Couper en tranches fines saucisse et fromage, réserver. Écraser les tomates – ou bien simplement les couper dans tous les sens dans une assiette – saler, poivrer, thymer.

Préchauffer le four à 200°C.

Préparer la béchamel : broyer les clous de girofle ;  faire fondre le beurre dans une casserole, le laisser grésiller quelques secondes, ajouter la farine et remuer rapidement. Ajouter le lait en une seule fois, et remuer sans cesse, jusqu’à ce que ça épaississe. Quand ça commence à épaissir, ajouter la poudre de girofle.

Le montage : alterner dans un plat à gratin lasagnes (crues), tomates, béchamel, oignons/céleri, saucisse, fromage, petits pois, dans l’ordre que vous voulez, en terminant par une couche de fromage. Enfourner une demi-heure au moins, en vérifiant la cuisson des pâtes (puisque c’est le seul véritable élément qui doit cuire) régulièrement.

Pis le lendemain j’en ai mis dans mon bento (je ne mets pas la photo des lasagnes de la soirée, parce que les pâtes et la sauce en tapon dans l’assiette c’est pas beau – je soupçonne les photos sur les boîtes de toutes prêtes d’être en plastique, on peut pas couper des lasagnes aussi proprement). Voyant les petits pois dedans, un collègue a lancé « ooh, de vraies lasagnes à l’italienne », mais en fait non, c’est surtout parce qu’il me restait des petits pois, mais chut.

En haut, lasagnes maison :3 avec salade. En bas, un mélange de cranberries séchées, cubes de noix de coco et granulés de limonade, des billes de chocolat épicées, deux biscuits aux figues, de la compote de pommes, et des noix.

Encore une galette

Un truc tout simple (heum) pour le repas de midi, une galette épaisse, fourrée de plein de bonnes choses.

Pour une personne, ingrédients de la pâte

  • 2 oeufs
  • un demi-yaourt
  • qsp farine (c’est-à-dire quantité suffisante pour faire une pâte fluide, mais pas liquide, plus épaisse que de la pâte à crêpes, par exemple)
  • du sel

A cette pâte, mêler

  • 3 tranches de saucisse de Morteau coupées en tout petits dés
  • une tranche épaisse d’emmental, coupée de semblable manière
  • 4 noix en morceaux

Parallèlement faire cuire un demi-poireau dans un tout petit peu d’huile et un peu d’eau, jusqu’à ce qu’il soit tendre. Dans une petite poêle, faire chauffer une cuillerée d’huile d’olive à feu fort, et y verser la pâte. Quand elle est cuite, ce qui arrive très vite si la poêle est bien chaude, retourner la galette et baisser le feu (personnellement je l’éteins car j’utilise des plaques électriques et que la chaleur résiduelle suffira amplement à finir la cuisson).

Couvrir du poireau fondu, poivrer, faire glisser dans une assiette (pas forcément dans cet ordre).