À gauche, salade verte, tomates cerises, gâteau sarrasin/poire ; à droite, riz avec sauce piquante de chez « le chinois du coin » :3 et roulés de bacon et Abondance – cachés sous une tranche dudit fromage.
Le gâteau est le même que « d’habitude », hein, un quatre-quart avec moitié moins de sucre et moitié moins de beurre mais avec deux yaourts – je n’ai toujours pas trouvé si c’est une recette existante. La farine est moitié froment, moitié sarrasin. Cela faisait longtemps que je n’avais plus cuisiné avec cette (fausse) céréale, j’avais oublié à quel point c’est bon !
Ce n’est probablement pas un ‘vrai’ chili con carne, mais c’était bon, et mince, c’est ce qui compte.
Ingrédients
pour deux personnes
deux steaks hachés
une demi-boîte de haricots rouges
une petite boîte de maïs
un poivron vert
un demi-piment rouge – ne me demandez pas la variété, c’est « celui qui ressemble à un poivron qu’on aurait fait pousser dans un tube »
deux feuilles de laurier
un demi-oignon
une demi-boîte de tomates pelées au jus
en accompagnement : des tortillas de blé
Modus operandi
Faire chauffer de l’huile d’olive (une cuillerée à soupe environ) dans un fait-tout. Y faire revenir le piment coupé en petits cubes, et l’oignon itou. Ajouter le poivron, en cubes aussi, on change pas une technique qui marche. On évite de se couper les doigts, soit-dit en passant.
Pendant ce temps, on aura pris soin de faire émietter la viande par quelqu’un de confiance. L’ajouter dans la casserole et remuer jusqu’à ce qu’elle ne soit plus rose. Adjoindre les tomates, éventuellement un peu de jus, et les écraser, bien mélanger. Planter les feuilles de laurier avec vigueur et détermination.
Enfin, mettre les haricots, remuer, mettre à feu plus doux et couvrir. Quand la viande est tout à fait cuite et que les saveurs se sont bien dit bonjour – penser à goûter, et surtout penser à refroidir la cuillerée ! – verser le maïs, et servir.
Ici, avec des tortillas de blé. À la base, l’idée c’est de mettre le chili dans les galettes, façon burrito mais c’était trop liquide. Alors on les a mangées ‘avec’, comme du pain.
La première fois que l’Amoureux et moi-même avons acheté des lasagnes (les plaques, s’entend) après nous être installés, nous avions oublié qu’on n’avait pas de four. Donc nous avions mangé les lasagnes cuites comme des pâtes classiques, dans l’eau, égouttées et tout le toutim. Ben, ma foi, c’était très bon ! On pouvait, en mangeant trois plaques superposées, manger comme une grosse pâte de l’épaisseur d’un doigt. Le bonheur, quand on aime le goût de ‘la’ pâte. Maintenant, on a un four – depuis plusieurs mois, en fait. Et l’envie de lasagnes a refait surface. Un chantier de près de deux heures (mais pas à temps plein, certaines choses demandaient juste à être cuites longtemps… looooongteeeemps…), mais quand on aime, hein.
Ingrédients
des plaques à lasagnes
une boîte de tomates pelées – je suis faible et j’assume
deux branches de céleri
un bel oignon
une demi-saucisse de Morteau (je fais dans le comique de répétition)
du fromage (emmental ou autre)
un reste de petits pois
sel
poivre
thym
Pour la béchamel :
50 g de beurre
50 g de farine
30 cL de lait de soja (je conseille une quantité plus importante, le résultat était très épais)
4 clous de girofle
Modus operandi
Couper l’oignon en fines lamelles et le faire revenir dans de l’huile d’olive. Ajouter le céleri coupé en de semblables lamelles. Éventuellement mouiller avec de l’eau, et laisser cuire sur feu moyen. Longtemps. Couper en tranches fines saucisse et fromage, réserver. Écraser les tomates – ou bien simplement les couper dans tous les sens dans une assiette – saler, poivrer, thymer.
Préchauffer le four à 200°C.
Préparer la béchamel : broyer les clous de girofle ; faire fondre le beurre dans une casserole, le laisser grésiller quelques secondes, ajouter la farine et remuer rapidement. Ajouter le lait en une seule fois, et remuer sans cesse, jusqu’à ce que ça épaississe. Quand ça commence à épaissir, ajouter la poudre de girofle.
Le montage : alterner dans un plat à gratin lasagnes (crues), tomates, béchamel, oignons/céleri, saucisse, fromage, petits pois, dans l’ordre que vous voulez, en terminant par une couche de fromage. Enfourner une demi-heure au moins, en vérifiant la cuisson des pâtes (puisque c’est le seul véritable élément qui doit cuire) régulièrement.
Pis le lendemain j’en ai mis dans mon bento (je ne mets pas la photo des lasagnes de la soirée, parce que les pâtes et la sauce en tapon dans l’assiette c’est pas beau – je soupçonne les photos sur les boîtes de toutes prêtes d’être en plastique, on peut pas couper des lasagnes aussi proprement). Voyant les petits pois dedans, un collègue a lancé « ooh, de vraies lasagnes à l’italienne », mais en fait non, c’est surtout parce qu’il me restait des petits pois, mais chut.
En haut, lasagnes maison :3 avec salade. En bas, un mélange de cranberries séchées, cubes de noix de coco et granulés de limonade, des billes de chocolat épicées, deux biscuits aux figues, de la compote de pommes, et des noix.
Samedi se tenait l’avant-première (tournoi avec des cartes toutes fraîches et pas encore dispo à la vente) de la dernière extension de Magic: the Gathering, Magic 2012 (ou M12). Comme c’était aussi les soldes, l’Amoureux et moi avions prévu d’acheter plein de trucs le matin (pantalons, combiné téléphonique, disque dur)(heum), et puis participer à l’AP l’après-midi. Et pour l’entredeux, nous nous étions préparé des bentos :3
A gauche, du riz, avec de l'oignon nouveau. A droite, de haut en bas : une demi-tranche d'ananas séché, trois dragées de compétition, de la mozza de compétition aussi et un peu de cantal, un oeuf dur, des roulés de jambon au guacamole, et sur la gauche toute une rangée de mini-tomates. Dessous, Nicol Bolas, dragon, arpenteur, pas spécialement content d'être dessous.
J’en ai un peu marre, en fait, des « bento du {jour} », en plus je ne peux pas m’empêcher de faire des rimes toutes nulles ou des jeux de mots. Je trouverai une autre formulation. Hop, le bento de mercredi dernier, ni vu ni connu.
A gauche, de la semoule, avec un oignon nouveau émincé. A droite, en partant du haut, des billes de chocolat épicé Valrhona, des tranches de thon fumé, des tranches de brie, des haricots verts cuits à la vapeur et du sésame, et une tomate cerise - deux de ses congénères se cachent sous le thon et le brie.
Le thon fumé, c’est une découverte sympathique de ces derniers jours. Ça ressemble au saumon fumé, mais c’est plus fort. Je dois avouer n’y avoir pas reconnu le goût du thon ‘classique’. Il faudra que j’essaie en roulé avec du fromage frais, tiens =)