« Soupe » de patates et Morteau au romarin

C’était un vendredi soir. J’étais toute seule chez moi. La torpeur me prenait, et je lorgnais régulièrement vers ma bouteille de whisky quand une petite pépée blonde déboula dans le- hum. Oups.

J’étais donc seule parce que mon Amoureux a la bonne idée de bosser tard le vendredi. Salaud. (je t’Aime)

Il restait un peu de saucisse de Morteau et j’avais rêvé toute la journée de ce que j’en ferais, avec des patates et des oignons. Ce que j’ai donc mis à exécution, en coupant de petits bouts de saucisse, de petits bouts de patates, de petits bouts d’oignons, et en lançant tout ça en feu doux avec quelques brins de romarin, pendant une demi-heure environ. Comme j’avais mis un peu d’eau pour que ça n’accroche pas, ça a fini en soupe épaisse, et c’était très chouette.

"Soupe" de patates et saucisse de Morteau au romarin

Ingrédients pour une personne seule et affamée

  • 1/4 de saucisse de Morteau
  • 3 à 4 petites pommes de terre
  • 1 oignon moyen
  • 2 à 3 branches de romarin

Modus operandi

Émincer l’oignon et le mettre à blondir dans très peu de matière grasse, dans une petite poêle. Couper la saucisse en rondelles, puis en quatre. Ajouter dans la poêle. Laver les pommes de terre, les éplucher si elles ne sont pas bio et si ce n’est pas à votre goût, les couper en rondelles, puis éventuellement en deux ou en quatre, l’idéal étant des morceaux de même volume et de même épaisseur. Ajouter un demi-verre d’eau dans la poêle et laisser à feu doux, avec le romarin. Remuer de temps en temps, piquer une patate pour vérifier la cuisson, et manger chaud.

Verdict

Bah c’est super bon, je recommande. Dans le même temps, oignon + patates + saucisse de Morteau, ça peut pas louper.

Lasagnes

La première fois que l’Amoureux et moi-même avons acheté des lasagnes (les plaques, s’entend) après nous être installés, nous avions oublié qu’on n’avait pas de four. Donc nous avions mangé les lasagnes cuites comme des pâtes classiques, dans l’eau, égouttées et tout le toutim. Ben, ma foi, c’était très bon ! On pouvait, en mangeant trois plaques superposées, manger comme une grosse pâte de l’épaisseur d’un doigt. Le bonheur, quand on aime le goût de ‘la’ pâte. Maintenant, on a un four – depuis plusieurs mois, en fait. Et l’envie de lasagnes a refait surface. Un chantier de près de deux heures (mais pas à temps plein, certaines choses demandaient juste à être cuites longtemps… looooongteeeemps…), mais quand on aime, hein.

Ingrédients

  • des plaques à lasagnes
  • une boîte de tomates pelées – je suis faible et j’assume
  • deux branches de céleri
  • un bel oignon
  • une demi-saucisse de Morteau (je fais dans le comique de répétition)
  • du fromage (emmental ou autre)
  • un reste de petits pois
  • sel
  • poivre
  • thym

Pour la béchamel :

  • 50 g de beurre
  • 50 g de farine
  • 30 cL de lait de soja (je conseille une quantité plus importante, le résultat était très épais)
  • 4 clous de girofle

Modus operandi

Couper l’oignon en fines lamelles et le faire revenir dans de l’huile d’olive. Ajouter le céleri coupé en de semblables lamelles. Éventuellement mouiller avec de l’eau, et laisser cuire sur feu moyen. Longtemps. Couper en tranches fines saucisse et fromage, réserver. Écraser les tomates – ou bien simplement les couper dans tous les sens dans une assiette – saler, poivrer, thymer.

Préchauffer le four à 200°C.

Préparer la béchamel : broyer les clous de girofle ;  faire fondre le beurre dans une casserole, le laisser grésiller quelques secondes, ajouter la farine et remuer rapidement. Ajouter le lait en une seule fois, et remuer sans cesse, jusqu’à ce que ça épaississe. Quand ça commence à épaissir, ajouter la poudre de girofle.

Le montage : alterner dans un plat à gratin lasagnes (crues), tomates, béchamel, oignons/céleri, saucisse, fromage, petits pois, dans l’ordre que vous voulez, en terminant par une couche de fromage. Enfourner une demi-heure au moins, en vérifiant la cuisson des pâtes (puisque c’est le seul véritable élément qui doit cuire) régulièrement.

Pis le lendemain j’en ai mis dans mon bento (je ne mets pas la photo des lasagnes de la soirée, parce que les pâtes et la sauce en tapon dans l’assiette c’est pas beau – je soupçonne les photos sur les boîtes de toutes prêtes d’être en plastique, on peut pas couper des lasagnes aussi proprement). Voyant les petits pois dedans, un collègue a lancé « ooh, de vraies lasagnes à l’italienne », mais en fait non, c’est surtout parce qu’il me restait des petits pois, mais chut.

En haut, lasagnes maison :3 avec salade. En bas, un mélange de cranberries séchées, cubes de noix de coco et granulés de limonade, des billes de chocolat épicées, deux biscuits aux figues, de la compote de pommes, et des noix.

Wrap de Morteau

Miam à l’arrache hier soir, avant d’aller voir le Chat du Rabbin (je vous le conseille chaudement, d’ailleurs, une excellente adaptation de la BD, joliment animée, et très bien doublée en ce qui concerne les personnages principaux).

Ingrédients

  • une tortilla de blé
  • des petits pois
  • trois à quatre tranches de saucisse de Morteau
  • de la moutarde

Modus operandi

Placer pois et saucisse dans la tortilla. Replier un côté, tartiner légèrement le dessus de moutarde et replier l’autre côté, la moutarde faisant office de sceau. Parsemer d’oignons, ou, mieux, ne pas oublier de les mettre dedans avant de refermer.

Encore une galette

Un truc tout simple (heum) pour le repas de midi, une galette épaisse, fourrée de plein de bonnes choses.

Pour une personne, ingrédients de la pâte

  • 2 oeufs
  • un demi-yaourt
  • qsp farine (c’est-à-dire quantité suffisante pour faire une pâte fluide, mais pas liquide, plus épaisse que de la pâte à crêpes, par exemple)
  • du sel

A cette pâte, mêler

  • 3 tranches de saucisse de Morteau coupées en tout petits dés
  • une tranche épaisse d’emmental, coupée de semblable manière
  • 4 noix en morceaux

Parallèlement faire cuire un demi-poireau dans un tout petit peu d’huile et un peu d’eau, jusqu’à ce qu’il soit tendre. Dans une petite poêle, faire chauffer une cuillerée d’huile d’olive à feu fort, et y verser la pâte. Quand elle est cuite, ce qui arrive très vite si la poêle est bien chaude, retourner la galette et baisser le feu (personnellement je l’éteins car j’utilise des plaques électriques et que la chaleur résiduelle suffira amplement à finir la cuisson).

Couvrir du poireau fondu, poivrer, faire glisser dans une assiette (pas forcément dans cet ordre).

Ragoût de pois chiches et saucisse de Morteau

Je fais régulièrement ce que j’appelle des ragoûts, faute d’un meilleur nom, de légumes essentiellement : une base de tomates pelées, des pois chiches, des petits-pois, des carottes, et pis des épices et herbes (laurier, thym et romarin en première ligne).

Et pis là, bam, allez, soyons fous, rajoutons une saucisse de Morteau. Faisons cuire une bonne heure à feu tranquille, en remuant de temps en temps, jusqu’à épaississement des tomates.

Et là, c’est l’antidrame.

Oué, parce que je crois n’avoir jamais mangé de saucisse de Morteau aussi bonne. Elle était tendre, elle était moelleuse, elle avait partagé sa saveur avec tout l’appart tous les légumes. Je suis amoureuse.

Ce bento m'a valu des compliments de la part de mes collègues de boulot - je mangeais à mon bureau, manque de temps. A droite, le ragoût sus-décrit, à gauche, salade de chou übermoutardée (mioum), compote de pommes, chips de bananes et amandes.