Gâteau d’énergie

Gâteau d'énergie

Je veux pas faire ma chauvine, mais les américains et leur manie de compter en cups, c’est agaçant. J’avais trouvé une chouette recette d’energy bars avec seulement trois ingrédients et il me tardait de l’essayer. Le truc était simple : 1 cup de noix diverses, 1 de dattes, et 1 de fruits séchés. Sauf que les cups sont des volumes, et que les différents ingrédients n’ont pas la même densité.

Et que moi en guise de noix j’avais des amandes. Beaucoup plus dense, les amandes, on dirait.

Donc j’ai eu beau mixer, et ajouter plein de dattes, c’est resté des grosses miettes poisseuses, sans s’amalgamer (un peu au fond, c’est tout). Hop, action réaction, je suis pas du genre à jeter les échecs, nan, je les recycle. En gâteau. Après tout, c’est un mélange de fruits séchés, frais et oléagineux, le truc parfait pour sucrer et donner du goût.

C’est parti dans un gâteau à la compote dont j’ai ôté tout sucre, vu que les dattes et les fruits séchés allaient l’apporter, et moins de gras, puisque c’était blindé d’amandes.

Ingrédients

Le mélange (the almond must flow)

  • à peu près 150 g d’amandes
  • environ 200 g de dattes dénoyautées
  • le même volume d’amandes de raisins et abricots secs

La pâte

  • 400 g de farine (350 de froment et 50 de petit-épeautre pour compléter)
  • 4 cc de poudre à lever
  • 400 g de purée de fruits (ici de la compote de pommes)
  • 100 g d’huile d’olive

Modus operandi

Préchauffer le four à 160-180°C.

Mélanger tous les ingrédients de la pâte, ajouter deux tiers du mélange. Verser dans un moule à gâteau chemisé (personnellement, j’utilise un moule à cake et du papier sulfurisé). Ajouter le reste du mélange en répartissant bien pour faire une croûte, et en tassant un peu.

Cuire pendant 50 minutes à peu près.

Rappel : ce gâteau n’est jamais complètement cuit, et chaud, il échouera systématiquement au test du couteau.

Verdict

Toujours aussi moelleux et aussi « pas cuit », avec un léger croquant dû aux amandes, pas mal, pas mal :3 Très bon avec du yaourt nature.

Bentō pâtes’n’stuff, salade aux fruits secs

Pâtes, salade et fruits secs Bentō de récup’ : en bas, pâtes radiatori, quelques pommes de terre dessous et un peu de poireaux (cuits avec une saucisse de Morteau, déjà mangée) et de sauce piquante de la chouette-dame-traiteur-chinois. En haut, une batavia avec abricots et raisins secs, et petite sauce huile d’olive et citron.  

Bentō riz aux épices, jambon et salade

Hop hop hop on se reprend, et un bentō, un ! Très simple : du riz aux épices (curcuma, poivre, cannelle, laurier), sur un lit de jambon blanc et de fruité des Bauges (j’adore mettre le fromage à fondre sous le riz), et une salade verte avec raisins secs et petite sauce au wasabi (pas extra, d’ailleurs, un goût poudreux, dû à la vieillesse et la qualité relative dudit wasabi). Bentō riz épices et salade

Bentô semoule et soupe de paupiettes

J’ai déjà parlé des multiples vies des paupiettes. Mais qu’advient-il du vin dans lequel ont cuit les paupiettes, quand la viande a été mangée ? Nous avions fait deux de ces merveilles avec du vin blanc, de la verveine (initiative de l’Amoureux) et des raisins secs, et le liquide restant, parfumé de jus de viande, on n’allait tout de même pas le jeter ! Donc nous y avions mis des carottes en lamelles, des pommes de terre en tranches et des fanes de navets nouveaux (oui, le panier surprise de la Ruche cette semaine contenait des navets nouveaux, au goût piquant et pourtant si fin, je les ai mangés crus tellement ils sont bons).

Mais dans mon bentô, je ne pouvais pas mettre de liquide, il n’est pas hermétique. Donc j’ai déposé une couche de graine de couscous, et ai versé dessus la soupe froide, et ai laissé gonfler toute la nuit. Au lendemain, le bouillon gras et parfumé avait imprégné la semoule, c’était excellent. J’ai rajouté en plus un peu de beurre d’escargot sur les légumes (oh, c’est l’hiver, hein, ‘fait froid, faut manger un peu gras).

Bentô soupe de paupiettes et semoule Avec ça, un demi-navet nouveau, deux feuilles de chou blanc renfermant de l’emmental pour l’une et du fromage de chèvre pour l’autre, deux madeleines, une clémentine, du chocolat noir aux framboises et un raton-laveur. Qui s’est barré avant que je prenne la photo, le sagouin.

Butin de retour de foire

Oué, le miam c’est une bataille, souvent. Bon, d’accord, je n’ai pas combattu bravement, techniquement, c’est-à-dire que j’ai un peu soudoyé les marchands avec des sous au lieu de les piller. Personne n’est parfait.

Donc là, c’était la Foire de Savoie, grand’messe des entreprises savoyardes, où celles-ci présentent leur production : miel, confitures, motoculteurs, jacuzzi, foie gras, ciseaux-à-7-lames-pour-les-herbes, site web, tupperwares©, huile d’olive et vins en tous genres…

L’association artichauts et amandes est très surprenante et c’est une vraie réussite : on goûte vraiment l’artichaut, sa douceur, son sucré et son amertume, sa texture  – et ses fils -, et dans le même temps on sent l’amande, son goût huileux, crémeux, son toucher un peu grumeleux, et son sucré particulier. Je sens que du pain va venir plus souvent à ma table ces temps-ci.

La crème de pistaches est une tchuerie. Même l’Amoureux qui « d’habitude, n’aime pas la pistache » a insisté pour qu’on prenne le gros pot.

La confiture kiwi/citron vert, c’est de mon côté qu’était le « moué, bon, le kiwi cuit s’pas mon truc », et ben c’est très bon !

Les petites perles de vigne sont étonnantes : ce genre de petites choses est le plus souvent croquantes, et celles-ci sont moelleuses, car les raisins secs sont réhydratés et la couche de chocolat est fine.

Le pesto de tomates et thon est bien bon, mais je l’ai peu goûté – je dois avouer que la crème d’artichauts avait ma préférence et que j’ai préféré me resservir de cette dernière.

Pas goûté du tout, le gâteau de noix, mais rien qu’à la vue et au toucher, il sera bon. J’ai dit. Hugh.

(pis j’ai goûté un vin blanc extra, même pour moi qui n’aime pas le goût de l’alcool, mais il ne se vendait que par cartons de 12 bouteilles et c’était pas combo avec notre budget, tristesse et déréliction)

Gâteau des îles (non, pas au rhum, pourquoi ?)

Dans le bâtiment où était ma boîte avant qu’on ne déménage (ohhh la belle lapalissade) s’organise régulièrement une « fête des voisins », à laquelle nous continuons d’être conviés, et nous y allons avec entrain, parce qu’on y mange bien, copieusement, et on revoit de fort sympathiques têtes.

Dans cette optique, j’ai préparé un gâteau aux bananes, un peu comme celui-ci, mais avec une poignée de raisins secs et un peu de noix de coco râpée.

J’ai fait des folies, j’ai même tamisé la farine !!!11eleven Eh bien, ça vaut probablement le temps qu’on y passe (bon, je l’ai cherché, aussi, j’ai utilisé une mini-passoire à thé mais je n’avais rien d’autre), la pâte avait une fluidité rarement vue.

Ingrédients

  • 4 œufs
  • 200g de farine
  • 100g de sucre
  • 100g de beurre
  • 3 bananes bien mûres
  • des raisins secs
  • 2 yaourts
  • 40g de noix de coco râpée

Modus operandi

Préchauffer le four à 180°C. Battre les œufs, ajouter le sucre. Faire fondre le beurre (casserole ou micro-ondes, choisis ton camp), et l’ajouter. Bien mélanger. Tamiser la farine au-dessus de l’appareil, et mélanger. Puis mettre les yaourts. La pâte doit être presque liquide. Éplucher les bananes, les écraser grossièrement directement dans la pâte. Adjoindre raisins et noix de coco. Verser dans un moule à cake préalablement chemisé de papier sulfurisé (il y a peut-être mieux, mais remettre du beurre et de la farine, beuh), et enfourner au moins quarante minutes. Laisser refroidir avant de couper. La texture de ce gâteau est très moelleuse, il peut paraître trop peu cuit mais il n’en est rien =) !