Gratin de courgettes et ravioles

J’ai déjà parlé des ravioles ici. Et j’ai déjà évoqué le fait qu’elles refroidissent plus vite qu’Usain Bolt ne pulvérise le record du monde de vitesse à pied. J’ai déjà fait mes expériences, notamment une soupe. And now, fillies and gentle coats, je vous présente le gratin !

Très simple, il se compose de courgettes, d’oignons, de ravioles, et de sérac de chèvre. Le sérac, c’est un fromage à base de lactoserum (petit-lait), comme la brousse, le brocciu, ou la recuite – divers noms pour un même fromage, suivant les régions. Pour le sérac, c’est suisse. Et celui que je trouve est fait à partir de petit-lait de chèvre. Et il poutre sa mèrh. Pardon aux chevrettes.

Ce gratin est très simple à faire, quoiqu’un peu long mais ça c’est parce que je suis feignasse, vous allez voir.

Ingrédients

  • une courgette
  • un oignon nouveau
  • 4 plaques de ravioles (ici, au chèvre)(monomaniaque je suis)
  • une demi-boîte de sérac de chèvre
  • un peu d’emmental

Modus operandi

Couper la courgette en rondelles, et émincer l’oignon. Répartir les légumes dans le fond d’un moule à cake (mon choix, malheureux) ou d’un plat à gratin. Enfourner à 180°C, le temps que les courgettes cuisent. Et là, c’est le drame. Malgré 20 à 30 minutes d’attente, mes courgettes n’ont jamais vraiment cuit. Alors, c’est bon, hein, la courgette crue, mais voilà. Donc, si vous voulez refaire la recette, soit vous cuisez les courgettes à la vapeur avant, soit vous faites comme moi mais vous améliorez le truc (et vous venez me dire comment vous avez fait :3). Ensuite, déposer les ravioles en couches, avec du sérac entre chaque couche, et sur la dernière. Moi, ça faisait deux couches. Râper ou couper des fines tranches d’emmental et poser dessus. Enfourner dix minutes.

Tarte carotte, jambon, fromage et romarin

J’ai découvert le blog du Diplodocus il y a quelque temps, et y ai déniché une recette de quiche carotte/thon/feta absolument renversante. Et sa simplicité apparente emmène très vite vers des expérimentations !

J’avais envie de romarin. C’est une herbe dont l’odeur me plaît beaucoup mais je n’ai pas tellement l’occasion de l’utiliser. J’ai voulu moudre les feuilles séchées que j’avais, dans mon nanomixer (celui où il faut appuyer sur le moteur/couvercle pour le faire fonctionner, c’est chouette ce genre de machin), mais c’était trop petit, trop fin, et les lames n’arrivaient pas à grand chose. J’ai donc grossièrement coupé un oignon nouveau que j’ai ajouté dans le mixer, me disant que les morceaux humides entraîneraient le romarin dans leur course. Ça n’a pas été aussi efficace que je le pensais, mais j’ai obtenu une jolie pâte d’oignon au romarin. Et là, le drame. À la base, je voulais parfumer la pâte à tarte avec le romarin. Comment intégrer ça, maintenant ? Je me suis alors souvenue d’un article de Cuisine métisse sur des petites crêpes chinoises aux oignons, faites de pâte fourrée et rabaissée. Hop, essayons ! Relativement simple à faire :

  1. on étale
  2. on dépose le mélange
  3. on replie, et on étale de nouveau Ensuite, on laisse cuire à blanc, et on remplit de ce qu’on veut ! Ici, carottes en rondelles, cuites à la vapeur avant, un peu de jambon, et des restes de tous les fromages que j’aie pu trouver.

Et tadam !

Ingrédients

  • 100g de farine de froment
  • 100g de farine de sarrasin
  • 5 cs d’huile d’olive
  • sel
  • de l’eau (à peu près un verre)
  • deux grosses pincées de romarin
  • 1 oignon nouveau (blanc et vert)
  • 5 carottes
  • 1 tranche de jambon
  • fromages : 1 quart de chèvre frais, un rogaton de grana padano, un de Dent du Chat, et un peu d’emmental en plastique pour le volume
  • 2 œufs
  • 20 cL de crème fraîche

Modus operandi

Éplucher les carottes, les couper en rondelles et les mettre à cuire à la vapeur. Préchauffer le four à 180°C. Mêler farine, huile, sel et eau pour en faire une pâte, et l’étaler. Mixer oignon et romarin, et déposer le mélange sur une moitié de la pâte. Replier la pâte et étaler finement. Déposer dans un moule – à noter que c’est assez fragile, j’ai fait toute la manipulation sur la feuille de cuisson – et laisser cuire à blanc pendant 10 minutes. Hacher le jambon et couper les fromages en petits morceaux. Battre les œufs et ajouter la crème. Sortir le fond de pâte du four, et verser dedans les carottes, puis répartir jambon et fromages. Verser l’appareil (chez moi on dit migaine :3) par dessus, et enfourner 40 minutes.

No-sushi de grison

Je l’ai déjà dit, je suis incapable de me faire un repas simple (sauf si j’ai des pâtes et une sauce toute prête qui me tend ses menottes, genre tomate-aubergine), et donc j’étais partie pour faire du riz. Et pis j’y ai mis deux feuilles de laurier comme d’habitude, et pis tiens j’ai encore du céleri, tchac tchac tchac, et du poireau, tchuc tchuc tchuc, oh et pis un bulbe d’oignon nouveau, tchic snif snif. Servi sur des tranches de viande des grisons *o* , mais pas réussi à enrouler la viande autour, beh tant pis, on présente comme à Top Chef, avec des copeaux de tomme de Savoie et des raisins secs.

Ingrédients

pour une personne

  •     du riz
  •     2 feuilles de laurier
  •     2 branches de céleri
  •     un morceau de poireau, à peu près un quart, dans le vert
  •     le blanc d’un oignon nouveau
  •     4 tranches de viande des grisons
  •     un peu de tomme de Savoie
  •     des raisins secs

Modus operandi

Couper tous les légumes. Mettre dans un faitout le riz et de l’eau froide à raison d’un volume et demi d’eau pour un de riz, sur feu fort. Quand l’eau bout, baisser fortement le feu – dans le cas de plaques électriques, changer éventuellement le plat de plaque -, et ajouter les légumes. Si vous faites ainsi, mélanger votre faitout. Ne plus jamais remuer, ni soulever le couvercle de la casserole ! Mais en fait vous pouvez quand même un peu, pour vérifier l’état de cuisson, hein. Parce que la divination ça ne s’apprend pas comme ça. Quand le riz est cuit, disposer sur une assiette les fines tranches de viande des grisons en les superposant à moitié, placer le riz dessus, puis quelques copeaux de fromage, et pour finir, les raisins secs.

Ça a l’air peu copieux, très grande cûûûisine, mais en fait non, ça cale bien, et les saveurs se mélangent joyeusement. Peut-être qu’un peu plus de fromage, et le-dit fromage mélangé au riz avant de servir pour qu’il fonde un peu, aurait été profitable…

Bento magique pour une avant-première

Samedi se tenait l’avant-première (tournoi avec des cartes toutes fraîches et pas encore dispo à la vente) de la dernière extension de Magic: the Gathering, Magic 2012 (ou M12). Comme c’était aussi les soldes, l’Amoureux et moi avions prévu d’acheter plein de trucs le matin (pantalons, combiné téléphonique, disque dur)(heum), et puis participer à l’AP l’après-midi. Et pour l’entredeux, nous nous étions préparé des bentos :3

A gauche, du riz, avec de l'oignon nouveau. A droite, de haut en bas : une demi-tranche d'ananas séché, trois dragées de compétition, de la mozza de compétition aussi et un peu de cantal, un oeuf dur, des roulés de jambon au guacamole, et sur la gauche toute une rangée de mini-tomates. Dessous, Nicol Bolas, dragon, arpenteur, pas spécialement content d'être dessous.

Bento du mercredi, thon et brie

J’en ai un peu marre, en fait, des « bento du {jour} », en plus je ne peux pas m’empêcher de faire des rimes toutes nulles ou des jeux de mots. Je trouverai une autre formulation. Hop, le bento de mercredi dernier, ni vu ni connu.

A gauche, de la semoule, avec un oignon nouveau émincé. A droite, en partant du haut, des billes de chocolat épicé Valrhona, des tranches de thon fumé, des tranches de brie, des haricots verts cuits à la vapeur et du sésame, et une tomate cerise - deux de ses congénères se cachent sous le thon et le brie.

Le thon fumé, c’est une découverte sympathique de ces derniers jours. Ça ressemble au saumon fumé, mais c’est plus fort. Je dois avouer n’y avoir pas reconnu le goût du thon ‘classique’. Il faudra que j’essaie en roulé avec du fromage frais, tiens =)