Le matin du nouvel an

Au matin du 1er janvier…

Hier nous avions prévu un fantastique repas, gargantuesque et gastronomique. Nous ne l’avons pas fini. La faute aux chips trempées dans du guacamole en apéritif (un paquet pour deux) ? Aux bonnes tranches de foie gras sur brioche (un « 8 parts » pour deux) ? Toujours est-il que si mon compagnon a eu suffisamment de ventre pour manger le saumon mi-cuit qui suivait, moi pas. Désespoir en ma chair et mes papilles. Et malgré l’heure peu avancée, la fatigue et la satiété aidant, nous somme allés nous coucher. Dessert pour personne. Là.

Donc, au matin du 1er janvier, disais-je, avant d’être grossièrement interrompue par moi-même (merci Maître Pierre de me laisser chiper vos bons mots), enfin, le matin, il était 11h30. Donc. Je me suis fait mi-cuire le saumon – et nom de nom, c’est succulent, la chair du poisson à peine cuite, presque froide sur le dessus, tendre, pulpeuse, *rrrrr*-pardon je m’égare, et celle un peu plus ferme, juste au-dessus de la peau carrément grillée. Le saumon, à n’importe quel degré de cuisson, de toute façon, c’est jouissif.

Et après, le dessert.

Un petit fondant au chocolat (la recette suit), un macaron (tirée d’une boîte offerte par mon patron hier, puisque j’avais malencontreusement vendu la mèche comme quoi c’était mon anniversaire, merci patron =3 ), une chips de banane cachée dans un abricot sec (pas la meilleure des idées mais c’était bon), et une pseudo-verrine de crème anglaise qui cachait une cuillerée de pâte de spéculoos et une de compote de rhubarbe. Bah c’était trop bon. L’association de goûts dans la pseudo-verrine était parfaite quoique complètement improvisée, à refaire !

Alors, le fondant au chocolat.

Je vous mets la recette originelle de Tiuscha, avec mes annotations en italique.

  • 420 ml de “lait” d’amandes (ça marche aussi avec du lait de vache)
  • 100 grammes de chocolat
  • 170 grammes de sucre blond de canne
  • 70 grammes d’huile de colza (j’ai mis de l’huile de tournesol)
  • 100g grammes de compote de pommes sans sucre ajouté
  • 30 grammes de fécule de maïs
  • 1,5 cuillère à café d’extrait naturel de vanille (je n’ai jamais mis, car jamais eu ^^’)
  • 140 grammes de farine de blé
  • 150 grammes de farine de petit épeautre (n’ayant pas de petit-épeautre, j’ai utilisé 290 g de farine de froment)
  • 2,5 cuillère à café (l’équivalent d’un sachet) de poudre à lever

Dans une casserole, faire chauffer le “lait” d’amandes à feu doux et y laisser fondre doucement le chocolat. Laisser tiédir.

Dans un grand bol, bien mélanger le sucre, l’huile, la compote, la fécule de maïs et l’extrait de vanille jusqu’à ce que sucre et fécule soient bien dissous. Ajouter ensuite le mélange lait d’amandes-chocolat fondu tiédi. Tamiser au-dessus du bol les farines et la poudre à lever. Mélanger.

Verser dans des empreintes en silicone et enfourner pour 20 minutes à 180°C.

Pour ce qui est du temps de cuisson, je n’ai jamais vraiment mesuré, faisant le test du couteau, mais les tout petits comme celui présenté sur la photo mettent une dizaine de minutes à cuire. Comme c’est un fondant, il vaut mieux que le couteau ne ressorte pas complètement sec.