Petits fondants végétaliens à la fleur d’oranger

Petits gâteaux fondants végétaliens, avec fleur d'oranger et cannelle

Hop, un petit article en loucedé, une recette déjà présentée sur le Basilic, mais cette fois plus fidèle à l’originale puisqu’entièrement végane. Pour rappel elle se basait sur le Fondant végétalien au chocolat de Tiuscha.

Ici on a donc de petits fondants tout mimis, fleur d’oranger et cannelle – bon ok, surtout fleur d’oranger, avec du lait de soja à la place du lait d’amandes, beaucoup moins de sucre et pas de chocolat. Je n’ai pas noté les proportions (en gros j’ai tout doublé pour en faire beaucoup, mais je n’avais pas assez de lait de soja, donc il y en a à peu près 600mL), je fais comme souvent au ressenti. Oh, et j’ai oublié la poudre à lever, ce qui donne donc des gâteaux assez… denses ! Mais perso j’adore ça.

Bentô au riz multiple

Comme souvent chez moi, les plats sont des chats – aux multiples vies, donc. Il y eut du chou-fleur un jour, du canard confit un autre, et du riz un troisième, qui recueillit les restes des deux autres. Et le surlendemain, un ajout de haricots rouges et de petits pois vint compléter le mélange.

Bento riz aux multiples vies
Mélange de riz aux légumes et esprit de canard à gauche ; chou-rave, tranche de Saint-Genix.

Bentô de quand il fait froid

Je sais pas chez vous, mais ici ça commence à cailler sévère (cet article a une semaine, aujourd’hui il a neigé #jdçjdr). Dans ma boîte : un reste de tortellini chapelure jambon cru et parmesan sur un lit de carottes vapeur avec crème et jus de citron ; un morceau de chou-rave *o*, une tranche de Saint-Genix et un peu de purée de marron.

Les tortellini, parlons-en, tiens. Alors que d’habitude l’Amoureux et moi-même sommes attentifs aux ingrédients, ici nous n’avions pas regardé, hypnotisés par le packaging chatoyant et la mention « jambon cru » (insérer ici une image de zombie). Plus tard, l’odeur émanant du paquet nous a fait dire « ah oué, ça sent bien le jambon, quand même », et le goût était quand même pas mal. Mais quand on regarde les ingrédients… Dans la farce, le premier est « chapelure ». Humf. Enfin, ils sont honnêtes, les proportions de jambon cru et de parmesan sont notées en clair : respectivement 2,5% et 0,9%. Paie tes pâtes « saveur jambon ». Pour de la truffe, j’aurais rien dit, mais là… Donc voilà, les tortellini Panzani, ben, beuh, un peu. Là. Je dénonce. Trop ouf. (mais sinon, avec crème, citron, et carotte, ça rend bien)

Bento tortellini
À gauche, tortellini décevants sur lit réconfortant de carottes, crème et citron ; à droite, tranche de Sain-Genix, purée de marrons non sucrée, demi-chou-rave.

Gâteau au lait chaud et à la vanille

Dans la cuisine, une chose que j’adore – et déteste parfois – c’est cette faculté à produire des résultats différents de l’objectif, mais néanmoins délicieux.

J’ai ramassé en bord de route, il y a maintenant deux mois, des sommités de fenouil sauvage, que j’avais grand hâte d’intégrer dans un plat. L’occasion ne s’est pas tellement produite, et quand l’envie de faire un gâteau m’a sauvagement agressée samedi, j’ai cherché comment les utiliser.

Le meilleur moyen me semblait de faire infuser les graines/fleurs/whatever (oui, mes connaissances en botanique ont pas mal disparu…) dans du lait, à mélanger dans la pâte. Je cherchai donc une recette de gâteau au lait : personnellement j’ai plus l’habitude d’utiliser du beurre ou du yaourt, et le lait risquait de rendre la pâte trop liquide si je ne connaissais pas les proportions. C’est sur les Gourmandises d’Isa que j’ai trouvé – d’ailleurs je vais y rester un bout de temps : gâteau de la Reine Elisabeth, crème glacée au chocolat et cannelle et autres miameries m’appellent.

Et donc, pour en revenir à mon prologue, faire infuser les sommités de fenouil n’a pas eu l’effet escompté. En fait, j’avais mis de la vanille à infuser aussi (gâteau vanille fenouil, rien que le nom, ça me donnait envie), et elle seule est restée. A-t-elle mangé l’autre goût ? Aurais-je dû écraser un peu les graines/fleurs/whatever pour faire sortir leur saveur ? Je ne sais pas. Mais je retenterai, parce que rien que la texture du gâteau était excellente, et je veux encore jouer avec :3

Ingrédients

  • 4 oeufs
  • 200g de sucre
  • 240g de farine
  • sel
  • poudre à lever
  • 250 mL de lait
  • un peu de beurre
  • une gousse de vanille
  • des sommités de fenouil sauvage, mais vous pouvez aussi en prendre de l’apprivoisé, hein

Modus operandi

Préchauffer le four à 180°C. Faire chauffer à feu moyen du lait dans lequel on a mis une gousse de vanille fendue, et sept à huit sommités de fenouil, quelques minutes. Je n’ai pas suivi l’ordre de la recette d’Isa, ayant pris l’habitude de mettre farine, sucre, poudre à lever et épices ensemble, puis d’ajouter les oeufs, puis le lait. Donc j’ai fait comme ça, en enlevant la gousse et les graines/fleurs/whatever (oui, j’aime le comique de répétition). Verser la pâte dans un moule à cake chemisé de papier sulfurisé. Laisser cuire environ 30 minutes, en vérifiant la cuisson avec un couteau.

Il y en avait quelques tranches dans mon bento d’aujourd’hui. Pas de photo, mon appareil a la batterie qui flanche =/ et c’est dommage parce que je m’étais amusée à faire des omelettes roulées, à la japonaise. #gnnn

Bento fumé, gâteau au sarrasin

Miam fort en goût ce midi !

À gauche, salade verte, tomates cerises, gâteau sarrasin/poire ; à droite, riz avec sauce piquante de chez « le chinois du coin » :3 et roulés de bacon et Abondance – cachés sous une tranche dudit fromage.

Le gâteau est le même que « d’habitude », hein, un quatre-quart avec moitié moins de sucre et moitié moins de beurre mais avec deux yaourts – je n’ai toujours pas trouvé si c’est une recette existante. La farine est moitié froment, moitié sarrasin. Cela faisait longtemps que je n’avais plus cuisiné avec cette (fausse) céréale, j’avais oublié à quel point c’est bon !

Bento de feignasse

Oui, parfois on ne cuisine pas, chez moi, notamment parce qu’on a un petit resto rapide / traiteur asiatique très sympa, savoureux, et dont la tenancière est toute gentille (mais distraite : je lui demandais pourquoi elle ne vendait plus de petits pois au wasabi, seulement des cacahuètes au wasabi, et elle est tombée des nues, ne sachant pas de quels petits pois je parlais, « mais si jvous assure madame, je vous en ai même acheté deux fois » « vous êtes sûre ? »). Et donc hier soir, c’était petits raviolis aux crevettes, brochettes de poulet au caramel (une tchuerie), riz (maison, sisisi), et porc au caramel (aussi). Et après les boules coco pour moi et les beignets de pomme pour l’Amoureux, ben yavait plus faim. Ça tombe bien, c’est dans ma boîte aujourd’hui, comme ça.

Du poulet basilic/piment, adouci par deux tranches d'ananas, avec un gâteau au soja en équilibre, et du riz tout simple.

Butin de retour de foire

Oué, le miam c’est une bataille, souvent. Bon, d’accord, je n’ai pas combattu bravement, techniquement, c’est-à-dire que j’ai un peu soudoyé les marchands avec des sous au lieu de les piller. Personne n’est parfait.

Donc là, c’était la Foire de Savoie, grand’messe des entreprises savoyardes, où celles-ci présentent leur production : miel, confitures, motoculteurs, jacuzzi, foie gras, ciseaux-à-7-lames-pour-les-herbes, site web, tupperwares©, huile d’olive et vins en tous genres…

L’association artichauts et amandes est très surprenante et c’est une vraie réussite : on goûte vraiment l’artichaut, sa douceur, son sucré et son amertume, sa texture  – et ses fils -, et dans le même temps on sent l’amande, son goût huileux, crémeux, son toucher un peu grumeleux, et son sucré particulier. Je sens que du pain va venir plus souvent à ma table ces temps-ci.

La crème de pistaches est une tchuerie. Même l’Amoureux qui « d’habitude, n’aime pas la pistache » a insisté pour qu’on prenne le gros pot.

La confiture kiwi/citron vert, c’est de mon côté qu’était le « moué, bon, le kiwi cuit s’pas mon truc », et ben c’est très bon !

Les petites perles de vigne sont étonnantes : ce genre de petites choses est le plus souvent croquantes, et celles-ci sont moelleuses, car les raisins secs sont réhydratés et la couche de chocolat est fine.

Le pesto de tomates et thon est bien bon, mais je l’ai peu goûté – je dois avouer que la crème d’artichauts avait ma préférence et que j’ai préféré me resservir de cette dernière.

Pas goûté du tout, le gâteau de noix, mais rien qu’à la vue et au toucher, il sera bon. J’ai dit. Hugh.

(pis j’ai goûté un vin blanc extra, même pour moi qui n’aime pas le goût de l’alcool, mais il ne se vendait que par cartons de 12 bouteilles et c’était pas combo avec notre budget, tristesse et déréliction)

Gâteau des îles (non, pas au rhum, pourquoi ?)

Dans le bâtiment où était ma boîte avant qu’on ne déménage (ohhh la belle lapalissade) s’organise régulièrement une « fête des voisins », à laquelle nous continuons d’être conviés, et nous y allons avec entrain, parce qu’on y mange bien, copieusement, et on revoit de fort sympathiques têtes.

Dans cette optique, j’ai préparé un gâteau aux bananes, un peu comme celui-ci, mais avec une poignée de raisins secs et un peu de noix de coco râpée.

J’ai fait des folies, j’ai même tamisé la farine !!!11eleven Eh bien, ça vaut probablement le temps qu’on y passe (bon, je l’ai cherché, aussi, j’ai utilisé une mini-passoire à thé mais je n’avais rien d’autre), la pâte avait une fluidité rarement vue.

Ingrédients

  • 4 œufs
  • 200g de farine
  • 100g de sucre
  • 100g de beurre
  • 3 bananes bien mûres
  • des raisins secs
  • 2 yaourts
  • 40g de noix de coco râpée

Modus operandi

Préchauffer le four à 180°C. Battre les œufs, ajouter le sucre. Faire fondre le beurre (casserole ou micro-ondes, choisis ton camp), et l’ajouter. Bien mélanger. Tamiser la farine au-dessus de l’appareil, et mélanger. Puis mettre les yaourts. La pâte doit être presque liquide. Éplucher les bananes, les écraser grossièrement directement dans la pâte. Adjoindre raisins et noix de coco. Verser dans un moule à cake préalablement chemisé de papier sulfurisé (il y a peut-être mieux, mais remettre du beurre et de la farine, beuh), et enfourner au moins quarante minutes. Laisser refroidir avant de couper. La texture de ce gâteau est très moelleuse, il peut paraître trop peu cuit mais il n’en est rien =) !

Cake à la banane

Reprenant la recette du quart-quart à la banane que je postais aux débuts de ce blog, j’ai fait de petits gâteaux, qui se sont avérés ressembler plus à des petits pains à la banane, et en fait ils sont bien meilleurs comme ça ! Peu sucrés, moelleux, croustillants sur les bords… fonce en reprendre

  • 4 oeufs
  • 200g de farine
  • 100g de sucre (deux fois moins que la recette originelle)
  • 100g de beurre ramolli
  • sel
  • cannelle
  • muscade
  • 1/2 yaourt (en relisant la recette j’ai vu qu’il y en avait deux, c’est un oubli, pas une variante volontaire)
  • 3 bananes très mûres

Faire cuire, heum, un certain temps dans un four préchauffé à 180°C.

Cakes aux poires et marshallows

Mon Amoureux ayant acheté il y a quelques temps des mini-marshmallows, nous nous faisons des orgies de chocolat chaud, puisque ces douceurs sont conçues pour. Mais il est toujours intéressant d’utiliser les choses autrement que ce pour quoi elles sont faites, nous autres cuisiniers amateurs en savons quelque chose :3 L’idée c’était de mettre les marshmallows dans des gâteaux. La recette de base, c’est un quart-quart largement modifié, avec moitié moins de sucre et moitié moins de beurre (je pense avoir atteint par là une autre recette de gâteau, mais impossible de mettre un nom dessus).

  • 3 œufs
  • 200g de farine
  • 100g de beurre
  • 100g de sucre
  • 1 yaourt

Ensuite, j’ai rempli à moitié de petits moules en silicone, et posé sur la pâte un huitième de poire en petits morceaux ainsi qu’une demi-douzaine de mini-marshallows.

Puis j’ai recouvert du reste de pâte.

Et enfourné pour un temps indéterminé : j’ai juste vérifié la cuisson de temps en temps.

Le résultat ? Des gâteaux extrêmement tendres, très clairs, un peu denses, donc parfaits pour un thé – et pis comme ça on n’en mange qu’un, me dit mon Amoureux. En revanche, à noter que les marshmallows ne se sentent absolument pas, et qu’ils ont même eu tendance à s’évaporer, laissant des trous carrés dans la pâte, comme un gruyère hipster (« Rounded holes ? Soooo mainstream. »).