Bento potato salata

Quel nom barbare. Quels sauvages, ces japonais. Ah, on me souffle à l’oreille que c’est de l’anglais. Presque. sifflote

La potato salata, ou salade de pommes de terre, mais vous l’aurez deviné bande de premiers de la classe, est au Japon faite de pommes de terre (c’est bien, vous suivez, mais faudrait pas non plus se mettre à fayoter) et de carottes. Ah, on la ramène moins, hein. Et de mayonnaise.

‘Fin bon, je ne voulais pas forcément faire du japonais à la base, mais il se trouve que tantôt nous cuisinâmes des patates et des carottes, pour accompagner une entrecôte que même, ben, elle roxxait du pangolin fourbu. D’ailleurs, à ce propos, j’ai une anecdote idiote croustillante.

Et donc, avec le restant, j’ai tout simplement fait une salade en coupant grossièrement les légumes racines et tubercules susnommés, et je les ai mêlés à de la mayonnaise citronnée et pimentée.

Et avec ça, du fromage – je crois que c’était de la tomme de brebis, des dattes, de la compote de pommes, et une meringue au miel.

Lasagnes

La première fois que l’Amoureux et moi-même avons acheté des lasagnes (les plaques, s’entend) après nous être installés, nous avions oublié qu’on n’avait pas de four. Donc nous avions mangé les lasagnes cuites comme des pâtes classiques, dans l’eau, égouttées et tout le toutim. Ben, ma foi, c’était très bon ! On pouvait, en mangeant trois plaques superposées, manger comme une grosse pâte de l’épaisseur d’un doigt. Le bonheur, quand on aime le goût de ‘la’ pâte. Maintenant, on a un four – depuis plusieurs mois, en fait. Et l’envie de lasagnes a refait surface. Un chantier de près de deux heures (mais pas à temps plein, certaines choses demandaient juste à être cuites longtemps… looooongteeeemps…), mais quand on aime, hein.

Ingrédients

  • des plaques à lasagnes
  • une boîte de tomates pelées – je suis faible et j’assume
  • deux branches de céleri
  • un bel oignon
  • une demi-saucisse de Morteau (je fais dans le comique de répétition)
  • du fromage (emmental ou autre)
  • un reste de petits pois
  • sel
  • poivre
  • thym

Pour la béchamel :

  • 50 g de beurre
  • 50 g de farine
  • 30 cL de lait de soja (je conseille une quantité plus importante, le résultat était très épais)
  • 4 clous de girofle

Modus operandi

Couper l’oignon en fines lamelles et le faire revenir dans de l’huile d’olive. Ajouter le céleri coupé en de semblables lamelles. Éventuellement mouiller avec de l’eau, et laisser cuire sur feu moyen. Longtemps. Couper en tranches fines saucisse et fromage, réserver. Écraser les tomates – ou bien simplement les couper dans tous les sens dans une assiette – saler, poivrer, thymer.

Préchauffer le four à 200°C.

Préparer la béchamel : broyer les clous de girofle ;  faire fondre le beurre dans une casserole, le laisser grésiller quelques secondes, ajouter la farine et remuer rapidement. Ajouter le lait en une seule fois, et remuer sans cesse, jusqu’à ce que ça épaississe. Quand ça commence à épaissir, ajouter la poudre de girofle.

Le montage : alterner dans un plat à gratin lasagnes (crues), tomates, béchamel, oignons/céleri, saucisse, fromage, petits pois, dans l’ordre que vous voulez, en terminant par une couche de fromage. Enfourner une demi-heure au moins, en vérifiant la cuisson des pâtes (puisque c’est le seul véritable élément qui doit cuire) régulièrement.

Pis le lendemain j’en ai mis dans mon bento (je ne mets pas la photo des lasagnes de la soirée, parce que les pâtes et la sauce en tapon dans l’assiette c’est pas beau – je soupçonne les photos sur les boîtes de toutes prêtes d’être en plastique, on peut pas couper des lasagnes aussi proprement). Voyant les petits pois dedans, un collègue a lancé « ooh, de vraies lasagnes à l’italienne », mais en fait non, c’est surtout parce qu’il me restait des petits pois, mais chut.

En haut, lasagnes maison :3 avec salade. En bas, un mélange de cranberries séchées, cubes de noix de coco et granulés de limonade, des billes de chocolat épicées, deux biscuits aux figues, de la compote de pommes, et des noix.

Ragoût de pois chiches et saucisse de Morteau

Je fais régulièrement ce que j’appelle des ragoûts, faute d’un meilleur nom, de légumes essentiellement : une base de tomates pelées, des pois chiches, des petits-pois, des carottes, et pis des épices et herbes (laurier, thym et romarin en première ligne).

Et pis là, bam, allez, soyons fous, rajoutons une saucisse de Morteau. Faisons cuire une bonne heure à feu tranquille, en remuant de temps en temps, jusqu’à épaississement des tomates.

Et là, c’est l’antidrame.

Oué, parce que je crois n’avoir jamais mangé de saucisse de Morteau aussi bonne. Elle était tendre, elle était moelleuse, elle avait partagé sa saveur avec tout l’appart tous les légumes. Je suis amoureuse.

Ce bento m'a valu des compliments de la part de mes collègues de boulot - je mangeais à mon bureau, manque de temps. A droite, le ragoût sus-décrit, à gauche, salade de chou übermoutardée (mioum), compote de pommes, chips de bananes et amandes.

Bento du mercredi, nouilles *saveur* poulet, fondant au chocolaaaaat

Roulez tambourins, résonnez didgeridoos, je poste mon miam du jour le jour-même !

Dans ma boîte aujourd’hui, un sachet de nouilles instantanées censées être au poulet, mais bon, je n’ai jamais senti un quelconque goût identifiable dans ce genre de plat (on s’en fout, c’est bon), et une carotte coupée en tout petit et du persil à ajouter à la soupe. Une petite coupe avec un reste de salade trévise (une salade rouge =P) dans un reste de tzatziki.

Toujours une pléthore de desserts, j’y peux rien je suis gourmande ! Une demi-tranche de fondant au chocolat (la recette est ici, j’ai même édité mon article afin d’y ajouter la source, qu’à ma grande honte j’avais oubliée), deux Gavotte© au chocolat au lait et une au chocolat noir à l’orange (je ne suis pas fan de cette association d’ordinaire, mais ici elle est subtile, très agréable), deux abricots secs et une chips de banane qui n’est pas sur la photo, la timide.

J’ai mangé tout ça devant mon ordinateur, pas envie de sociabiliser aujourd’hui, et je voulais une friandise de plus : passer un des modules du site web que je développe dans ma boîte dans notre nouveau framework (oué, quand on essaie d’expliquer sans terme technique, c’est nul)(et oui, c’est une friandise pour moi =P).

Et puis tiens, après un bol de petits pois-saucisses-Lou Pérac-noix (je ne sais pas me faire des plats pas compliqués), une assiette des 13 desserts, même si 1) il y en a moins que 13, 2) ils ne sont pas homologués, 3) Noël est passé.

Dans le sens trigonométrique en partant de п/2 : des sablés aux graines (Bonne Maman, je crois), des petits gâteaux apportés par la maman de mon amoureux =3, suisses je crois, des petits pois enrobés de wasabi, des gnougnous, de la compote de rhubarbe, et de la compote de pomme.

Ça finit joyeusement un repas, avec de la variété. Et des fruits, aussi. Si si, j’en mange.