Bentô des beaux jours

Bentô steak de soja, riz, betterave, chou

Les beaux jours reviennent, est-ce que les bonnes habitudes aussi ?

Nouveautés depuis la dernière fois (le post sur l’huile d’olive ne compte pas vraiment) :

  • j’ai un boulot ! (et je l’aime)
  • auquel je vais en vélo le plus souvent possible (ça varie entre 0 et 4 fois par semaine, à peu près 7km par trajet, wouhou !)
  • je me dirige doucement mais décidément vers le végétarisme. Pour des raisons philosophiques essentiellement – je ferai peut-être un article dessus si ça vous intéresse. Pour l’instant ça va, la viande ne me manque pas trop (mais les magrets séchés laissés par les potes dans le frigo me teasent, et je n’ai pas encore pu renoncer aux sublimes sushi de notre resto préféré).

Dans mon joli bentô aujourd’hui il y avait, de haut en bas et de gauche à droite :

  • une demi-betterave cuite à la vapeur
  • du chou blanc
  • une petite sauce citron, huile d’olive et gelée de menthe
  • un steak de soja
  • du riz
  • quelques pois chiches

Le steak de soja, je ne connaissais pas du tout. Pour moi, manger végé ne veut pas dire remplacer la viande par du tofu (il faudra que je vous retrouve cette publicité – pour du jambon – qui mettait en scène un jeune en rebellitude devant le végétarisme de ses parents). Cela fait bien longtemps que je connais et pratique les associations céréales/légumineuses, et je suis en train de tester plein de recettes de burgers à base de haricots, pois cassés, etc. Mais le soja, j’ai peu utilisé. Et bien c’est pas mal ! Une texture ressemblant un peu à une terrine de poisson, un peu sèche, friable mais qui se tient. Au niveau du goût, ben, ça a surtout le goût de ses ajouts, ici des « fines herbes ».

Bon, par contre, riz grillé plus steak sec, même si c’est bon, ça aurait mérité une sauce, un truc crémeux et doux.

C’était un paquet de deux steaks, et le précédent a été dévoré dans un ptit pain avec mâche, roquette, oignons confits et sauce à pickles lors de notre dernière séance de jeu de rôle :D

Bentô semoule et soupe de paupiettes

J’ai déjà parlé des multiples vies des paupiettes. Mais qu’advient-il du vin dans lequel ont cuit les paupiettes, quand la viande a été mangée ? Nous avions fait deux de ces merveilles avec du vin blanc, de la verveine (initiative de l’Amoureux) et des raisins secs, et le liquide restant, parfumé de jus de viande, on n’allait tout de même pas le jeter ! Donc nous y avions mis des carottes en lamelles, des pommes de terre en tranches et des fanes de navets nouveaux (oui, le panier surprise de la Ruche cette semaine contenait des navets nouveaux, au goût piquant et pourtant si fin, je les ai mangés crus tellement ils sont bons).

Mais dans mon bentô, je ne pouvais pas mettre de liquide, il n’est pas hermétique. Donc j’ai déposé une couche de graine de couscous, et ai versé dessus la soupe froide, et ai laissé gonfler toute la nuit. Au lendemain, le bouillon gras et parfumé avait imprégné la semoule, c’était excellent. J’ai rajouté en plus un peu de beurre d’escargot sur les légumes (oh, c’est l’hiver, hein, ‘fait froid, faut manger un peu gras).

Bentô soupe de paupiettes et semoule Avec ça, un demi-navet nouveau, deux feuilles de chou blanc renfermant de l’emmental pour l’une et du fromage de chèvre pour l’autre, deux madeleines, une clémentine, du chocolat noir aux framboises et un raton-laveur. Qui s’est barré avant que je prenne la photo, le sagouin.

Bento Starknack

Aaaaah, Starcrash ! C’était du bon nanar, ça, du nanar de qualitay supérieure, avec acteurs qui jouent mal et/ou sont complètement à la ramasse (ou au contraire, tellement dans le personnage qu’ils en deviennent risibles), effets spéciaux toupourris(tm), et scénario, euh, scénario, quoi. Une héroïne pirate de l’espace qui a une combinaison avec cape, un mentor avec des pouvoirs magiques (dessinés à l’oscilloscope), un robot protocolaire (qui a dit « copie de Starwars » ?), un méchant qui ressemble à Méphisto dans La grande vadrouille, un Empereur dépressif, des amazones à moitié nuuuues mais en fait c’est du tissu couleur chair, un prince perdu et retrouvé (joué par David Hasselhoff !), des rebelles qui traversent les vitres en verre de la station spatiale en forme de main de la scène finale ! On ne s’ennuie pas, je vous le dis.

Mais pourquoi parle-je de ce film, que j’ai eu l’occasion de voir au cinéma, eh oui, lors d’une soirée spéciale nanars à Grenoble, un truc mémorable, jamais j’avais vu tant d’agitation dans une salle de cinéma, tout le monde connaissait les dialogues et hurlait « Daviiiiiid » ou « Caroliiiiiine » (Munroe, qui joue l’héroïne), oui, hein, pourquoi ? Ben parce que mon bento contenait une étoile. Rien que ça. Le genre fait avec des saucisses, et je vous prie de croire que c’était bon, et que ça avait la classe.

Ragoût de blettes et riz, étoile de saucisses à gauche. À droite, de haut en bas, des biscuits avoine/chocolat d'Ikea, des mini-champignons de Paris tellement cutes qu'on dirait des meringues, et deux feuilles de choux repliées sur de la vachkiri et de la pâte de saumon.

Bento du mercredi, surimi, éventails de chou et aulx

Allez allez, on se reprend, et on se refait à manger le midi – nan parce que la cantine d’entreprise c’est bon mais un poil cher quand même.

A gauche : surimi goût crabe, riz thaï couvert de sésame grillé ; deux éventails de chou blanc cru avec leurs motifs de carotte crue (vive les emporte-pièces !). A droite : quelques chips de betterave (achetées), deux aulx confits, une carotte crue cachée, un mini-Toblerone et deux quarts de pomme déguisés en scarabée.

Dimanche, je suis allée à une braderie de village. J’en suis repartie avec des cartes Magic (une folie que je regrette amèrement, parce que c’était des cartes aléatoires et que je n’ai eu que de très mauvaises choses), des fruits séchés et des aulx confits. Le vieux monsieur qui vendait les fruits était adorable, s’indignant que l’on n’ait pas goûté spontanément ses produits – on avait dit qu’on voulait lui demander l’autorisation, et il avait répondu « Moi, j’aime pas les autorisations ! Goûtez ! ». Il avait aussi du nougat, et des olives de toutes sortes, excellentes, énormes pour certaines, ainsi que des aulx confits. Tout doux et croquants, un délice. J’en ai pris un petit sachet, et pendant qu’on choisissait la demi-tonne de fruits séchés qu’on voulait , il m’a dit « Ça ne vous gêne pas que je vous l’offre ? », j’ai rougi et minaudé et accepté, pendant qu’il rigolait. Donc on s’est encore plus lâchés sur les fruits : pommes, poires (deux sortes de séchage), noix de coco, canneberges, kiwi, ananas…

Dans mon bento d’hier, il y en avait, des fruits, pis un roulé de chou et de jambon, aussi, et au moment de photographier, la batterie de l’appareil a décidé qu’en fait elle était vide – la rascale, le matin même je m’en étais servi sans problème. Je suis déception.

Ragoût de pois chiches et saucisse de Morteau

Je fais régulièrement ce que j’appelle des ragoûts, faute d’un meilleur nom, de légumes essentiellement : une base de tomates pelées, des pois chiches, des petits-pois, des carottes, et pis des épices et herbes (laurier, thym et romarin en première ligne).

Et pis là, bam, allez, soyons fous, rajoutons une saucisse de Morteau. Faisons cuire une bonne heure à feu tranquille, en remuant de temps en temps, jusqu’à épaississement des tomates.

Et là, c’est l’antidrame.

Oué, parce que je crois n’avoir jamais mangé de saucisse de Morteau aussi bonne. Elle était tendre, elle était moelleuse, elle avait partagé sa saveur avec tout l’appart tous les légumes. Je suis amoureuse.

Ce bento m'a valu des compliments de la part de mes collègues de boulot - je mangeais à mon bureau, manque de temps. A droite, le ragoût sus-décrit, à gauche, salade de chou übermoutardée (mioum), compote de pommes, chips de bananes et amandes.

Bento du mardi, galettes galettes galetteuh

Aujourd’hui, mon bento (qui m’a valu l’admiration du vice-président de ma boite =3 ) contenait un reste de galettes aux légumes, une, heu, tambouille faite de la pâte restante et de la soupe de légumes (n’a jamais voulu cuire), du chou blanc en lamelles ; et en dessert quatre petits-beurre recouverts de crème de marron et de la salade de fruits (ananas, poire, pomme, banane, raisins secs bieeeen gonflés) d’hier soir, avec quelques noix de cajou, un ptit bout de chocolat, un peu de crème, et une meringue récupérée de ma dernière virée au restaurant.

Le gateau de galettes d’hier soir dont est tiré mon « mille-feuilles »

La recette de ces galettes est très simple : de la farine, 4 oeufs, du lait jusqu’à ce que ce soit fluide, trois petites patates cuites coupées en cubes, deux carottes râpées, un demi navet long râpé et un petit oignon haché. J’ai ajouté aussi un ptit piment séché et du poivre long, mais le goût ne s’est vraiment pas pointé… Je crois que je mets trop peu d’épices – toujours peur d’en mettre trop.

Et ensuite, on fait cuire gentiment à la poêle en retournant quand le dessous est cuit, et on empile. Excellent avec un peu de sauce Savora, me fait dire l’Amoureux.