Burgers maison : egg burgers au bleu

On se fait souvent des burgers maison, ici. La plupart du temps, c’est très classique : bon steak, bon fromage, bonne salade et basta. Mais on avait envie de changer un peu, de renouer avec nos expériences burgeresques passées… et pis l’Amoureux voulait absolument tester le coup de l’œuf cuit dans le steak :D Egg burger au bleu, ouvert

Ingrédients pour 2 mangeurs (2 burgers chacun)

  • 400 g de viande de bœuf hachée
  • 2 œufs (seuls deux des quatre steaks ont bénéficié du traitement)
  • 4 buns au sésame
  • de la crème fraîche
  • 1/2 yaourt
  • du bleu (je ne sais pas trop la quantité… faire au goût)
  • du bon comté
  • ketchup

Modus operandi

Dans l’ensemble, c’est simple : il faut faire la sauce, construire les steaks, et monter le burger. Pour la sauce, faire fondre doucement le fromage dans la crème et le yaourt, le tout dans une petite casserole à feu doux. Préchauffer le four à 120°C en mode grill pour les buns. Pendant ce temps, prendre 100g de viande hachée, la façonner en boule puis l’aplatir tranquillement sur une planche avec les doigts, en rond, du centre vers l’extérieur, en retournant régulièrement le patty pour qu’il n’attache pas à la planche. Puis former un trou avec un verre, et extraire le rond central avec une petite cuillère.

Patties (non, je ne dessine pas un papillon) Mettre les buns ouverts dans le four. Couper des lamelles de fromage, préparer des feuilles de salade. Faire chauffer une poêle avec un peu d’huile, et quand elle est bien chaude, y déposer les steaks, avec moult précautions ainsi qu’une spatule, une cuillère ou tout ce qu’on trouvera pour s’aider. Dans le creux du patty, casser un œuf. Steaks en cuisson Retourner le steak quand c’est possible – ergo quand le blanc est assez cuit, ce qui n’est pas très combo avec une viande saignante, malheureusement. Steaks cuits Monter tout l’ensemble, dans l’ordre qu’il plaira à chacun. Ici, bun inférieur, ketchup, salade, comté, steak & œuf, sauce au bleu, bun supérieur. Egg burger au bleu

Verdict

J’ai pas mal hésité à poster ça, parce que pour moi ce n’est pas très réussi, du moins au niveau visuel, parce que gustativement c’est pas mal ! Cependant, peut-être que bleu et œuf n’étaient pas les meilleurs candidats : l’un *ou* l’autre aurait peut-être été mieux. Mais dans l’ensemble c’est très bon, et, bon sang, ça cale ! On avait prévu des patates rôties pour aller avec, on avait bien fait de les oublier. À noter que la cuisson de l’œuf est complexe : j’ai pu avoir un jaune coulant, mais pas mon compagnon. Comment obtenir une viande qui ne soit pas une semelle mais avec un blanc cuit et un jaune coulant, bonne question ; à investiguer.

Bentô ragoût de viande hachée

Viande hachée bien poêlée avec du maïs et des carottes, mais j’ai oublié l’assaisonnement que j’y ai mis (la photo date du 4 février). Elle recouvre de la semoule. Sur le dessus ont fondu trois délicieuses tranches de cru de Savoie.

Bentô ragoût de viande hachée

Pizza crème, tomates, poivrons et bœuf séché

L’Amoureux est arrivé un soir avec dans sa besace un paquet de fines tranches de bœuf séché. Un délice. Un délice Mary-Poppinsien, parce qu’on en a eu bien plus que ce que l’on croyait, et quand il restait trois tranches, en fait, c’était six, et la dernière s’est révélée être trois en tapon. Un délice changelin, car il y avait tellement de choses à faire avec :3

L’une d’elles que s’appellorio pizza. Le truc rapide que tu fais quand tu as une heure et demi devant toi, le plat super-sain qui tient quand même vachement bien ses calories, le paradoxe du miam.

Ici, une pâte dont la recette vient de chez Papilles & Pupilles (je gruge d’ailleurs la vaisselle : je fais la pâte dans un saladier, je l’y pétris, en prenant bien soin de réunir tous les bouts de pâte, et ensuite, d’une main je soulève le pâton, de l’autre la bouteille d’huile et je verse un peu d’huile, avant de reposer la pâte pour son heure de levage – tout est dans le poignet, t’uois ?), et une garniture mi-cuite que Top-Chef n’aurait pas renié : poivron vert et tomate coupés fin fin fin, déposés sur un lit de crème fraîche et recouverte dextrement (si, c’est un vrai mot) de tranches du bœuf dont je parle depuis tout à l’heure, genre t’as pas suivi. Ensuite, au four (préchauffé à 210°C) 15 minutes. Quinze longues minutes. Quinze. Longues. Minutes. Pendant lesquelles l’Amoureux et moi nous relayons pour « aller voir si c’est prêt, bordigaille, ça sent trop bon ». Et après, ça fait juste deux parts chacun et on est un peu déçus. Mais repus et emplis de bonne chère, c’est ce  qui importe.

Surtout du poivron, mais aussi des haricots et de la viande

Ce n’est probablement pas un ‘vrai’ chili con carne, mais c’était bon, et mince, c’est ce qui compte.

Ingrédients

pour deux personnes

  • deux steaks hachés
  • une demi-boîte de haricots rouges
  • une petite boîte de maïs
  • un poivron vert
  • un demi-piment rouge – ne me demandez pas la variété, c’est « celui qui ressemble à un poivron qu’on aurait fait pousser dans un tube »
  • deux feuilles de laurier
  • un demi-oignon
  • une demi-boîte de tomates pelées au jus
  • en accompagnement : des tortillas de blé

Modus operandi

Faire chauffer de l’huile d’olive (une cuillerée à soupe environ) dans un fait-tout. Y faire revenir le piment coupé en petits cubes, et l’oignon itou. Ajouter le poivron, en cubes aussi, on change pas une technique qui marche. On évite de se couper les doigts, soit-dit en passant.

Pendant ce temps, on aura pris soin de faire émietter la viande par quelqu’un de confiance. L’ajouter dans la casserole et remuer jusqu’à ce qu’elle ne soit plus rose. Adjoindre les tomates, éventuellement un peu de jus, et les écraser, bien mélanger. Planter les feuilles de laurier avec vigueur et détermination.

Enfin, mettre les haricots, remuer, mettre à feu plus doux et couvrir. Quand la viande est tout à fait cuite et que les saveurs se sont bien dit bonjour – penser à goûter, et surtout penser à refroidir la cuillerée ! – verser le maïs, et servir.

Ici, avec des tortillas de blé. À la base, l’idée c’est de mettre le chili dans les galettes, façon burrito mais c’était trop liquide. Alors on les a mangées ‘avec’, comme du pain.

Bento du jeudi, faux bourguignon et framboises encore

Avec mon Amoureux on s’était acheté un paquet de morceaux de bœuf qui avaient l’air sympa, et on avait envie de cuisiner au vin rouge. Juste une envie comme ça. Une première, parce que si on avait déjà goûté, on n’avait jamais fait, la cuisine au vin.

Donc notre choix s’est porté sur la confection d’un bourguignon. Et puis les choses en entraînant d’autres, joint à refaire dans la cuisine depuis deux jours = plan de travail pas vraiment dispo, bœuf commençant à approcher sa date limite = pas le temps de faire la marinade, grosse faim tout d’un coup = on droppe les deux heures de cuisson…

Au final, une viande cuite dans du vin rouge avec plein de ptits légumes (céleri, quignon de navet, tomate), plein d’aromates (laurier, thym, romarin),  pas extraordinaire parce que trop cuite pour un steak et trop peu pour un bourguignon, un peu dure mais bonne. Accompagnée de ses légumes, sa sauce un peu trop liquide au Pinot noir, sur de la semoule, cela nous a fait un bon repas.

Et il restait un morceau de viande à la fin, que j’ai émincé sans pitié et mis dans ma boite, avec le reste de semoule et des légumes.

A côté de ça, j’ai continué dans les framboises (achat coup de cœur d’un paquet surgelé, hallucinant comme 750g de framboises ça tient longtemps – je m’étonne moi-même), sur un lit de biscuits, fromage blanc, et fruits secs, avec des bouts d’ananas.

Noix de cajouuuuuu ! *o*

Burger des neiges transalpines

Les hamburgers maison, c’est bon. Là. Quand on se cantonne au steak/fromage/salade/tomate, c’est bon. Et quand on innove un peu… c’est bon. Voici les burgers (maison, donc) des neiges transalpines ! Avec du fromage bleu (bleu des neiges, officiellement, d’où le « des neiges »), et des tomates séchées (d’où le « transalpine », et accessoirement le degré de miamitude particulièrement haut).

Ingrédients

pour deux aficionados affamés (4 burgers de taille raisonnable) :

  • 400 g de viande de bœuf hachée
  • 4 buns
  • une moitié de bleu des neiges
  • 12 tomates séchées
  • de la salade iceberg
  • de la crème fraîche
  • de l’emmental

Modus operandi

Ingrédients des burgers

Ingrédients installés sagement sur la table

Zoom sur les tomates séchées

Zoom sur les tomates séchées – je me damnerais pour un truc comme ça. Oups, déjà fait.

Façonnages des pattys (steaks de viande hachée)

On coupe le paquet de viande en quatre, pour former joyeusement quatre pattys (ou steaks hachés) de 100 g chacun. Pour cela, on écrase délicatement avec le plat de la main, tout en reformant sur les côtés ; l’idée est d’obtenir un steak d’une surface respectable. Parce que les steaks de 2 cm de côté perdus au milieu du pain, c’est mal. Saisir les steaks dans une poêle chaude (avec un peu d’huile d’olive), les cuire comme on aime.

Fromages et tomates séchées

Pendant ce temps on aura tranché (ou fait trancher =P) les deux fromages finement. Les tomates seront laissées telles quelles (dans le bocal, ce sont des moitiés). Éventuellement, on peut les aplatir un peu si elles se sont repliées. Et allumé le four à 60°C pour réchauffer les buns. Oui, la chronologie de cette recette laisse un peu à désirer.

Emmental fondant tranquillou sur les steaks

On éteint le feu sous les steaks, et on dépose des tranches d’emmental, qui fondront dans la chaleur résiduelle. Tous les éléments sont en place ! Passons au montage.

Crème sur les buns

Bun crémé et poivré

On verse deux cuillerées à café de crème sur les buns inférieurs, que l’on étale un peu. On poivre si l’on veut. Puis on met dans l’ordre sur le bun inférieur le fromage bleu, le steak avec l’emmental fondu, trois morceaux de tomate séchée, des morceaux de salade, et le bun supérieur.

Burger en cours de montage, tomates en place

Burger en cours de montage, salade en place

Burgers entièrement montés

Et voilà ! La tenue en main est bonne, une seule main suffit. Il ne se délite pas lorsque croqué (si ce n’est quelques bouts de salade séparatistes). Et ce goût, nom de nom ! Le fromage bleu est présent à chaque instant, car délicieusement fondu sous le steak, sur toute la surface du bun. Les tomates se font sentir de temps à autre, juste comme il faut. L’extase. Rhah. A noter que les tomates sortant d’un bocal d’huile, cette dernière avait bien diffusé dans tout le burger, et jouait le rôle d’humidificateur de pain sans en altérer le goût ni le rendre « huileux ». Bref, une réussite incontestée, selon deux cobayes ayant ingurgité deux échantillons chacun.

Burger entamé

Les plus perspicaces auront remarqué que les tomates se trouvent au-dessus de la salade sur cette photo : en effet, lors de la première fournée, l’ordre était celui-ci, et il s’est avéré pertinent d’inverser car les tomates ne tenaient pas en place (tu m’étonnes, coincées dans un bocal depuis des semaines, elles étaient hyperactives les petiotes).