Butin de retour de foire

Oué, le miam c’est une bataille, souvent. Bon, d’accord, je n’ai pas combattu bravement, techniquement, c’est-à-dire que j’ai un peu soudoyé les marchands avec des sous au lieu de les piller. Personne n’est parfait.

Donc là, c’était la Foire de Savoie, grand’messe des entreprises savoyardes, où celles-ci présentent leur production : miel, confitures, motoculteurs, jacuzzi, foie gras, ciseaux-à-7-lames-pour-les-herbes, site web, tupperwares©, huile d’olive et vins en tous genres…

L’association artichauts et amandes est très surprenante et c’est une vraie réussite : on goûte vraiment l’artichaut, sa douceur, son sucré et son amertume, sa texture  – et ses fils -, et dans le même temps on sent l’amande, son goût huileux, crémeux, son toucher un peu grumeleux, et son sucré particulier. Je sens que du pain va venir plus souvent à ma table ces temps-ci.

La crème de pistaches est une tchuerie. Même l’Amoureux qui « d’habitude, n’aime pas la pistache » a insisté pour qu’on prenne le gros pot.

La confiture kiwi/citron vert, c’est de mon côté qu’était le « moué, bon, le kiwi cuit s’pas mon truc », et ben c’est très bon !

Les petites perles de vigne sont étonnantes : ce genre de petites choses est le plus souvent croquantes, et celles-ci sont moelleuses, car les raisins secs sont réhydratés et la couche de chocolat est fine.

Le pesto de tomates et thon est bien bon, mais je l’ai peu goûté – je dois avouer que la crème d’artichauts avait ma préférence et que j’ai préféré me resservir de cette dernière.

Pas goûté du tout, le gâteau de noix, mais rien qu’à la vue et au toucher, il sera bon. J’ai dit. Hugh.

(pis j’ai goûté un vin blanc extra, même pour moi qui n’aime pas le goût de l’alcool, mais il ne se vendait que par cartons de 12 bouteilles et c’était pas combo avec notre budget, tristesse et déréliction)

Bento du mardi, crozets !

Les crozets, ce sont de minuscules pâtes carrées, souvent au sarrasin (et le correcteur auto de WordPress ne les connaît même pas, quel inculte), ça fond sous la langue tout en étant d’une mâchabilité fort plaisante (oué, mâchabilité n’est pas un vrai mot).

Dans ma boîte, j’ai caché artichauts et tomates séchées sous une couche de crozets, eux-même recouverts d’Abondance (un fromage ressemblant au comté) ; à droite, salade verte, reste rachitique de pommes et de céleri-branche, noix (prélevées sur une pizza, ça c’est de la récup de compèt’), et une petite boîte de sauce : vinaigre balsamique et huile d’olive offerte par mes parents, très parfumée, sentant presque le vin, c’est étonnant comme elle est fruitée ! Quelques morceaux d’ananas dans une coupelle de silicone, et des cookies (hors champ), et me voilà parée !