Tarte PPÉC

Oui non, c’est moche comme nom, en fait.

À la base c’était pour faire référence aux différentes itérations des tourtes PPCC – petits pois carotte citron. Pis là j’avais juste une boîte de petits pois sans carottes. Mais du citron, ouf. Et des épinards frais en pagaille. Pis je voulais faire une version sans les 5 (!) œufs…

Donc en fait c’est pas du tout la même chose. Mais bon.

Donc, tarte Petits Pois Épinards Citron.

Ingrédients

  • 1/3 de grosse boîte de petits pois (environ 200g)
  • le zeste d’1 citron (non traité)
  • une pâte feuilletée (moi je l’ai achetée parce que je suis feignasse)(yaka voir la fréquence de mise à jour de ce blog)
  • une brassée d’épinards en feuille (environ 500g crus)
  • 400g de tofu soyeux
  • sel, poivre
  • un bel oignon

Modus operandi

  1. Hacher finement l’oignon, et le mettre à revenir tout doux dans une cuillerée à soupe d’huile d’olive (et dans une poêle ou une casserole, bien entendu). Il ne doit pas brunir, tout au plus colorer.
  2. Laver rapidement les épinards, couper leur queue (ne pas jeter ! micro-recette plus bas), et les lancer tels quels dans une poêle à sec sur feu doux. Bien surveiller, et retourner souvent. C’est vraiment histoire de les précuire, et c’est très rapide !
  3. Préchauffer le four thermostat 200°C.
  4. Zester le citron. Moi j’ai utilisé une râpe à main toute simple, une microplane fera sûrement des miracles, et un économe suivi d’un hachis au couteau sera très bien aussi. C’est pas de la pâtisserie, on a droit à faire approximativement :3
  5. Mettre le tofu soyeux dans une jatte avec le zeste, et battre avec un fouet à main. Les recettes de quiche au tofu que j’avais trouvées parlaient de le passer au blender, je n’avais aucune envie de laver mon blender après coup, et un peu d’huile de coude ne me fait pas peur. Et il ne faut pas que ça vous fasse peur non plus ! Il faut juste battre jusqu’à une consistance moelleuse, et plus trop granuleuse.
  6. Étaler la pâte dans un moule à tarte de votre choix.
  7. Verser les oignons dans l’appareil à tarte, bien mélanger. Puis les petits pois, bien mélanger. Puis les épinards, essayer de bien mélanger.
  8. Verser l’appareil sur la pâte, et replier légèrement les bords si besoin. Perso, j’aime bien faire des petits plis, tous dans le même sens, j’ai l’impression de faire de la grande cuisine (hum).
  9. Laisser cuire 30 minutes environ.

Verdict

Dans ma première recette de tourte PPCC j’avais précisé « le zeste d’un quart de citron », et je trouvais bien peu. En effet, un citron entier c’est… plus… comment dire, goûtu. Mais c’est excellent !

Cette version végétalienne est très sympa – même si complètement différente, à cause des épinards.

Ça se réchauffe bien, et ça se mange avec de la salade, du sésame, ou ce qu’on veut.

Petits fondants végétaliens à la fleur d’oranger

Petits gâteaux fondants végétaliens, avec fleur d'oranger et cannelle

Hop, un petit article en loucedé, une recette déjà présentée sur le Basilic, mais cette fois plus fidèle à l’originale puisqu’entièrement végane. Pour rappel elle se basait sur le Fondant végétalien au chocolat de Tiuscha.

Ici on a donc de petits fondants tout mimis, fleur d’oranger et cannelle – bon ok, surtout fleur d’oranger, avec du lait de soja à la place du lait d’amandes, beaucoup moins de sucre et pas de chocolat. Je n’ai pas noté les proportions (en gros j’ai tout doublé pour en faire beaucoup, mais je n’avais pas assez de lait de soja, donc il y en a à peu près 600mL), je fais comme souvent au ressenti. Oh, et j’ai oublié la poudre à lever, ce qui donne donc des gâteaux assez… denses ! Mais perso j’adore ça.

Moussoyka

20150720 Moussoyka

Je ne peux pas croire qu’on n’ait pas déjà fait ce jeu de mot. Enfin moi je ne trouve rien sur le net. Alors voilà, j’invente ! La moussaka, comme chacun sait, est un plat grec à base d’aubergines, de sauce tomate, de viande d’agneau et de béchamel. Or, je ne mange plus de viande depuis quelques temps. Mais j’aime les aubergines, et j’avais envie de varier, j’avais surtout envie de tester aubergines + protéines de soja texturées :D Donc, « moussoyka ».

Bon, comme je ne fais de toute façon jamais rien comme c’est écrit, faire frire les aubergines c’était hors de question : déjà, il fait trop chaud, ensuite, ya marqué feignasse sur mon front. J’assume. On va dire que c’est un gratin d’aubergines, mon truc. (et j’ai quand même sué dans ma cuisine pendant trois quarts d’heure, je suis la logique incarnée)

Ingrédients

  • 3 aubergines
  • 1/2 grosse boîte de tomates pelées avec jus
  • 2 gousses d’ail
  • 3 feuilles de laurier
  • du thym
  • 1 cube de bouillon (à peu près 1 demi-litre de bouillon)
  • 4 belles poignées de protéines de soja texturées (ci-après dénommées PST)

Modus operandi

Il y a trois préparations presque parallèles : les aubergines, qui cuisent à la vapeur ; la sauce tomate, qui sera agrémentée des PST quand elles auront gonflées dans le bouillon ; la sauce « béchamel » utilisant ledit bouillon.

Couper les aubergines en tranches d’un demi-centimètre, les faire cuire à la vapeur de la manière qu’il vous plaira.

Pendant ce temps, faire bouillir de l’eau, à peu-près un demi-litre, y délayer un cube de bouillon et y verser les PST pour qu’elles gonflent. Le plus efficace serait de garder l’eau en ébullition, moi j’ai fait au plus simple : comme j’ai une bouilloire électrique, j’ai mis l’eau bouillante dans un grand bol et j’ai fait le mélange dedans.

Couper l’ail en petits morceaux, le faire revenir quelques instants dans de l’huile d’olive dans le fond d’une casserole. Ajouter les tomates, écraser un peu l’ensemble. Ajouter thym et laurier, baisser le feu afin d’avoir un frémissement constant et remuer régulièrement.

Quand les PST sont bien gonflées (5 à 10 minutes), les ajouter – sans le bouillon – dans les tomates.

Dans une autre casserole, faire un roux à base d’huile d’olive et de farine (un peu comme fait Clea), puis une simili-béchamel en ajoutant le bouillon. Bon, j’avoue, ça ne marche pas très bien, ça n’a pas épaissi des masses. Il faudra que je me renseigne sur le phénomène : puisque ça marche avec du lait de soja, ce n’est pas lié aux protéines du lait de vache.

Puis assembler : une couche d’aubergines, une de sauce, recommencer jusqu’à épuisement des stocks, et recouvrir de simili-béchamel. Tout est déjà cuit, donc le passage au four est essentiellement une formalité : je conseille de n’utiliser que le grill si toute la préparation est encore chaude et que les mangeur⋅se⋅s attendent en mordant leur fourchette.

20150720 Moussoyka, une part

Verdict

Pas mal pour une improvisation ! J’ai essayé de faire ce plat végétalien, d’où le remplacement du lait par le bouillon. Je crois que j’aurais préféré avec – en tout cas pour l’instant. Mais c’est vraiment bon : l’aubergine est fondante à défaut d’être grillée, la sauce est bien assaisonnée, les PST donnent à l’ensemble une mâche agréable !

Glaces au sirop

Il fait chaud, ici. Beaucoup. Une petite glace, ça fait toujours du bien. L’idée, c’était de faire quelque chose de très simple et rafraîchissant : du sirop et de l’eau, un rien de bricolage, et hop, au congélateur !

20150720 glace au sirop

Ingrédients

  • sirop (ici framboise et menthe)
  • eau

Matériel

  • des petits pots
  • de quoi faire un manche (ici des piques en bambou)
  • du papier et des ciseaux

Modus operandi

Mélanger l’eau et le sirop, en mettant un peu plus de sirop que d’habitude, car le froid a tendance à inhiber les papilles et on sent moins les goûts. Verser dans les pots.

Découper des carrés (ou des ronds, des fleurs, des ratons-laveurs, la forme que vous voulez mais il faut que ça soit plus grand que le diamètre du pot) dans le papier, percer un trou au milieu. Y glisser les piques pour le manche et poser sur les pots. Mettre au congélateur au moins deux heures.

Pour démouler, le plus efficace est de passer brièvement le fond du pot sous l’eau chaude, tapoter et tourner le manche – pas trop fort, hein.

‘Fait plus agréable, maintenant, n’est-ce pas ?

Salade du soir

Salade du soir

Nous avons une quantité phénoménale de salade verte (une par semaine) alors que nous n’en sommes pas de grands mangeurs. Donc on essaie de se pousser à faire de grosses salades composées régulièrement. Et quand le frigo est tellement plein qu’on ne peut pas se permettre d’y ajouter une jatte, on fait les mélanges directement dans l’assiette :D

Ici, dans l’ordre, on a donc :

  • de la salade verte
  • des betteraves crues râpées
  • des carottes râpées
  • des petites patates nouvelles
  • du maïs
  • des petits pois mange-tout que c’est une merveille ces machins, 15 minutes à la vapeur, pas plus, ça fond dans la bouche
  • des oignons frits, pour ajouter du croquang’
  • du sésame. Plein.

Avec une sauce toute simple : moutarde, vinaigre balsamique, huile de noisette et huile d’olive.

Avec ça, j’ai plus faim, mais j’en reprendrais bien… ce sera dans la boîte pour demain, soyons raisonnables :3

Bentô des beaux jours

Bentô steak de soja, riz, betterave, chou

Les beaux jours reviennent, est-ce que les bonnes habitudes aussi ?

Nouveautés depuis la dernière fois (le post sur l’huile d’olive ne compte pas vraiment) :

  • j’ai un boulot ! (et je l’aime)
  • auquel je vais en vélo le plus souvent possible (ça varie entre 0 et 4 fois par semaine, à peu près 7km par trajet, wouhou !)
  • je me dirige doucement mais décidément vers le végétarisme. Pour des raisons philosophiques essentiellement – je ferai peut-être un article dessus si ça vous intéresse. Pour l’instant ça va, la viande ne me manque pas trop (mais les magrets séchés laissés par les potes dans le frigo me teasent, et je n’ai pas encore pu renoncer aux sublimes sushi de notre resto préféré).

Dans mon joli bentô aujourd’hui il y avait, de haut en bas et de gauche à droite :

  • une demi-betterave cuite à la vapeur
  • du chou blanc
  • une petite sauce citron, huile d’olive et gelée de menthe
  • un steak de soja
  • du riz
  • quelques pois chiches

Le steak de soja, je ne connaissais pas du tout. Pour moi, manger végé ne veut pas dire remplacer la viande par du tofu (il faudra que je vous retrouve cette publicité – pour du jambon – qui mettait en scène un jeune en rebellitude devant le végétarisme de ses parents). Cela fait bien longtemps que je connais et pratique les associations céréales/légumineuses, et je suis en train de tester plein de recettes de burgers à base de haricots, pois cassés, etc. Mais le soja, j’ai peu utilisé. Et bien c’est pas mal ! Une texture ressemblant un peu à une terrine de poisson, un peu sèche, friable mais qui se tient. Au niveau du goût, ben, ça a surtout le goût de ses ajouts, ici des « fines herbes ».

Bon, par contre, riz grillé plus steak sec, même si c’est bon, ça aurait mérité une sauce, un truc crémeux et doux.

C’était un paquet de deux steaks, et le précédent a été dévoré dans un ptit pain avec mâche, roquette, oignons confits et sauce à pickles lors de notre dernière séance de jeu de rôle :D

Carottes rôties au fenouil

Carottes rôties au fenouil

Ingrédients

  • 5 belles carottes
  • 2 feuilles de laurier
  • une dizaine d’inflorescences de fenouil
  • huile d’olive

Modus operandi

Éplucher les carottes, les couper en deux dans le sens de la longueur, puis encore en deux (pour faire des quarts de carottes)(des quart’ottes)(pardon), et enfin en bâtonnets de 3 à 5 cm de longueur. Les placer dans une petite poêle.

Verser un filet d’huile d’olive et un peu d’eau, un quart de petit verre. Ajouter deux feuilles de laurier, et le fenouil. Quand je parle d’inflorescences, c’est la partie terminale, l’ombellule. Sur l’image suivante, c’est entouré en rouge.

Foeniculum vulgare, ombellule mise en valeur

Source de l’image : Foeniculum vulgare chez Wikimedia Commons

Remuer et laisser cuire à feu doux – je n’ai pas mesuré le temps, désolée, un quart d’heure peut-être. Remuer de temps en temps pour éviter que ça ne brûle. Moi je n’y ai pas échappé…

Verdict

Des carottes ultra-moelleuses sans être molles, un peu caramélisées, avec un goût subtil de fenouil (si on veut du moins subtil, on peut croquer dans les ombellules), aussi bon chaud que froid. À refaire !

À noter que le laurier est complètement inutile ici, il sera plus intéressant dans du riz pour accompagner, par exemple.

Tartines de déménagement

Depuis quelques jours, nous avons déménagé. Quittant un logement lugubre dans une maison de village, nous allons dans un immeuble au milieu d’un grand parc très vert et plein de chats, de merles et de voisins trèèèès tranquilles puisque c’est un cimetière. Et l’appartement est lumineux.

Et donc, depuis quelques jours, nous vivons dans un champ de cartons – incroyable tout ce que l’on peut accumuler, même en ayant fait un tri au préalable. 86 cartons, sans compter les sacs et les meubles. Gni.

Et donc… je fais un peu avec les moyens du bord, et la menthe apportée par les parents de l’Amoureux pour le taboulé-récompense pour les copains qui étaient venus nous aider à emménager.

Tartines tomates

Ingrédients

pour une personne

  • une demi-flûte
  • une demi-tomate
  • 4 feuilles de menthe
  • de l’huile d’olive
  • du jus de citron

Modus operandi

Couper le pain en deux dans le sens de la longueur et le poser sur une plaque de four. Hacher la tomate en petits dés et la déposer sur le pain. Ciseler la menthe et la disposer sur la tartine.

Enfourner 10 minutes à 160°C.

Au sortir du four, faire couler un filet de très bonne huile d’olive et une giclée de jus de citron. Écouter chanter le citron en ébullition instantanée sur la tartine brûlante mais dévorer ladite tartine quand même.

(on peut remarquer de la moutarde sous la tomate dans la photo, c’était le premier essai et ça n’a pas été concluant ; je n’ai pas refait de photo après coup)

Soupe aux herbes et tofu

Soupe d'herbes et tofu

En plus du panier de légumes (qui était d’ailleurs bien plus feuilles que légumes, avec blettes géantes, épinards à foison et deux méga-salades), on avait pris un sachet d' »herbes à soupe » : des fanes, des ptits bouts de blettes, des feuilles d’épinard un peu moches, du persil, des longues feuilles non-identifiées (plantain peut-être ?)… Hop, tout ça a fini coupé en deux rapidos à la main dans un faitout à moitié plein d’eau, avec oignon et gingembre, et jolis cubes de tofu.

Ingrédients

  • à peu près 200g d’herbes en tout genre
  • un pouce de gingembre
  • un oignon
  • 200 g de tofu

Modus operandi

Rompre à la main les feuilles si elles sont trop grosses. Éplucher le gingembre à la cuillère, le couper en tout petits morceaux. Hacher l’oignon.

Tout mettre dans un faitout, mettre de l’eau presque à couvert. Apporter à ébullition puis laisser à feu doux jusqu’à cuisson idéale. À peu près un quart avant la fin de la cuisson, ajouter le tofu coupé en dé.

Rectifier l’assaisonnement et servir bien chaud.

Gâteau d’énergie

Gâteau d'énergie

Je veux pas faire ma chauvine, mais les américains et leur manie de compter en cups, c’est agaçant. J’avais trouvé une chouette recette d’energy bars avec seulement trois ingrédients et il me tardait de l’essayer. Le truc était simple : 1 cup de noix diverses, 1 de dattes, et 1 de fruits séchés. Sauf que les cups sont des volumes, et que les différents ingrédients n’ont pas la même densité.

Et que moi en guise de noix j’avais des amandes. Beaucoup plus dense, les amandes, on dirait.

Donc j’ai eu beau mixer, et ajouter plein de dattes, c’est resté des grosses miettes poisseuses, sans s’amalgamer (un peu au fond, c’est tout). Hop, action réaction, je suis pas du genre à jeter les échecs, nan, je les recycle. En gâteau. Après tout, c’est un mélange de fruits séchés, frais et oléagineux, le truc parfait pour sucrer et donner du goût.

C’est parti dans un gâteau à la compote dont j’ai ôté tout sucre, vu que les dattes et les fruits séchés allaient l’apporter, et moins de gras, puisque c’était blindé d’amandes.

Ingrédients

Le mélange (the almond must flow)

  • à peu près 150 g d’amandes
  • environ 200 g de dattes dénoyautées
  • le même volume d’amandes de raisins et abricots secs

La pâte

  • 400 g de farine (350 de froment et 50 de petit-épeautre pour compléter)
  • 4 cc de poudre à lever
  • 400 g de purée de fruits (ici de la compote de pommes)
  • 100 g d’huile d’olive

Modus operandi

Préchauffer le four à 160-180°C.

Mélanger tous les ingrédients de la pâte, ajouter deux tiers du mélange. Verser dans un moule à gâteau chemisé (personnellement, j’utilise un moule à cake et du papier sulfurisé). Ajouter le reste du mélange en répartissant bien pour faire une croûte, et en tassant un peu.

Cuire pendant 50 minutes à peu près.

Rappel : ce gâteau n’est jamais complètement cuit, et chaud, il échouera systématiquement au test du couteau.

Verdict

Toujours aussi moelleux et aussi « pas cuit », avec un léger croquant dû aux amandes, pas mal, pas mal :3 Très bon avec du yaourt nature.