Salade aux mille figues

Salade aux mille figues J’ai passé une semaine chez mes parents, et nous avons fait une chouette ballade dans la colline. Nous en avons profité pour ramasser des figues – 4 sortes ! – , et comme nous avons un peu tardé (laisse pas traîner ta figue si tu veux pas qu’elle – heum pardon), il a fallu faire une salade en vitesse, et certaines des figues ont dû être cuites.

Ingrédients

  • figues de toutes sortes
  • grenade
  • amandes
  • raisins frais

Modus operandi

Laver les figues, couper celles qui sont abîmées et trop grosses, et les laisser compoter tranquillement, sans rien. Réunir les autres, couper celles qui sont trop grosses, et mettre dans un joli saladier. Placer les amandes dans une petite casserole, couvertes d’eau, et laisser frémir pendant dix minutes environ, puis les monder. C’est facile, on pince d’un côté et *plop* ça sort – faut juste faire attention à rattraper l’amande. Ajouter les amandes dans le saladier. Égrainer la grenade, ajouter dans le saladier. Laver le raisin, éventuellement couper les grains s’ils sont trop gros, et ajouter dans le saladier. Les figues sont cuites, les ajouter dans le saladier.

Verdict

Nul besoin de sucre, de miel, de citron, les fruits apportent tout eux-mêmes. C’est la force de cette salade, simple et variée, et pas mal de saison :3 (la grenade a été cueillie sur l’arbre chez des amis, et je crois bien que les raisins venaient de la vigne qui grimpe le long de l’escalier du jardin chez mes parents).    

Le retour du gratin de folie (épisode nostalgie)

Je fouinais paisiblement dans mon appareil photo quand plusieurs d’entre elles m’aperçurent, se jetèrent à mes pieds en pleurant « Tu m’as pas mis, dis ! Tu m’as pas publiée ! Moi j’étais un chouette bento ! Et moi, moi, moi tu as parlé de moi mais on m’a jamais vu ! Et moi, et-« . J’ai refermé vite fait l’appareil. Et repris mon souffle.

Diantre. De « vieilles » images, illustrant un passé déjà loin derrière nous. Le fonctionnement en timeline du blog est terrible : on peut éventuellement éditer de vieux articles (hint, hint), mais il faut une raison valable pour poster des photos oubliées.

Je crois que le fait de retrouver des photos du gratin de foliiiiie en est une.

« Viens plus près. »

« Plus près. »

« Bien. Très bien. Très- hé, veux-tu lâcher cette fourchette. « 

Oui, le gratin de folie parle. Et fort bien. Il était fort bon. Courge, pommes de terre, fanes de radis, jambon et fromage. Yihaa.

La prochaine fois, je mettrais divers bentos qui furent dévorés sans laisser de trace. Littéralement.

Faire cuire le riz sur une plaque électrique

Il y a des années, j’ai appris de mon père une manière de cuire le riz, atypique à l’époque  – je n’ai depuis rencontré que deux  personnes qui utilisaient cette technique –  mais qui rappellera aux possesseurs de cuiseur à riz leur méthode, excepté qu’elle se fait sans cuiseur à riz =D Cette recette est très simple : laver le riz à l’eau claire (étape que je zappe de plus en plus, la flemme, et le fait que j’aime le riz collant, aidant), puis le mettre dans une casserole et ajouter 1,5 volume d’eau froide pour 1 volume de riz. Saler, placer sur feu fort. Lorsque le riz bout, très vite baisser le feu, le mettre très doux, intercaler un diffuseur de chaleur si vous avez. Laisser cuire une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que le riz ait absorbé toute l’eau.

Cependant cette méthode devient plus délicate sur plaque électrique : en effet, les plaques électriques mettent du temps à chauffer, ainsi qu’à refroidir. Donc le riz cuit trop fort plus longtemps si on se contente de baisser la température de la plaque sur laquelle est la casserole.

Donc actuellement je change carrément la casserole de plaque, afin que la cuisson douce le soit vraiment. Cette tactique a l’inconvénient de perdre la chaleur de la première plaque, puisque même en l’éteignant elle continuera à diffuser… et je n’ai pas encore atteint la maîtrise de la cuisson au point de savoir quand éteindre le feu sous le riz en passe de parvenir à l’ébullition.

Je travaille désormais à une nouvelle méthode, pas encore totalement au point : enlever complètement du feu quand le riz atteint l’ébullition, et laisser la chaleur résiduelle du système fermé de la casserole cuire le riz. C’est plus long mais on n’utilise qu’une seule plaque. Et pendant ce temps, la plaque éteinte continue de dilapider son énergie. Pas encore au point, je vous dis.