Bentô semoule et soupe de paupiettes

J’ai déjà parlé des multiples vies des paupiettes. Mais qu’advient-il du vin dans lequel ont cuit les paupiettes, quand la viande a été mangée ? Nous avions fait deux de ces merveilles avec du vin blanc, de la verveine (initiative de l’Amoureux) et des raisins secs, et le liquide restant, parfumé de jus de viande, on n’allait tout de même pas le jeter ! Donc nous y avions mis des carottes en lamelles, des pommes de terre en tranches et des fanes de navets nouveaux (oui, le panier surprise de la Ruche cette semaine contenait des navets nouveaux, au goût piquant et pourtant si fin, je les ai mangés crus tellement ils sont bons).

Mais dans mon bentô, je ne pouvais pas mettre de liquide, il n’est pas hermétique. Donc j’ai déposé une couche de graine de couscous, et ai versé dessus la soupe froide, et ai laissé gonfler toute la nuit. Au lendemain, le bouillon gras et parfumé avait imprégné la semoule, c’était excellent. J’ai rajouté en plus un peu de beurre d’escargot sur les légumes (oh, c’est l’hiver, hein, ‘fait froid, faut manger un peu gras).

Bentô soupe de paupiettes et semoule Avec ça, un demi-navet nouveau, deux feuilles de chou blanc renfermant de l’emmental pour l’une et du fromage de chèvre pour l’autre, deux madeleines, une clémentine, du chocolat noir aux framboises et un raton-laveur. Qui s’est barré avant que je prenne la photo, le sagouin.

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