Salade aux mille figues

Salade aux mille figues J’ai passé une semaine chez mes parents, et nous avons fait une chouette ballade dans la colline. Nous en avons profité pour ramasser des figues – 4 sortes ! – , et comme nous avons un peu tardé (laisse pas traîner ta figue si tu veux pas qu’elle – heum pardon), il a fallu faire une salade en vitesse, et certaines des figues ont dû être cuites.

Ingrédients

  • figues de toutes sortes
  • grenade
  • amandes
  • raisins frais

Modus operandi

Laver les figues, couper celles qui sont abîmées et trop grosses, et les laisser compoter tranquillement, sans rien. Réunir les autres, couper celles qui sont trop grosses, et mettre dans un joli saladier. Placer les amandes dans une petite casserole, couvertes d’eau, et laisser frémir pendant dix minutes environ, puis les monder. C’est facile, on pince d’un côté et *plop* ça sort – faut juste faire attention à rattraper l’amande. Ajouter les amandes dans le saladier. Égrainer la grenade, ajouter dans le saladier. Laver le raisin, éventuellement couper les grains s’ils sont trop gros, et ajouter dans le saladier. Les figues sont cuites, les ajouter dans le saladier.

Verdict

Nul besoin de sucre, de miel, de citron, les fruits apportent tout eux-mêmes. C’est la force de cette salade, simple et variée, et pas mal de saison :3 (la grenade a été cueillie sur l’arbre chez des amis, et je crois bien que les raisins venaient de la vigne qui grimpe le long de l’escalier du jardin chez mes parents).    

Bentô au riz multiple

Comme souvent chez moi, les plats sont des chats – aux multiples vies, donc. Il y eut du chou-fleur un jour, du canard confit un autre, et du riz un troisième, qui recueillit les restes des deux autres. Et le surlendemain, un ajout de haricots rouges et de petits pois vint compléter le mélange.

Bento riz aux multiples vies
Mélange de riz aux légumes et esprit de canard à gauche ; chou-rave, tranche de Saint-Genix.

Bentô riz caramel

La veille au soir, c’était saumon mi-cuit, mariné une heure dans le sirop d’érable (pas d’article, car aucune photo valable). Pendant que le saumon mi-cuisait, donc, j’ai fait réduire la marinade, et l’ai additionnée de citron et de crème sur la fin – au pif, comme souvent. Il en restait après, ainsi que du riz : la base du bentô était toute trouvée.

À gauche, surimi, meule de la Dent du Chat, purée de marron non sucrée avec abricot sec, concombre ; riz et sauce caramel.
À gauche, surimi, meule de la Dent du Chat, purée de marron non sucrée avec abricot sec, concombre ; riz et sauce caramel.

Bentô de quand il fait froid

Je sais pas chez vous, mais ici ça commence à cailler sévère (cet article a une semaine, aujourd’hui il a neigé #jdçjdr). Dans ma boîte : un reste de tortellini chapelure jambon cru et parmesan sur un lit de carottes vapeur avec crème et jus de citron ; un morceau de chou-rave *o*, une tranche de Saint-Genix et un peu de purée de marron.

Les tortellini, parlons-en, tiens. Alors que d’habitude l’Amoureux et moi-même sommes attentifs aux ingrédients, ici nous n’avions pas regardé, hypnotisés par le packaging chatoyant et la mention « jambon cru » (insérer ici une image de zombie). Plus tard, l’odeur émanant du paquet nous a fait dire « ah oué, ça sent bien le jambon, quand même », et le goût était quand même pas mal. Mais quand on regarde les ingrédients… Dans la farce, le premier est « chapelure ». Humf. Enfin, ils sont honnêtes, les proportions de jambon cru et de parmesan sont notées en clair : respectivement 2,5% et 0,9%. Paie tes pâtes « saveur jambon ». Pour de la truffe, j’aurais rien dit, mais là… Donc voilà, les tortellini Panzani, ben, beuh, un peu. Là. Je dénonce. Trop ouf. (mais sinon, avec crème, citron, et carotte, ça rend bien)

Bento tortellini
À gauche, tortellini décevants sur lit réconfortant de carottes, crème et citron ; à droite, tranche de Sain-Genix, purée de marrons non sucrée, demi-chou-rave.

Chou-rave solitaire sauté

Quand mon Amoureux travaille tard, je mange seule ;_; Mais j’en profite pour expérimenter. Là, un chou-rave (hiiiiii) vieillot, sauté avec un oignon et des graines de sésame et de lin dans de la graisse de canard (hiiiiiii). Tout simple, pas trop long : feu fort pour blondir l’oignon, puis feu moyen couvert en remuant de temps en temps. Chou rave sauté

Burgers maison : egg burgers au bleu

On se fait souvent des burgers maison, ici. La plupart du temps, c’est très classique : bon steak, bon fromage, bonne salade et basta. Mais on avait envie de changer un peu, de renouer avec nos expériences burgeresques passées… et pis l’Amoureux voulait absolument tester le coup de l’œuf cuit dans le steak :D Egg burger au bleu, ouvert

Ingrédients pour 2 mangeurs (2 burgers chacun)

  • 400 g de viande de bœuf hachée
  • 2 œufs (seuls deux des quatre steaks ont bénéficié du traitement)
  • 4 buns au sésame
  • de la crème fraîche
  • 1/2 yaourt
  • du bleu (je ne sais pas trop la quantité… faire au goût)
  • du bon comté
  • ketchup

Modus operandi

Dans l’ensemble, c’est simple : il faut faire la sauce, construire les steaks, et monter le burger. Pour la sauce, faire fondre doucement le fromage dans la crème et le yaourt, le tout dans une petite casserole à feu doux. Préchauffer le four à 120°C en mode grill pour les buns. Pendant ce temps, prendre 100g de viande hachée, la façonner en boule puis l’aplatir tranquillement sur une planche avec les doigts, en rond, du centre vers l’extérieur, en retournant régulièrement le patty pour qu’il n’attache pas à la planche. Puis former un trou avec un verre, et extraire le rond central avec une petite cuillère.

Patties (non, je ne dessine pas un papillon) Mettre les buns ouverts dans le four. Couper des lamelles de fromage, préparer des feuilles de salade. Faire chauffer une poêle avec un peu d’huile, et quand elle est bien chaude, y déposer les steaks, avec moult précautions ainsi qu’une spatule, une cuillère ou tout ce qu’on trouvera pour s’aider. Dans le creux du patty, casser un œuf. Steaks en cuisson Retourner le steak quand c’est possible – ergo quand le blanc est assez cuit, ce qui n’est pas très combo avec une viande saignante, malheureusement. Steaks cuits Monter tout l’ensemble, dans l’ordre qu’il plaira à chacun. Ici, bun inférieur, ketchup, salade, comté, steak & œuf, sauce au bleu, bun supérieur. Egg burger au bleu

Verdict

J’ai pas mal hésité à poster ça, parce que pour moi ce n’est pas très réussi, du moins au niveau visuel, parce que gustativement c’est pas mal ! Cependant, peut-être que bleu et œuf n’étaient pas les meilleurs candidats : l’un *ou* l’autre aurait peut-être été mieux. Mais dans l’ensemble c’est très bon, et, bon sang, ça cale ! On avait prévu des patates rôties pour aller avec, on avait bien fait de les oublier. À noter que la cuisson de l’œuf est complexe : j’ai pu avoir un jaune coulant, mais pas mon compagnon. Comment obtenir une viande qui ne soit pas une semelle mais avec un blanc cuit et un jaune coulant, bonne question ; à investiguer.

Salade océane de l’Amoureux

Une salade toute simple, fraîche et complète, faite par l’Amoureux (il ne veut pas le reconnaître, cette andouille). Salade océane de l'Amoureux

Ingrédients pour 2 bons mangeurs

  • 2 pamplemousses
  • 2 avocats
  • 1/2 concombre
  • 100 g de crevettes
  • 1 boîte de chair de crabe
  • 1 yaourt
  • jus de citron
  • ketchup
  • quelques feuilles de salade verte

Modus operandi

Couper les pamplemousses en deux, de la manière classique, et évider chacun des compartiments. Boire le jus, 1) ça rendrait la sauce trop liquide, 2) c’est simplement trop bon. Couper les avocats en deux, puis encore en deux, et leur retirer la peau. Les couper en lamelles pas trop fines. Éplucher le concombre, le trancher en quatre, et faire des lamelles. Joyeusement mélanger les légumes avec les crevettes et le crabe dans une jatte. Dans un bol à part, assaisonner au goût le yaourt avec le citron et le ketchup. Disposer les feuilles de salade dans les assiettes, placer de belles cuillerées de mélange dessus, et finir avec un peu de sauce. Ici, pour décorer, nous avons ajouté deux à trois jolis morceaux de surimi (ceux qui font semblant que c’est du vrai poisson)(et en plus c’est bon).

Verdict

C’est un très beau mariage ! L’acidité du pamplemousse vient relever la fadeur douce de l’avocat, les crevettes arrondissent le concombre, qui, lui, rafraîchît l’ensemble, le crabe apporte une texture pelucheuse, la sauce, nappant le tout, donne un peu de sucré grâce au ketchup… Vraiment une réussite.

Tagliatelle aux crevettes, citron et ail

Tagliatelle aux crevettes sautées à l'ail : gros plan À la base, ces crevettes devaient être mangées grillées dans l’appareil à raclette (oui, nous avons découvert que le saumon et la noix de St-Jacques se mi-cuisaient divinement dedans, alors on teste un peu tout). Et puis… et puis on s’est dit qu’on n’avait pas grand chose d’autre à racletter avec, sauf des vieux morceaux de fromage, et que non, hein, et puis tiens, j’ai envie de les cuisiner à l’ail, tu sais, un ptit côté asiat’ du sud, et du citron parce que, parce que bon.

Ingrédients pour deux gourmands un peu frustrés sur la fin

  • 14 crevettes (40/60) cuites
  • 4 gousses d’ail
  • du jus de citron
  • un peu de crème
  • un verre d’eau pas loin

Modus operandi

Faire cuire les pâtes. Pendant ce temps, hacher les aulx le plus finement possible. Faire chauffer de la bonne huile d’olive dans une poêle, et y faire revenir l’ail à feu fort. Ajouter les crevettes, faire sauter tout ça joyeusement 5 minutes. Ajouter un peu d’eau pour déglacer, cela permettra aussi que l’ail enrobe les crevettes. Hors du feu, ajouter citron et crème dans la poêle, remuer un brin et couvrir. Quand les pâtes sont prêtes, les égoutter, faire un joli nid dans les assiettes, y déposer 7 (seulement 7 ;_; ) crevettes, napper de sauce, manger bien chaud.

Verdict

I’m speechless. Et même que je le dis en anglais en me la pétant (non, en fait c’est que de plus en plus d’expressions anglo-saxonnes semblent bien mieux convenir à ce que je pense que leurs équivalents français, c’est inquiétant vous croyez ?). Les pâtes moelleuses, les crevettes goûtues, bien aillées, contrebalancées par le citron discret, et la crème qui enrobe tout ça… La prochaine fois j’essaie avec des crevettes crues : ce sera plus long, mais je gage que les saveurs seront encore plus fortes.

Tagliatelle aux crevettes sautées à l'ail

Bentô semoule et soupe de paupiettes

J’ai déjà parlé des multiples vies des paupiettes. Mais qu’advient-il du vin dans lequel ont cuit les paupiettes, quand la viande a été mangée ? Nous avions fait deux de ces merveilles avec du vin blanc, de la verveine (initiative de l’Amoureux) et des raisins secs, et le liquide restant, parfumé de jus de viande, on n’allait tout de même pas le jeter ! Donc nous y avions mis des carottes en lamelles, des pommes de terre en tranches et des fanes de navets nouveaux (oui, le panier surprise de la Ruche cette semaine contenait des navets nouveaux, au goût piquant et pourtant si fin, je les ai mangés crus tellement ils sont bons).

Mais dans mon bentô, je ne pouvais pas mettre de liquide, il n’est pas hermétique. Donc j’ai déposé une couche de graine de couscous, et ai versé dessus la soupe froide, et ai laissé gonfler toute la nuit. Au lendemain, le bouillon gras et parfumé avait imprégné la semoule, c’était excellent. J’ai rajouté en plus un peu de beurre d’escargot sur les légumes (oh, c’est l’hiver, hein, ‘fait froid, faut manger un peu gras).

Bentô soupe de paupiettes et semoule Avec ça, un demi-navet nouveau, deux feuilles de chou blanc renfermant de l’emmental pour l’une et du fromage de chèvre pour l’autre, deux madeleines, une clémentine, du chocolat noir aux framboises et un raton-laveur. Qui s’est barré avant que je prenne la photo, le sagouin.

Bentô rouge

Bentô riz, betteraves et thon

Régulièrement, nous mangeons de la chair de bébé. Crue. Bah quoi, c’est tendre et plein de protéines. Trêve de plaisanteries : j’aime pas les bébés (humains). Alors, les manger, beuh. Non, là, la purée rouge, c’est du riz avec du thon et des morceaux de betterave. Et ce sont ces derniers qui ont violemment coloré l’ensemble. Un peu creepy quand même, je vous l’avoue. Dans l’autre partie de la boîte, il y a deux madeleines, une clémentine, de l’emmental en plastique et du fromage de chèvre enrobé de noix.