Encore des sushis

De haut en bas et de gauche à droite :

  • des maki avocat/concombre
  • des maki inversés omelette/concombre, enrobés de truite fumée – assez simple à faire, mais je n’ai pas encore la bonne technique, ils ne tenaient pas très bien
  • des maki crevette/avocat
  • trois monstruosités nigiri avocat/truite
  • des maki crevette/concombre
  • les restes :D

Gâteau banane, pomme et nougat

Ingrédients

  • 200 g de farine
  • 3 bananes (200 g)
  • 2 pommes
  • 100 g  d’huile
  • 85 g de nougat
  • 15 g de sucre
  • poudre à lever
  • eau de fleur d’oranger

Modus operandi

Mélanger farine, poudre à lever (la quantité indiquée sur vos sachets) et huile, ajouter les bananes, si elles ne le sont pas déjà, les écraser et les mêler. Couper le nougat en petits morceaux, les ajouter, ainsi que le sucre (très peu, c’était juste pour homogénéiser le goût). Couper les pommes en tout petits morceaux, et les ajouter. Répartir dans de petits moules. Cuire durant 20 minutes.

Race for the curry

Un jeu de société que mon Amoureux et moi aimons beaucoup est « Race for the Galaxy ». C’est un jeu assez complexe de prime abord, mais une fois qu’on a assimilé les règles, les phases de jeu, et fait quelques parties, c’est vraiment simple – malgré quelques points parfois obscurs, il faut l’avouer. Le principe ? Dominer la galaxie en colonisant des planètes et en découvrant des technologies. Ensuite, découvrir un peu l’histoire, le monde, en lisant les noms des cartes, en regardant les illustrations. Tomber sur un monde abandonné par une race d’aliens disparus. déchiffrer les génomes et s’élever, s’établir sur des mondes d’artistes ou de marchands… Et puis conquérir, incarnant l’Impérium, ou se défendre, en étant les Rebelles.

Les mondes peuvent produire des ressources, il y en a quatre types : nouvelles (bleu), rares (marron), aliens (jaune) et génétiques (vert).

Nous avions prévu une partie ce soir-là, cela faisait longtemps que nous n’avions pas joué. Et tout d’un coup, ça a fait tilt dans ma tête : j’allais faire un repas aux couleurs de R4 (« race for », c’est son ptit nom).

Nous avons donc, de gauche à droite et de haut en bas :

  • bleu : pancakes à la fleur d’oranger (ok, c’est de la triche, c’est la bouteille d’eau de fleur d’oranger qui est bleue, mais allez trouver un aliment de cette couleur)
  • vert : compote de rhubarbe (du commerce)
  • marron : curry de pommes de terre et dinde
  • jaune : petite salade maïs et pomme

Les pancakes viennent de chez equilibreculinaire. La salade est faite de maïs, de pomme en petits morceaux, d’huile et de vinaigre.

Et j’ai oublié ce que j’ai mis dans le curry. Hum. De la pâte de curry, sûrement, et aussi un peu de crème et de la sauce hoisin pour la couleur.

Mais en bonus, je peux vous montrer les patates de l’espace avec des germes crochus.

Pudding aux pommes

Le chouette article d’Aurevelvet sur le pudding aux vieilles chouquettes m’a rappelé à quel point j’aime le pudding. Et depuis quelques jours traînait dans la cuisine une baguette de pain intacte et complètement rassise. Elle me narguait. J’étais partie pour faire de la tarte aux pommes (oui, maintenant que j’ai appris à faire de la pâte à tarte qui tchue sa mérh, et de la pâte à pizza qui tabasse du pangolin malade (oui, quelle violence mes amis), j’ai envie d’en faire tout le temps), et pis j’ai changé d’avis au dernier moment.

Ingrédients

  • 200 g de pain rassis
  • 2 pommes
  • 3 œufs
  • 1/2 L de lait
  • cannelle
  • un peu de sucre, j’en ai mis 50 g
  • une poignée d’amandes

Modus operandi

Préchauffer le four à 150°C. Couper le pain en petits morceaux, de 2 à 3 cm de large (grossièrement). Battre les œufs, ajouter le lait, la cannelle et le sucre. Mélanger avec le pain. Éplucher les pommes et les couper comme le pain, puis ajouter au reste. Couper les amandes en quatre ou bien les broyer un peu (j’avais la flemme de sortir le mortier, et j’ai un couteau en céramique qui coupe très bien), et les ajouter. Verser le mélange dans un plat et enfourner pour 30 à 40 minutes. Mélanger tiède, froid, avec de la crème anglaise (son milieu naturel, après tout) ou de la glace ou ce que vous voulez, c’est votre pudding, bordigaille.

La galette inmontrable

Aujourd’hui, j’ai cuisiné un monstre. Pas tant par son contenu (courgette, filet de porc, oignon, œufs, farine, yaourt, fromage) ou par sa taille (20 cm de diamètre et une hauteur qui ne devait pas en être loin), mais surtout parce que le résultat final, quoique charmant joyeusement les papilles, a vraiment une sale tête.

(bon, la recette c’est super simple : c’est une galette comme ici, ici et , avec du reste de filet de porc coupé tout petit, une demi-courgette râpée, des épices diverses et du sésame pour faire chic)

Filets de porc à la poire et sauce soja

Beuh, ce n’est pas très photogénique, un morceau de cochon en sauce.

Comme le cousin Mathieu, j’ai mis dans ma marmite un filet de porc, mais moi j’avais pas besoin d’allumettes :D

Ingrédients

  • 4 tranches de filet de porc
  • 4 demi-poires au sirop
  • de la sauce de soja
  • poivre
  • un bâton de cannelle

Modus operandi

Faire chauffer votre matière grasse préférée dans une poêle, à feu fort. Y déposer les tranches de filet, laisser dorer des deux côtés, puis baisser le feu. Arroser d’un peu de sauce soja et poivrer. Couper les poires en tranches fines, les ajouter dans la poêle. Verser de l’eau presque à hauteur, et ajouter la cannelle. Laisser cuire quelques minutes, puis retirer la viande, et la réserver. Remonter un peu le feu, et laisser frémir la sauce. Quand les poires sont bien moelleuses, les écraser grossièrement à la fourchette et augmenter le feu afin de faire réduire la sauce, ou plutôt la purée.

Poire cuite avec cannelle et sauce soja : une découverte pour moi ! Le sucré naturel mais discret de la poire est contrebalancé, relancé, par le salé de la sauce soja, et parfumé par la cannelle… un léger goût de viande provenant des filets qui ont cuit dedans… Vraiment un délice !

(à propos de la vidéo : l’interprétation est très sympa, mais j’ai l’impression qu’on n’entend que la voix des sopranes… ou alors c’est parce que c’est la voix que je connais le mieux =P qu’en pensez-vous ?)

La pizza pas levée aux poireaux et beaufort

Ayant trouvé une chouette recette de pâte à pizza chez Anne de Papilles & Pupilles, je l’ai mise en pratique avec succès avec crème, sauce tomate, épinards frais et mozzarella. Et c’était tellement bon, et on avait tellement faim, que je n’ai pas pris le temps de photographier la bête. Donc – et aussi parce que 1) le sachet de levure ne tient pas longtemps, 2) sans déconner, c’était vraiment trop bon – j’en ai refait le lendemain.

Ingrédients

Pour la pâte

  • 100g de farine de petit épeautre
  • 125g de farine de froment
  • 2 cs d’huile d’olive
  • de la levure de boulanger (suivez les proportions : moi j’ai mis un demi-sachet)
  • 1 cc de sel

Pour la garniture

  • 2 poireaux
  • un peu de crème fraîche
  • sel
  • poivre
  • un bâton de cannelle
  • beaufort
  • sésame
  • basilic

Modus operandi

Tout d’abord, la pâte. Mélanger dans une jatte tous les ingrédients (en essayant d’éloigner la levure du sel, elle n’aime pas trop). Pétrir. Laisser lever pendant une heure dans un saladier huilé et couvert d’une serviette dans un endroit tempéré.

Pendant ce temps, couper tout fin le poireau, le faire cuire avec un tout petit peu d’eau dans une casserole couverte à feu moyen à doux, avec sel, poivre et cannelle. Quand il est bien tendre, retirer la cannelle, ajouter la crème, le basilic émincé.

Préchauffer le four à 210°C.

Étaler la pâte dans un moule ou bien une plaque avec un peu de farine dessus (par dessus l’éventuel papier sulfurisé). Répartir la crème de poireaux dessus, et déposer de fines tranches de beaufort sur le dessus.

Enfourner pour 15 minutes.


La recette disait de pétrir pendant un bon quart d’heure, et je n’ai pas suivi ce conseil parce que ça s’était bien passé la veille. Et j’ai utilisé de la farine de petit épeautre, qui semble être moins panifiable que le froment. Ce qui peut expliquer que la pâte n’ait pas levée du tout ce soir-là – contrairement à la veille. Donc c’était plus une tarte au goût de levure qu’une pizza, mais c’était quand chouette !

Légumes rôtis au four (et aux épices)

À la maison, nous faisons souvent des pommes de terre au four, enrobées d’épices pour le goût et d’huile pour, heu, le gras (et la croustillance). Après avoir lu divers articles chez Clea, chez Pascale Weeks, qui variaient sur le thème, je me suis dit que j’allais moi aussi jouer avec ça. À moi carottes vieillottes, courgette géante déjà moitié mangée, patates germées au look d’axolotl (pour les moins avancées) ou d’aliens de cauchemars (pour les autres)(j’aurais dû faire des photos).

En prenant la recette de Clea : sésame, cumin, citron et huile, et en l’agrémentant d’autres épices, on est arrivés à un résultat ma foi fort bon.

Ingrédients

  • 4 pommes de terre
  • 3 carottes
  • 1/2 courgette géante ou 1 de taille normale
  • poivre de Séchouan
  • graines de cumin
  • graines de moutarde
  • un piment oiseau séché
  • gros sel
  • graines de sésame
  • jus de citron
  • huile d’olive

Modus operandi

Préchauffer le four à 180°C.

Dans un mortier, broyer les épices, ajouter le gros sel et le sésame et rebroyer un coup. Verser dans un saladier ou une jatte. Ajouter huile et citron au goût. Inutile de mettre « trop » d’huile, c’est juste pour enrober les légumes.

Couper les légumes en bâtonnets pas trop fins – moi j’aime bien quand les pommes de terre sont moelleuses au milieu. Les mettre dans le saladier ou la jatte, bien mélanger. Déposer sur une plaque ou un plat passant au four, en une seule couche, et laisser cuire une demi-heure environ, moins que ça pour les courgettes.

Servir avec du yaourt nature (vu que toutes les épices possibles sont déjà sur les légumes).

Sauce Nord-Sud, variante

Mes parents nous ont, mon frère et moi, très tôt habitués à tout un tas de plats différents, du tajine aux coings (qui tchue) de mon papa au sauté de légumes à la chinoise de ma maman (on mangeait souvent asiatique, ce qui nous a valu les compliments de gens croisés dans un restau chinois, qui hallucinaient de voir des bouts de chou manier les baguettes si facilement) ; et cela m’a probablement menée à mon état de gourmette, gourmande et curieuse. Merci, mes parents chéris :3

Un exemple de l’inventivité de mon père : depuis toujours, quand on mange des artichauts chez mes parents, mon père, pas bien adepte de la vinaigrette, fait une sauce qu’il a appelée « sauce Nord-Sud ». Le Nord pour le fromage blanc, et le Sud pour les anchois et l’huile d’olive. C’est un mélange qui peut paraître surprenant, mais croyez-moi, c’est délicieux.

Donc, la sauce Nord-Sud. Je n’avais pas de fromage blanc, je l’ai remplacé par du yaourt. Je ne sais pas si le yaourt peut toujours autant représenter le Nord, en revanche…

Ingrédients

  • 2 gousses d’ail
  • 2 anchois au sel
  • une giclée d’huile d’olive
  • 1 yaourt

Modus operandi

Dans un mortier, piler l’ail et les anchois. Vous pouvez aussi presser l’ail et hacher les anchois avant, ça facilitera sûrement le travail. Ajouter l’huile d’olive (de la bonne, hein, moi j’ai de la « Château Rousset » donnée par mes parents, dans une bouteille qui a dû contenir du vin avant, vu la forme), bien mélanger. Ajouter le yaourt, saler, poivrer, au goût.

J’ai mangé cette sauce sur des pâtes – je n’avais pas d’artichauts sous la main, et mince, la cuisine, c’est avant tout une affaire de découvertes, d’expérimentations et d’essais. Un jour je vous raconterai mes expériences particulièrement foireuses de quand je vivais seule, à la fac.

Roulés carotte, avocat et dinde

Chez moi, on aime bien les tortillas de blé. Oui, on les achète ; on n’est pas encore au stade de l’automiamnomie complète (je sais à peine faire une pâte à tarte – on ne se moque pas !).

Là, un fourrage très simple, et encore une fois fait en équipe (je ne dirai jamais assez à quel point j’aime cuisiner avec mon Amoureux :3 ).

Ingrédients

pour deux affamés qui se taperont trois roulés chacun

  • 6 tortillas souples de blé
  • 2 avocats bien mûrs (3 auraient été mieux)
  • sel
  • poivre
  • jus de citron
  • un bon gros filet de dinde
  • 1 yaourt
  • 1 belle carotte
  • du piment en poudre pour qui veut

Modus operandi

Mettre les tortillas un peu humidifiées à réchauffer, par exemple au four à 60/80°C.

Préparer la crème d’avocat : ouvrir en deux les avocats, en retirer la pulpe, et la broyer dans un bol avec une fourchette. Ajouter sel et citron au goût.

Couper la dinde en gros cubes. Faire chauffer de l’huile dans une poêle, et faire griller les morceaux de viande en remuant fréquemment. Une fois cuits, saler, poivrer, et couper en plus petits morceaux parce qu’en fait ça ne sera pas mangeable tel quel. On peut aussi être judicieux et couper en plus petit dès le début. Attention, ça cuira beaucoup plus vite.

Râper la carotte.

Sortir le yaourt du frigo (whoaaa).

Monter le roulé comme il vous plaira.

Regarder des bonus du Monty Python’s Flying Circus, rigoler comme des baleines et mettre du jus de carotte râpée partout.