Chocolats à la fleur de lavande

Cela fait un certain temps que les parents de mon Amoureux nous ont donné un plein sac de lavande (ils ont un chouette jardin, avec buissons de lavande, de romarin, et puis un laurier, du thym, de la menthe *o* ), et nous ne savions qu’en faire, après avoir rempli les armoires de sachets pour lutter contre les mites. Et j’avais envie de manger de la lavande. Gnap.

J’avais pensé à un gâteau, un peu comme le gâteau au lait vanille-fenouil, et puis j’ai lu une recette de mendiants à la lavande chez Pascale Weeks, et ça a fait tilt.

Mais je n’aime pas suivre les recettes =D et je n’ai de toute façon pas de quoi tempérer le chocolat, donc j’ai fait simple.

Ingrédients

pour 4 belles plaques de chocolat à la lavande

  • 200g de chocolat noir
  • une belle poignée de fleurs de lavande séchées

Modus operandi

Placer des fleurs de lavande dans le fond de moules en silicone.

Faire fondre le chocolat, séparé en carreaux (ou par deux carreaux), à feu doux, en remuant souvent.

Verser doucement dans les moules, assez peu, et lisser avec une spatule. J’aurais pu faire plus fin, mais je n’avais aucune idée de la quantité nécessaire (ce qui explique que j’avais préparé plus de moules). Laisser refroidir, au réfrigérateur par exemple, et démouler.

Verdict : c’est très bon, la lavande se sent très fort. Un peu trop, en fait ;_; Les plaques font une demi-tablette, au final, et sont assez épaisses (je n’ai pas pu rendre le chocolat vraiment liquide pour pouvoir l’étaler en couche fine dans le moule…), et donc c’est compliqué à manger. Mais avec du yaourt, c’était excellent ! Je referai, mais en mieux :3 (et peut-être avec du chocolat blanc ?)

Bento Starknack

Aaaaah, Starcrash ! C’était du bon nanar, ça, du nanar de qualitay supérieure, avec acteurs qui jouent mal et/ou sont complètement à la ramasse (ou au contraire, tellement dans le personnage qu’ils en deviennent risibles), effets spéciaux toupourris(tm), et scénario, euh, scénario, quoi. Une héroïne pirate de l’espace qui a une combinaison avec cape, un mentor avec des pouvoirs magiques (dessinés à l’oscilloscope), un robot protocolaire (qui a dit « copie de Starwars » ?), un méchant qui ressemble à Méphisto dans La grande vadrouille, un Empereur dépressif, des amazones à moitié nuuuues mais en fait c’est du tissu couleur chair, un prince perdu et retrouvé (joué par David Hasselhoff !), des rebelles qui traversent les vitres en verre de la station spatiale en forme de main de la scène finale ! On ne s’ennuie pas, je vous le dis.

Mais pourquoi parle-je de ce film, que j’ai eu l’occasion de voir au cinéma, eh oui, lors d’une soirée spéciale nanars à Grenoble, un truc mémorable, jamais j’avais vu tant d’agitation dans une salle de cinéma, tout le monde connaissait les dialogues et hurlait « Daviiiiiid » ou « Caroliiiiiine » (Munroe, qui joue l’héroïne), oui, hein, pourquoi ? Ben parce que mon bento contenait une étoile. Rien que ça. Le genre fait avec des saucisses, et je vous prie de croire que c’était bon, et que ça avait la classe.

Ragoût de blettes et riz, étoile de saucisses à gauche. À droite, de haut en bas, des biscuits avoine/chocolat d'Ikea, des mini-champignons de Paris tellement cutes qu'on dirait des meringues, et deux feuilles de choux repliées sur de la vachkiri et de la pâte de saumon.