Onigiri pandas obĂšses

Les onigiri ressemblent toujours Ă  des pandas. Mais ceux que j’ai tentĂ© de faire ce soir-lĂ , beeeen. On aurait dit des pandas obĂšses, qui peinaient Ă  poser leurs pattes sur le sol. La recette que nous avons utilisĂ©e est celle-ci : onigiri sur cuisine-japonaise-facile.fr. Et je crois que je n’ai pas la technique, pour faire les onigiri (oui, mon compagnon coupait le saumon (cru, rhaaah lovely), moi je façonnais les pand- boulettes). Je pensais faire de nombreuses boulettes de taille moyenne. J’ai fait quatre monstres. Hey, c’est pas facile de ne pas mettre trop de riz.

Et là, en comptant les bouts de saumon éparpillés autour, ça n'était que la moitié du pavé.

Bento tout simple

Je dĂ©couvre la semoule fine un peu par hasard. J’avais dĂ©jĂ  mangĂ© des gĂąteaux de semoule, ou de la semoule au lait (et ça y est, j’ai Ă©crit semoule trois fois, je ne sais plus ce que ça veut dire, fichu cerveau), mais je ne l’avais jamais utilisĂ©e comme la semoule ‘classique’, la graine, le couscous, quoi. Ben c’est trĂšs bon.

Il restait des lardons dans le paquet, hop, dans ma boĂźte, comme des bonbons (poke @enkimy :3).

En bas, semoule fine, petits pois, carottes, et un peu de beurre salé paske zut. En haut, deux biscuits à la figue, une coupe de lardons fumés, du comté, un reste de salade de fruits.

Tarte aux légumes, un classique

Encore une nouvelle version de la tarte petits-pois carotte. À la base ce devait ĂȘtre une tarte « aux lĂ©gumes ». Il s’est avĂ©rĂ© que pour lĂ©gumes nous avions… des carottes. Des fraĂźches. Hum. Ah, et une boĂźte de petits pois. (et des courgettes aussi, mais elles Ă©taient rĂ©servĂ©es pour un autre usage)(on a fait un planning prĂ©visionnel de menus sur la semaine, je ne vois pas du tout Ă  quoi vous pouviez bien penser)

Ingrédients

  • une pĂąte feuilletĂ©e (pour ce que ça a servi, tiens, le fond Ă©tait tout dĂ©trempĂ© – j’adore ça mais pour le feuilletage on repassera)
  • un gros demi-oignon
  • un certain nombre de lardons
  • 5 carottes
  • une petite boĂźte de petits pois
  • 2 yaourts
  • 2 Ɠufs
  • un peu de lait
  • sel, poivre, herbezĂ©pices
  • fromage rĂąpĂ©

Modus operandi

Couper les carottes en petits morceaux (demi-rondelles par exemple), les faire cuire Ă  la vapeur. Hacher l’oignon. Faire revenir les lardons pour les dĂ©graisser (facultatif). PrĂ©chauffer le four Ă  180°C. Battre les oeufs et les yaourts, fluidifier avec du lait, pour avoir une migaine qui passe bien entre les lĂ©gumes pour remplir tous les espaces. Assaisonner au goĂ»t.

Étaler la pĂąte dans un moule, y Ă©taler les petits pois, juste de maniĂšre Ă  faire une couche fine. Ajouter les oignons puis les lardons, et les carottes. Finir en rĂ©partissant la migaine par-dessus, et le fromage. Glisser au four et laisser cuire. Vous saurez quand c’est fini. Si si. Ça se sent.

Et le lendemain, les restes se sont faufilés dans ma boßte à bento.

En bas, tarte petits pois / carottes / oignon / lardons, avec des graines de nigelle. En haut, brioche rassie, raisins secs, demi-pomme Granny, yaourt et miel.

À noter qu’il aurait fallu peut-ĂȘtre faire cuire les oignons et mieux Ă©goutter les petits pois, car ils ont dĂ» rejeter de l’eau.

Noix de Saint Jacques Ă  la sauce crĂšme et vinaigre balsamique

J’ai dĂ©jĂ  parlĂ© du Mix, je crois, un charmant restaurant de Grenoble, qui fait de la world cuisine comme nulle part ailleurs. Ils ont notamment dans leurs fourneaux des St Jacques poĂȘlĂ©es avec une sauce au vinaigre balsamique qui est Ă  tomber – surtout si on prend le gratin de patates douces en accompagnement. L’Amoureux et moi-mĂȘme partageons un amour des St Jacques, et ce plat figure parmi nos prĂ©fĂ©rĂ©s.

Depuis longtemps nous nous disions que nous devrions essayer de le reproduire. C’est dĂ©sormais chose faite, et si ça n’a pas exactement le mĂȘme goĂ»t (quoique, n’ayant pas procĂ©dĂ© de maniĂšre scientifique en apportant notre plat au restaurant et en commandant le mĂȘme, nous n’avons pu comparer efficacement), c’est excellent, et trĂšs simple Ă  faire.

Ingrédients

  • 8 grosses noix de St Jacques (le corail est optionnel)
  • du vinaigre balsamique
  • de la crĂšme fraĂźche

Modus operandi

Dans une petite casserole, faire longuement rĂ©duire du vinaigre balsamique. Attention, ça sent fort, mettre la hotte aspirante en route. Quand il est sirupeux, ajouter de la crĂšme fraĂźche – ici, de la crĂšme liquide – et laisser sur feu doux. Pas de mesures ici, j’ai vraiment fait au ressenti : est-ce que la texture me convient, est-ce que le goĂ»t n’est pas trop fort, ou au contraire trop fade ?

Dans le mĂȘme temps, faire cuire des pĂątes. Les linguine sont parfaites pour ce plat : longues comme des spaghetti elles font des nids dans l’assiette, mais elles sont plus larges, et de section oblongue, donc plus prĂ©sentes en bouche que les spaghetti susnommĂ©s.

Quand les pĂątes sont prĂȘtes, et la sauce chaude, faire chauffer une poĂȘle avec un peu d’huile. Faire sauter les noix de St Jacques, trĂšs rapidement, une Ă  deux minutes de chaque cĂŽtĂ©. En fait, le plus simple c’est de vĂ©rifier la couleur : la noix crue est translucide, d’un blanc bleutĂ©. La noix cuite est opaque, son blanc est plus jauni. Quand la noix est grillĂ©e, c’est mĂȘme encore meilleur.

Placer quatre noix de St Jacques en arc de cercle dans une assiette, poser les pĂątes dans le creux, et arroser de la sauce.

Dévorer vite en savourant bien. Les noix étaient presque crues en leur centre, un délice !

GĂąteau au lait chaud et Ă  la vanille

Dans la cuisine, une chose que j’adore – et dĂ©teste parfois – c’est cette facultĂ© Ă  produire des rĂ©sultats diffĂ©rents de l’objectif, mais nĂ©anmoins dĂ©licieux.

J’ai ramassĂ© en bord de route, il y a maintenant deux mois, des sommitĂ©s de fenouil sauvage, que j’avais grand hĂąte d’intĂ©grer dans un plat. L’occasion ne s’est pas tellement produite, et quand l’envie de faire un gĂąteau m’a sauvagement agressĂ©e samedi, j’ai cherchĂ© comment les utiliser.

Le meilleur moyen me semblait de faire infuser les graines/fleurs/whatever (oui, mes connaissances en botanique ont pas mal disparu…) dans du lait, Ă  mĂ©langer dans la pĂąte. Je cherchai donc une recette de gĂąteau au lait : personnellement j’ai plus l’habitude d’utiliser du beurre ou du yaourt, et le lait risquait de rendre la pĂąte trop liquide si je ne connaissais pas les proportions. C’est sur les Gourmandises d’Isa que j’ai trouvĂ© – d’ailleurs je vais y rester un bout de temps : gĂąteau de la Reine Elisabeth, crĂšme glacĂ©e au chocolat et cannelle et autres miameries m’appellent.

Et donc, pour en revenir Ă  mon prologue, faire infuser les sommitĂ©s de fenouil n’a pas eu l’effet escomptĂ©. En fait, j’avais mis de la vanille Ă  infuser aussi (gĂąteau vanille fenouil, rien que le nom, ça me donnait envie), et elle seule est restĂ©e. A-t-elle mangĂ© l’autre goĂ»t ? Aurais-je dĂ» Ă©craser un peu les graines/fleurs/whatever pour faire sortir leur saveur ? Je ne sais pas. Mais je retenterai, parce que rien que la texture du gĂąteau Ă©tait excellente, et je veux encore jouer avec :3

Ingrédients

  • 4 oeufs
  • 200g de sucre
  • 240g de farine
  • sel
  • poudre Ă  lever
  • 250 mL de lait
  • un peu de beurre
  • une gousse de vanille
  • des sommitĂ©s de fenouil sauvage, mais vous pouvez aussi en prendre de l’apprivoisĂ©, hein

Modus operandi

PrĂ©chauffer le four Ă  180°C. Faire chauffer Ă  feu moyen du lait dans lequel on a mis une gousse de vanille fendue, et sept Ă  huit sommitĂ©s de fenouil, quelques minutes. Je n’ai pas suivi l’ordre de la recette d’Isa, ayant pris l’habitude de mettre farine, sucre, poudre Ă  lever et Ă©pices ensemble, puis d’ajouter les oeufs, puis le lait. Donc j’ai fait comme ça, en enlevant la gousse et les graines/fleurs/whatever (oui, j’aime le comique de rĂ©pĂ©tition). Verser la pĂąte dans un moule Ă  cake chemisĂ© de papier sulfurisĂ©. Laisser cuire environ 30 minutes, en vĂ©rifiant la cuisson avec un couteau.

Il y en avait quelques tranches dans mon bento d’aujourd’hui. Pas de photo, mon appareil a la batterie qui flanche =/ et c’est dommage parce que je m’Ă©tais amusĂ©e Ă  faire des omelettes roulĂ©es, Ă  la japonaise. #gnnn

Les multiples vies d’une paupiette de veau

Ah, triste existence que celle d’un morceau de veau fourrĂ© de chair Ă  saucisse ! MalmenĂ©e en cantine (j’ai des souvenirs de paupiette volante au collĂšge, pour cause de ficelle bien trop rĂ©sistante pour nos couteaux), boudĂ©e en restaurant (trop « familial », peut-ĂȘtre ?), mais pourtant tellement bonne ! Oui, vous allez me dire que « cuisiner une paupiette ce n’est pas cuisiner, parce que c’est dĂ©jĂ  fait, hein », mais justement. LĂ  est l’astuce.

On ne fait pas des paupiettes toutes nues Ă  la poĂȘle avec des pĂątes Ă  l’eau, chez  moi.

Non. On les mijote, on les cajole, on les abreuve de bons liquides et bonnes chĂšres, et on les mange pendant trois jours.

PremiĂšre vie

Cuisson tranquille avec vin blanc (un cĂŽteau d’ArdĂšche 2009, trĂšs parfumĂ©), poireaux et tomates.

Le vin sur la photo est effectivement le mĂȘme que dans le faitout. « Parfums oubliĂ©s », se nomme-t-il. Je ne les oublierai pas de sitĂŽt, pour ma part :3

Pendant ce temps, l’Amoureux faisait des pommes de terre au four selon une recette adaptĂ©e de celle-ci.

Seconde vie

Il y avait huit paupiettes dans le paquet, il en reste dĂ©sormais quatre, quelques lĂ©gumes et patates. MĂȘlons tout ça, et comme ça ne fait plus beaucoup, cuisons un bon paquet de pĂątes Ă  cĂŽtĂ©, et ajoutons-les.

Est-ce fini ? Mais noooon ! Je n’avais pas trĂšs faim ce soir-lĂ , et n’ai pas mangĂ© la derniĂšre paupiette. Rebelote le lendemain :

TroisiĂšme vie

Cette fois, c’est Ă  coup de courgettes que l’on a rallongĂ© le plat, l’ultime bout de viande coupĂ© en petits morceaux. On a aussi reparfumĂ© un peu au vin et aux Ă©pices, parce que les goĂ»ts se diluaient…

Et le lendemain, je mettais les tous derniers restes dans ma boĂźte Ă  bento.

Bilan

  • 8 paupiettes de veau
  • 1 poireau
  • 1 tomate
  • deux Ă  trois verres de vin blanc moelleux
  • 7 pommes de terre moyennes
  • huile d’olive
  • vinaigre balsamique
  • sel
  • 500g de nouilles
  • 2 courgettes

… et prĂšs de quatre repas pour deux bons mangeurs !

Bento pas folichon

Rien de bien extraordinaire dans ce bento… Promis, la prochaine fois je vous parle du cycle de vie de la paupiette. Sujet autrement plus intĂ©ressant.

ƒufs cocotte

Achat compulsif dĂ©jĂ  lointain et jamais Ă©trennĂ©, ces mini-cocottes. Alors qu’il est si simple de faire de bons plats dedans…

Ingrédients

pour 2 personnes affamĂ©es (et dont c’est le plat unique)

  • 4 oeufs
  • une tomate
  • deux tranches de jambon
  • de la crĂšme
  • du bon fromage (genre comtĂ©, on ne se refuse rien)

Modus opérandi

PrĂ©chauffer le four, sur 200°C. Couper tomates et jambon en petits morceaux, et les rĂ©partir dans 4 cocottes, ou 4 ramequins. Verser un peu de crĂšme fraĂźche, saler, poivrer, Ă©picer. Casser un oeuf dans chaque rĂ©cipient, enfourner. Attendre patiemment (non, en fait j’ai oubliĂ© le temps, mais c’est un peu long, et facile Ă  dĂ©terminer : quand l’oeuf est cuit, c’est prĂȘt). Manger chaud.

Galette salée à la noix de coco

TantĂŽt, il se fit faim. Alors, l’idĂ©e d’une galette avec des trucs dedans fit son chemin.

  • Oeufs : check
  • Farine : check
  • Reste de petits pois : check
  • Bonnes petites patates : check
  • Fromage Ă  rĂąper au-dessus : check
  • Lait : ch- ah non, zut Point de lait ! Fichtre. C’Ă©tait un vendredi soir, tout Ă©tait dĂ©jĂ  fermĂ©, et de voisins pas une moustache. Qu’Ă  cela ne tienne, nous allions innover. Et remplacer le lait de vache par du lait de coco.

Ingrédients

  • 2 oeufs
  • des petits pois
  • quelques pommes de terre
  • 200 mL de lait de coco
  • qsp de farine
  • un peu de fromage
  • des Ă©pices

Modus operandi

Peler les pommes de terre, les couper en bĂątonnets, et les mettre dans une grande poĂȘle oĂč frĂ©mit tendrement de l’huile d’olive, Ă  feu moyen. Remuer de temps en temps. Pendant ce temps, dans une jatte, mĂȘler les oeufs et le lait de coco, et Ă©paissir progressivement avec la farine jusqu’Ă  obtenir une texture qui vous plaise. Ajouter les petits pois, les Ă©pices (genre curcuma, cannelle, cumin, c-c-combo). Lorsque les pommes de terre sont bien dorĂ©es, verser la pĂąte dessus et augmenter lĂ©gĂšrement la tempĂ©rature. Quand le dessous de la galette est pris, la glisser dans une assiette (ou la faire sauter si elle n’est pas trop grande et si vous avez une chance Ă  gagner au loto), poser la poĂȘle sur l’assiette et retourner l’ensemble. Laisser cuire le dessus qui est donc devenu le dessous. RĂąper du fromage directement sur la galette dans la poĂȘle, ça fondra mieux. Glisser dans un plat, et servir bien chaud avec de la salade.

Alors. C’Ă©tait trĂšs bon. MĂȘme l’Amoureux, pas bien fan de la noix de coco, a apprĂ©ciĂ©, voire bien aimĂ©. Le coco se sent peu, en fait, c’est un goĂ»t subtil. Bon, je sais, le lait de coco est beaucoup plus calorique que le lait de vache, mais c’Ă©tait une situation d’urgence. Si si. Â