Le retour du gratin de folie (épisode nostalgie)

Je fouinais paisiblement dans mon appareil photo quand plusieurs d’entre elles m’aperçurent, se jetèrent à mes pieds en pleurant « Tu m’as pas mis, dis ! Tu m’as pas publiée ! Moi j’étais un chouette bento ! Et moi, moi, moi tu as parlé de moi mais on m’a jamais vu ! Et moi, et-« . J’ai refermé vite fait l’appareil. Et repris mon souffle.

Diantre. De « vieilles » images, illustrant un passé déjà loin derrière nous. Le fonctionnement en timeline du blog est terrible : on peut éventuellement éditer de vieux articles (hint, hint), mais il faut une raison valable pour poster des photos oubliées.

Je crois que le fait de retrouver des photos du gratin de foliiiiie en est une.

« Viens plus près. »

« Plus près. »

« Bien. Très bien. Très- hé, veux-tu lâcher cette fourchette. « 

Oui, le gratin de folie parle. Et fort bien. Il était fort bon. Courge, pommes de terre, fanes de radis, jambon et fromage. Yihaa.

La prochaine fois, je mettrais divers bentos qui furent dévorés sans laisser de trace. Littéralement.

Bento du mercredi, nouilles *saveur* poulet, fondant au chocolaaaaat

Roulez tambourins, résonnez didgeridoos, je poste mon miam du jour le jour-même !

Dans ma boîte aujourd’hui, un sachet de nouilles instantanées censées être au poulet, mais bon, je n’ai jamais senti un quelconque goût identifiable dans ce genre de plat (on s’en fout, c’est bon), et une carotte coupée en tout petit et du persil à ajouter à la soupe. Une petite coupe avec un reste de salade trévise (une salade rouge =P) dans un reste de tzatziki.

Toujours une pléthore de desserts, j’y peux rien je suis gourmande ! Une demi-tranche de fondant au chocolat (la recette est ici, j’ai même édité mon article afin d’y ajouter la source, qu’à ma grande honte j’avais oubliée), deux Gavotte© au chocolat au lait et une au chocolat noir à l’orange (je ne suis pas fan de cette association d’ordinaire, mais ici elle est subtile, très agréable), deux abricots secs et une chips de banane qui n’est pas sur la photo, la timide.

J’ai mangé tout ça devant mon ordinateur, pas envie de sociabiliser aujourd’hui, et je voulais une friandise de plus : passer un des modules du site web que je développe dans ma boîte dans notre nouveau framework (oué, quand on essaie d’expliquer sans terme technique, c’est nul)(et oui, c’est une friandise pour moi =P).

Et puis tiens, après un bol de petits pois-saucisses-Lou Pérac-noix (je ne sais pas me faire des plats pas compliqués), une assiette des 13 desserts, même si 1) il y en a moins que 13, 2) ils ne sont pas homologués, 3) Noël est passé.

Dans le sens trigonométrique en partant de п/2 : des sablés aux graines (Bonne Maman, je crois), des petits gâteaux apportés par la maman de mon amoureux =3, suisses je crois, des petits pois enrobés de wasabi, des gnougnous, de la compote de rhubarbe, et de la compote de pomme.

Ça finit joyeusement un repas, avec de la variété. Et des fruits, aussi. Si si, j’en mange.

Le matin du nouvel an

Au matin du 1er janvier…

Hier nous avions prévu un fantastique repas, gargantuesque et gastronomique. Nous ne l’avons pas fini. La faute aux chips trempées dans du guacamole en apéritif (un paquet pour deux) ? Aux bonnes tranches de foie gras sur brioche (un « 8 parts » pour deux) ? Toujours est-il que si mon compagnon a eu suffisamment de ventre pour manger le saumon mi-cuit qui suivait, moi pas. Désespoir en ma chair et mes papilles. Et malgré l’heure peu avancée, la fatigue et la satiété aidant, nous somme allés nous coucher. Dessert pour personne. Là.

Donc, au matin du 1er janvier, disais-je, avant d’être grossièrement interrompue par moi-même (merci Maître Pierre de me laisser chiper vos bons mots), enfin, le matin, il était 11h30. Donc. Je me suis fait mi-cuire le saumon – et nom de nom, c’est succulent, la chair du poisson à peine cuite, presque froide sur le dessus, tendre, pulpeuse, *rrrrr*-pardon je m’égare, et celle un peu plus ferme, juste au-dessus de la peau carrément grillée. Le saumon, à n’importe quel degré de cuisson, de toute façon, c’est jouissif.

Et après, le dessert.

Un petit fondant au chocolat (la recette suit), un macaron (tirée d’une boîte offerte par mon patron hier, puisque j’avais malencontreusement vendu la mèche comme quoi c’était mon anniversaire, merci patron =3 ), une chips de banane cachée dans un abricot sec (pas la meilleure des idées mais c’était bon), et une pseudo-verrine de crème anglaise qui cachait une cuillerée de pâte de spéculoos et une de compote de rhubarbe. Bah c’était trop bon. L’association de goûts dans la pseudo-verrine était parfaite quoique complètement improvisée, à refaire !

Alors, le fondant au chocolat.

Je vous mets la recette originelle de Tiuscha, avec mes annotations en italique.

  • 420 ml de “lait” d’amandes (ça marche aussi avec du lait de vache)
  • 100 grammes de chocolat
  • 170 grammes de sucre blond de canne
  • 70 grammes d’huile de colza (j’ai mis de l’huile de tournesol)
  • 100g grammes de compote de pommes sans sucre ajouté
  • 30 grammes de fécule de maïs
  • 1,5 cuillère à café d’extrait naturel de vanille (je n’ai jamais mis, car jamais eu ^^’)
  • 140 grammes de farine de blé
  • 150 grammes de farine de petit épeautre (n’ayant pas de petit-épeautre, j’ai utilisé 290 g de farine de froment)
  • 2,5 cuillère à café (l’équivalent d’un sachet) de poudre à lever

Dans une casserole, faire chauffer le “lait” d’amandes à feu doux et y laisser fondre doucement le chocolat. Laisser tiédir.

Dans un grand bol, bien mélanger le sucre, l’huile, la compote, la fécule de maïs et l’extrait de vanille jusqu’à ce que sucre et fécule soient bien dissous. Ajouter ensuite le mélange lait d’amandes-chocolat fondu tiédi. Tamiser au-dessus du bol les farines et la poudre à lever. Mélanger.

Verser dans des empreintes en silicone et enfourner pour 20 minutes à 180°C.

Pour ce qui est du temps de cuisson, je n’ai jamais vraiment mesuré, faisant le test du couteau, mais les tout petits comme celui présenté sur la photo mettent une dizaine de minutes à cuire. Comme c’est un fondant, il vaut mieux que le couteau ne ressorte pas complètement sec.

Tourte PPCC

Sous cet acronyme disgracieux à dire vrai se cache une tourte qui a été fortement appréciée par ma famille la veille du 24 décembre (oui, je mets du temps à poster), et derrière ça, un concept que j’aimerais développer plus.

Il s’agit de l’association petits pois/carottes/citron.*tinniiiin*

Cette tourte est faite de deux pâtes brisées et d’un appareil d’oeufs, de crème, d’une grosse boite de petits pois et carottes, du zeste d’un quart de citron,d’une tranche de jambon et de diverses épices du genre poivre. J’ai mis une feuille de laurier au fond mais elle est oubliable, n’ayant rien transmis du tout, la gustoradine.

Elle peut sûrement servir de base à une opération « restes », mais telle quelle, elle s’en est très bien sortie =3 (manque peut-être d’un peu de jambon, me souffle mon compagnon).

Oh, et la photo montre une assiette ayant déjà subie les outrages du repas, elle est toute sale, mais elle a vécu, j’assume.