*broup*

Permettez que je digère les quelques jours de ripailles et cadalages (oui, j’innove dans l’innovation) éhontés.

En vrac, des sushis pour le 24 (le saumon cru mariné me perdra), un chevreuil mariné aussi mais cuit une bonne demi-journée à four doux, des cartes Magic (hiii un Ensevelissement =3 ), un jeu DS auquel je joue depuis plus d’un an mais maintenant je l’ai en vrai, un beau livre sur la gourmandise dans l’Histoire (plutôt chrétienne), un orgue organoleptique (aha), un ginkgo à torturer…

Et un long week-end en famille bien sympathique (bisouxxxx à mon tit cousin qui se laisse enfin bisouter =3 ).

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Oh, by ze way

J’ai goûté tomates séchées et noix de pécan (merci mon Aimé :3).

Beh c’est dommage, en fait. La tomate séchée a un goût tellement puissant qu’elle phagocyte complètement les saveurs subtiles de la noix de pécan. Il faudra retenter avec un plus petit bout (j’avais mis ensemble une demi-tomate et une demi-noix), mais je crains que ça ne change guère…

Bento du mardi, chou-fleur, noix et biscuits à la figue

Dur choix que celui du titre. Souvent j’y mets les choses marquantes qui squattent ma boîte, mais parfois, il n’y a rien de remarquable, et parfois tout l’est.

Et aujourd’hui, j’aurais eu envie de tout mettre dans mon titre : chou-fleur et pomme de terre cuites à la vapeur tubercule dans les sommités (non, ce n’est pas sale), sauce au yaourt et persil, noix et sésame grillé, et puis salade toute verte avec trois (trois !) tomates séchées (*o*), un gros carreau de chocolat noir aux noix de pécan caramélisées (pinaise, celui qui m’offre des tomates séchées aux noix de pécan, je l’épouse)(mais bon, vu ma position sur le mariage, en fait non), et des biscuits à la figue mille fois meilleurs que les Figolu de mon enfance.

Hreum.

Bento avec chou-fleur et pommes de terre, noix et sésame grillé, salade et tomates séchées, chocolat et biscuits aux figues

Autour de la boîte, une mini-collection de pierres fines – je crois que celle du milieu est un jaspe, mais le gamin à qui j’avais extorqué l’ensemble lors d’un vide-grenier n’a pas me le confirmer. (et au-dessus, on a un quartz, une sodalite, et un autre ‘non-identifié’)

Bento du lundi : gratin de foliiie et boîte *hou*

La boîte *hou*, c’est ma nouvelle boîte à bento. Ya un hibou dessus (d’où son surnom). Et deux pleines lunes. Enfin non, une seule, l’autre c’est juste du décor. Et je l’aime. *o*

Hier, nous avons dévoré un gratin de courge (non identifiée), de pommes de terre, de jambon, et de fanes de radis. Et un oignon. Oui, promis, j’arrête de faire des minis phrases. ‘Fin bon, c’est mieux que des parenthèses à foison. Non ?

Il en restait assez pour remplir l’étage inférieur du hibou, ce que j’ai donc joyeusement fait, en rajoutant de l’emmental à faire fondre – et non gratiner =( – extemporanément.

Ensuite, en haut, un peu de salade, une poire citronnée, et une famille de gnougnous. Sisi, celui à droite est un gnougnougnon, il est plus petit que les autres. Notons au passage que le père, devant, est un vétéran, et a perdu une oreille à la guerre.

Bento du lundi, gratin, salade, poire et nounours

Bento du jeudi, surimi, gnougnous et chute

Une chose à savoir sur les boîtes à bento, c’est qu’elles sont maintenues fermées par un élastique tissé, assez large, le couvercle étant souvent juste à la bonne taille ou bien légèrement supérieur aux étages. Et une astuce : ne jamais tenir une boîte à bento par son élastique.

Sinon, la boîte glisse joyeusement hors de l’élastique. Et là, c’est le drame. Le drâââme.

La boîte n’a rien, elle n’a chu que de cinq centimètres de hauteur. Le riz, lui, s’est bien marré (« Ouéééé ! Libertéééé ! »), entraînant dans sa revolucìon des ptits pois carottes bien sages ; et les nounours en guimauve ont sympathisé avec le surimi (deux remarques sur ce sujet à ma tablée, merci les gars =D).

Boite à bento du jeudi 18 novembre 2010, riz, petits pois et carottes, surimi et saucisses, pommes, nounours en guimauve

Photo prise le matin, avant le drâââme, donc.

En bas, riz, petits pois et carottes (conserve), demi-fleurs de comté.

En haut, surimi, une saucisse, une demi-tomate séchée (*o*), une demi-pomme, une coupe contenant deux nounours, quelques fruits séchés (les derniers…), et des petits pois enrobés de wasabi.

Une petite boîte emplie de mayonnaise et moutarde, pour tremper le surimi.

Et sur la droite, mes couverts en kit, récente acquisition tout droit venue du Japon – avec une nouvelle boîte à bento, qui a déjà servi depuis son arrivée mais j’ai oublié de photographier.

Burger des neiges transalpines

Les hamburgers maison, c’est bon. Là. Quand on se cantonne au steak/fromage/salade/tomate, c’est bon. Et quand on innove un peu… c’est bon. Voici les burgers (maison, donc) des neiges transalpines ! Avec du fromage bleu (bleu des neiges, officiellement, d’où le « des neiges »), et des tomates séchées (d’où le « transalpine », et accessoirement le degré de miamitude particulièrement haut).

Ingrédients

pour deux aficionados affamés (4 burgers de taille raisonnable) :

  • 400 g de viande de bœuf hachée
  • 4 buns
  • une moitié de bleu des neiges
  • 12 tomates séchées
  • de la salade iceberg
  • de la crème fraîche
  • de l’emmental

Modus operandi

Ingrédients des burgers

Ingrédients installés sagement sur la table

Zoom sur les tomates séchées

Zoom sur les tomates séchées – je me damnerais pour un truc comme ça. Oups, déjà fait.

Façonnages des pattys (steaks de viande hachée)

On coupe le paquet de viande en quatre, pour former joyeusement quatre pattys (ou steaks hachés) de 100 g chacun. Pour cela, on écrase délicatement avec le plat de la main, tout en reformant sur les côtés ; l’idée est d’obtenir un steak d’une surface respectable. Parce que les steaks de 2 cm de côté perdus au milieu du pain, c’est mal. Saisir les steaks dans une poêle chaude (avec un peu d’huile d’olive), les cuire comme on aime.

Fromages et tomates séchées

Pendant ce temps on aura tranché (ou fait trancher =P) les deux fromages finement. Les tomates seront laissées telles quelles (dans le bocal, ce sont des moitiés). Éventuellement, on peut les aplatir un peu si elles se sont repliées. Et allumé le four à 60°C pour réchauffer les buns. Oui, la chronologie de cette recette laisse un peu à désirer.

Emmental fondant tranquillou sur les steaks

On éteint le feu sous les steaks, et on dépose des tranches d’emmental, qui fondront dans la chaleur résiduelle. Tous les éléments sont en place ! Passons au montage.

Crème sur les buns

Bun crémé et poivré

On verse deux cuillerées à café de crème sur les buns inférieurs, que l’on étale un peu. On poivre si l’on veut. Puis on met dans l’ordre sur le bun inférieur le fromage bleu, le steak avec l’emmental fondu, trois morceaux de tomate séchée, des morceaux de salade, et le bun supérieur.

Burger en cours de montage, tomates en place

Burger en cours de montage, salade en place

Burgers entièrement montés

Et voilà ! La tenue en main est bonne, une seule main suffit. Il ne se délite pas lorsque croqué (si ce n’est quelques bouts de salade séparatistes). Et ce goût, nom de nom ! Le fromage bleu est présent à chaque instant, car délicieusement fondu sous le steak, sur toute la surface du bun. Les tomates se font sentir de temps à autre, juste comme il faut. L’extase. Rhah. A noter que les tomates sortant d’un bocal d’huile, cette dernière avait bien diffusé dans tout le burger, et jouait le rôle d’humidificateur de pain sans en altérer le goût ni le rendre « huileux ». Bref, une réussite incontestée, selon deux cobayes ayant ingurgité deux échantillons chacun.

Burger entamé

Les plus perspicaces auront remarqué que les tomates se trouvent au-dessus de la salade sur cette photo : en effet, lors de la première fournée, l’ordre était celui-ci, et il s’est avéré pertinent d’inverser car les tomates ne tenaient pas en place (tu m’étonnes, coincées dans un bocal depuis des semaines, elles étaient hyperactives les petiotes).

Bento du jeudi, oeuf dur et tortillons

Wouhou, j’ai eu le temps de me préparer une boîte ce matin, et de dégainer l’appareil photo.

Dans l’étage du bas (en haut sur la photo – ah mais c’est une manie, chez moi), des torti enrobés d’huile d’olive et vinaigre balsamique blanc au sortir de la passoire, avec poivre et persil, et un œuf dur, cuit dans l’eau des pâtes. La petite boîte à droite contient une sauce mayonnaise-moutarde pour l’œuf en question.

Dans l’étage du haut, une poire coupée en morceaux – techniquement une demi-poire, au vu de tout ce que j’ai dû en retirer, pauvre vieille poire – dans un peu de jus de citron, quelques raisins secs, quelques fruits déshydratés, deux biscuits Roudor et deux carrés de chocolat. Noir, le chocolat.

La petite boîte à sauce est officiellement destinée à être remplie de crème de beauté, mais quel triste sort chez une demoiselle plus gourmande que coquette ! La mayonnaise, c’est tout aussi bon pour la peau, nan =D ?

Bento du jeudi : pâtes, oeuf dur, poires et divers fruits

Au secours des haricots verts tout moches

Les haricots verts, quand on les laisse deux semaines au fond du frigo, c’est moche. Et quand on les fait cuire dans l’urgence sans les équeuter, c’est pire. J’ai honte, ‘pouvez pas savoir. Mais fallait bien en faire quelque chose, de ces haricots.

L’idée, c’est des pâtes toutes bêtes, avec des haricots verts tout moches, et une tomate toute cute qui se demande ce qu’elle vient faire là. Et de la crème et du persil. Ah, et des épices, aussi – oui, ça commence à faire organisé, comme sauvetage de dernière minute – : moutarde, poivre de Sechouan et fenugrec écrasés ensemble, à la main, avec respect, amour et huile de coude.

Plat de pâtes, haricots verts, avec tomate, crème et épices

Bento du vendredi, poireaux et gifflar kanel

Le bento est très à la mode en Europe, ces dernières années. Je n’ai pas pour habitude de suivre la mode =P mais j’aime beaucoup l’idée, et puis j’ai trouvé une bentobako (boite à bento) magnifique, il y a trois-quatre ans : sobre, élégante, pas pioupiou pour un sou, et puis… grande (900mL) ! Étant assez bonne mangeuse, je ne m’imaginais pas emporter une boîte de 500mL : qu’y mettrais-je ? Une cuillère de riz, une saucisse et une fraise ? Très peu pour moi =D

Je posterai de temps en temps le contenu du bento que je me prépare pour le boulot.

Étage du bas (en haut sur la photo) : graine de couscous, fondue de poireaux, une saucisse coupée en deux.

Étage du haut (donc, heum, en bas sur la photo) : une coupelle contenant un gifflar kanel, une autre remplie de fruits séchés, une carotte coupée en tronçons, et du comté.

La graine de couscous, c’est le truc pratique-pour-quand-on-n’a-pas-le-temps (ou qu’on a la flemme) le matin : on balance en pluie au fond de la boîte, on recouvre d’eau bouillante, on couvre, et on prépare le reste en attendant que les grains gonflent. Ne pas oublier de saler !

Les gifflar kanel sont des roulés à la cannelle danois, je les avais achetés chez Ikea (en même temps qu’une boîte de biscuits à l’avoine reliés deux à deux par du chocolat noir, une tuerie *o*). Les fruits séchés ne sont pas des fruits secs, attention ! Ce sont des fruits déshydratés, pommes, poires, melon (*o*), ananas… trouvés à la foire début septembre.

Bento du vendredi 22 octobre 2010

Tiramisu au lemon curd

J’emprunte honteusement cette recette à Anaïk, sur son blog Le confit c’est pas gras, telle quelle, car dûment testée et plébiscitée. Il me suffit parfois de dire « tir- » et déjà des yeux brillent autour de moi. Je frime, je sais.

Ingrédients

Le gâteau :

  • 3 ou 4 œufs selon leur taille
  • 50 g de sucre roux (100 g dans la recette originale)
  • 250 g de mascarpone
  • 24 biscuits à la cuillère (davantage s’ils sont petits)
  • 4 citrons non traités
  • 15 g de sucre en poudre (30 g dans la recette originale)
  • 10 cl de limoncello (mais n’aimant pas l’alcool, je n’en mets pas)

Le lemon curd :

  • 4 citrons non traités
  • 150 g de sucre
  • 3 oeufs
  • 1 cuillère à soupe de Maïzena
  • 20 g de beurre

Modus operandi

Préparation du lemon curd :

Laver les citrons. En zester 2 et presser les 4. Mettre les zestes et le jus dans une casserole, ajouter le sucre et la Maïzena. Remuer et commencer à faire chauffer à feux doux.

Battre les œufs dans un récipient séparé puis les incorporer, tout en remuant, dans le mélange jus de citron / sucre / maïzena / zestes. Mettre à feu fort et continuer à remuer à l’aide d’un fouet. Le mélange va commencer à s’épaissir. Une fois la bonne consistance obtenue, ajouter le beurre et remuer pour le faire fondre. Attention : toujours remuer lorsque les œufs sont ajoutés, le lemon curd brûle très vite. D’ailleurs, je conseille plutôt une cuisson au bain-marie, toujours en fouettant : c’est plus long, mais plus sûr. Laisser refroidir et conserver au réfrigérateur.

Préparation du tiramisu :

Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Mélanger les jaunes avec le sucre roux. Ajouter le mascarpone au fouet, puis le jus de 2 citrons. Fouetter longuement afin de rendre la préparation homogène. Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement à la spatule au mélange précédent. Presser les 2 autres citrons, y ajouter les 30 g de sucre et le limoncello (si on en a, et si on aime). Mouiller les biscuits dans ce jus. Tapisser le fond du moule avec les biscuits humidifiés. Les recouvrir avec la moitié du lemon curd. Recouvrir d’une couche de crème, œuf, sucre, mascarpone. Refaire une couche de biscuits humidifiés, puis une couche de lemon curd. Terminer par une couche de crème au mascarpone. Mettre au réfrigérateur 12 heures minimum.