Soupe aux herbes et tofu

Soupe d'herbes et tofu

En plus du panier de légumes (qui était d’ailleurs bien plus feuilles que légumes, avec blettes géantes, épinards à foison et deux méga-salades), on avait pris un sachet d' »herbes à soupe » : des fanes, des ptits bouts de blettes, des feuilles d’épinard un peu moches, du persil, des longues feuilles non-identifiées (plantain peut-être ?)… Hop, tout ça a fini coupé en deux rapidos à la main dans un faitout à moitié plein d’eau, avec oignon et gingembre, et jolis cubes de tofu.

Ingrédients

  • à peu près 200g d’herbes en tout genre
  • un pouce de gingembre
  • un oignon
  • 200 g de tofu

Modus operandi

Rompre à la main les feuilles si elles sont trop grosses. Éplucher le gingembre à la cuillère, le couper en tout petits morceaux. Hacher l’oignon.

Tout mettre dans un faitout, mettre de l’eau presque à couvert. Apporter à ébullition puis laisser à feu doux jusqu’à cuisson idéale. À peu près un quart avant la fin de la cuisson, ajouter le tofu coupé en dé.

Rectifier l’assaisonnement et servir bien chaud.

Gratin de pâtes aux blettes

Gratin de blettes

Ingrédients

  • 4 grandes blettes (à peu près 650g)
  • 200 g de pâtes (ici des torti au blé complet)
  • 30 g de beurre
  • 30 g de farine (ici de petit-épeautre)
  • du liquide (traditionnellement du lait, ici, un reste de soupe)
  • chapelure

Modus operandi

Couper les blettes en petits morceaux, les cuire à la vapeur pendant 20 minutes. Pendant ce temps, faire les pâtes.

Préparer la béchamel : faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine, mélanger pour assécher un peu le mélange, puis mettre le liquide de votre choix, et remuer remuer remuer jusqu’à ce que la consistance vous plaise.

Préchauffer le four à 160°C.

Étaler une partie des pâtes dans un plat à gratin, puis les blettes, et le reste des pâtes. Recouvrir de béchamel. Parsemer de chapelure et enfourner une vingtaine de minutes.

Conclusion

Du moelleux limite mou ? Avec les pâtes, check. Du tendre goûtu ? Avec les blettes, check. Du croquang gourmang ? Avec la chapelure, check. Ok, on a tout. Je me ressers, hein, poussez-vous.

Linguine aux blettes, poivre long, jambon et amandes grillées

La date limite du concours approchant, il fallait que je trouve une recette sympathique de pâtes italiennes, bon sang !

(ok, je viens de vérifier, la date limite c’était hier soir 23h59… bravo, hein)

(mais Edda est super gentille et a accepté ma participation quand même :3 )

J’adore les blettes. Ce côté acide de prime abord, qui devient sucré après cuisson, très doux, révélé par une épice ou bien simplement du beurre salé (vous ai-je déjà parlé de mon ragoût de riz et blettes ?)… Miom. Donc, voilà des linguine aux blettes au poivre long, jambon et amandes.

Ingrédients

  • 30g d’amandes
  • 100g de jambon (deux petites tranches)
  • le vert de 2 feuilles de blette
  • 200 à 250g de linguine
  • crème
  • sel
  • poivre long

Modus operandi

Écraser grossièrement les amandes, et les torréfier dans une poêle sèche. Réserver. Dans la même poêle – optimisation, yay ! – toujours sèche, faire griller le jambon coupé en petits carrés. Réserver derechef. Hacher le vert des blettes, déposer un peu d’huile d’olive dans la poêle – et de trois ! – et faire suer les légumes, puis baisser le feu, ajouter un peu d’eau, jusqu’à ce que le bruit s’estompe, et laisser cuire les blettes, doucement, gentiment. Vers la fin de la cuisson, ajouter une quantité décente de crème fraîche, mettons une cuillerée à soupe, et un chaton de poivre long écrasé finement. Ajouter le jambon, mélanger et garder au chaud.

Préparer les pâtes (vous savez faire, hein, je ne vous fais pas l’affront de vous expliquer), les égoutter. Les disposer dans une assiette creuse, déposer dessus le mélange de blettes et de jambon, recouvrir des amandes du geste auguste de la semeuse, et servir.

Bento Starknack

Aaaaah, Starcrash ! C’était du bon nanar, ça, du nanar de qualitay supérieure, avec acteurs qui jouent mal et/ou sont complètement à la ramasse (ou au contraire, tellement dans le personnage qu’ils en deviennent risibles), effets spéciaux toupourris(tm), et scénario, euh, scénario, quoi. Une héroïne pirate de l’espace qui a une combinaison avec cape, un mentor avec des pouvoirs magiques (dessinés à l’oscilloscope), un robot protocolaire (qui a dit « copie de Starwars » ?), un méchant qui ressemble à Méphisto dans La grande vadrouille, un Empereur dépressif, des amazones à moitié nuuuues mais en fait c’est du tissu couleur chair, un prince perdu et retrouvé (joué par David Hasselhoff !), des rebelles qui traversent les vitres en verre de la station spatiale en forme de main de la scène finale ! On ne s’ennuie pas, je vous le dis.

Mais pourquoi parle-je de ce film, que j’ai eu l’occasion de voir au cinéma, eh oui, lors d’une soirée spéciale nanars à Grenoble, un truc mémorable, jamais j’avais vu tant d’agitation dans une salle de cinéma, tout le monde connaissait les dialogues et hurlait « Daviiiiiid » ou « Caroliiiiiine » (Munroe, qui joue l’héroïne), oui, hein, pourquoi ? Ben parce que mon bento contenait une étoile. Rien que ça. Le genre fait avec des saucisses, et je vous prie de croire que c’était bon, et que ça avait la classe.

Ragoût de blettes et riz, étoile de saucisses à gauche. À droite, de haut en bas, des biscuits avoine/chocolat d'Ikea, des mini-champignons de Paris tellement cutes qu'on dirait des meringues, et deux feuilles de choux repliées sur de la vachkiri et de la pâte de saumon.