Wraps complets sur fond de beurre de cacahuète

Je n’avais pas (encore) de hoummos alors j’ai pris du beurre de cacahuète comme fond de wrap, comme le dit si bien le lapin au citron de F’murrr.

20150805 Wraps base beurre de cacahuète
En haut : tomate, salade, aubergine cuite au four et cumin, amandes.
En bas : tomate, salade, pois chiche, jus de citron, noix de cajou.

(ceci est dans la catégorie Bentô car c’est une gamelle de boulot, si si)(avec une assiette chipée à un collègue qu’elle est kitch et cool à la fois)

Gâteau d’énergie

Gâteau d'énergie

Je veux pas faire ma chauvine, mais les américains et leur manie de compter en cups, c’est agaçant. J’avais trouvé une chouette recette d’energy bars avec seulement trois ingrédients et il me tardait de l’essayer. Le truc était simple : 1 cup de noix diverses, 1 de dattes, et 1 de fruits séchés. Sauf que les cups sont des volumes, et que les différents ingrédients n’ont pas la même densité.

Et que moi en guise de noix j’avais des amandes. Beaucoup plus dense, les amandes, on dirait.

Donc j’ai eu beau mixer, et ajouter plein de dattes, c’est resté des grosses miettes poisseuses, sans s’amalgamer (un peu au fond, c’est tout). Hop, action réaction, je suis pas du genre à jeter les échecs, nan, je les recycle. En gâteau. Après tout, c’est un mélange de fruits séchés, frais et oléagineux, le truc parfait pour sucrer et donner du goût.

C’est parti dans un gâteau à la compote dont j’ai ôté tout sucre, vu que les dattes et les fruits séchés allaient l’apporter, et moins de gras, puisque c’était blindé d’amandes.

Ingrédients

Le mélange (the almond must flow)

  • à peu près 150 g d’amandes
  • environ 200 g de dattes dénoyautées
  • le même volume d’amandes de raisins et abricots secs

La pâte

  • 400 g de farine (350 de froment et 50 de petit-épeautre pour compléter)
  • 4 cc de poudre à lever
  • 400 g de purée de fruits (ici de la compote de pommes)
  • 100 g d’huile d’olive

Modus operandi

Préchauffer le four à 160-180°C.

Mélanger tous les ingrédients de la pâte, ajouter deux tiers du mélange. Verser dans un moule à gâteau chemisé (personnellement, j’utilise un moule à cake et du papier sulfurisé). Ajouter le reste du mélange en répartissant bien pour faire une croûte, et en tassant un peu.

Cuire pendant 50 minutes à peu près.

Rappel : ce gâteau n’est jamais complètement cuit, et chaud, il échouera systématiquement au test du couteau.

Verdict

Toujours aussi moelleux et aussi « pas cuit », avec un léger croquant dû aux amandes, pas mal, pas mal :3 Très bon avec du yaourt nature.

Cabillaud ail, persil et fruits secs

Cabillaud ail, persil et frauits secs, avec riz et petits pois

On a vraiment un supermarché chouette, par chez nous. Notamment au niveau poissonnerie : les bêtes sont bonnes, les espèces variées, et les vendeurs fort sympathiques. L’autre jour, lors de courses qui étaient espérées rapides, alors que je rêvassais près dudit rayon, mon Amoureux était parti en discussion avec la tenancière, autour de « comment est-ce qu’on prépare le cabillaud ? ». Et  elle nous a donné une recette toute simple mais extra : faire cuire le cabillaud au four avec du beurre d’escargot (qui n’a de ce gastéropode que le nom, puisqu’il s’agit d’un mélange de beurre, d’ail pressé et de persil), des amandes effilées et des pistaches concassées.

Ingrédients pour deux bons mangeurs qui ne mesurent décidément rien

  • un beau filet de cabillaud
  • à peu près 50 g de beurre
  • deux belles gousses d’ail
  • une pincée de persil – frais c’est mieux, moi il était séché
  • une poignée d’amandes effilées
  • une poignée de pistaches grossièrement concassées (au mortier si vous avez, sinon le mixer pendant deux secondes, ça pourrait marcher)

Modus operandi

Cabillaud, ail, persil et fruits secs : ingrédients

Préchauffer le four à 200°C. Presser l’ail, ou bien le hacher au couteau. Si vous avez du persil frais, le hacher finement. Mélanger beurre, ail et persil. Dans l’absolu, nous aurions dû ramollir le beurre pour y mêler l’ail et le persil, mais je l’ai fait entièrement fondre par négligence – ce qui explique son aspect de graisse de canard une fois solidifié, expérience amusante -. Beurrer légèrement un plat passant au four, y déposer délicatement le filet de poisson, le recouvrir de morceaux de beurre d’escargot et des amandes et pistaches.

Cabillaud ail, persil, fruits secs : avant cuisson

Enfourner pour environ 30 minutes.

Cabillaud ail, persil, fruits secs : après cuisson

Verdict

C’était très, très bon : poisson bien cuit, fruits secs croquants, beurre parfumé. Du riz bien moelleux complétait fort bien. Je craignais un peu l’idée de cuire au four dans/avec du beurre – et je ne sais pas si je referais ce plat en l’état, le beurre n’a pas bruni mais ça m’inquiète un peu… Je pense que la prochaine fois, le beurre d’escargot viendra fondre cru sur le plat fini (et comme j’en avais fait deux fois trop – les proportions dans cet article sont correctes cependant – j’en mets partout dans mes boîtes à bentô).

Pudding aux pommes

Le chouette article d’Aurevelvet sur le pudding aux vieilles chouquettes m’a rappelé à quel point j’aime le pudding. Et depuis quelques jours traînait dans la cuisine une baguette de pain intacte et complètement rassise. Elle me narguait. J’étais partie pour faire de la tarte aux pommes (oui, maintenant que j’ai appris à faire de la pâte à tarte qui tchue sa mérh, et de la pâte à pizza qui tabasse du pangolin malade (oui, quelle violence mes amis), j’ai envie d’en faire tout le temps), et pis j’ai changé d’avis au dernier moment.

Ingrédients

  • 200 g de pain rassis
  • 2 pommes
  • 3 œufs
  • 1/2 L de lait
  • cannelle
  • un peu de sucre, j’en ai mis 50 g
  • une poignée d’amandes

Modus operandi

Préchauffer le four à 150°C. Couper le pain en petits morceaux, de 2 à 3 cm de large (grossièrement). Battre les œufs, ajouter le lait, la cannelle et le sucre. Mélanger avec le pain. Éplucher les pommes et les couper comme le pain, puis ajouter au reste. Couper les amandes en quatre ou bien les broyer un peu (j’avais la flemme de sortir le mortier, et j’ai un couteau en céramique qui coupe très bien), et les ajouter. Verser le mélange dans un plat et enfourner pour 30 à 40 minutes. Mélanger tiède, froid, avec de la crème anglaise (son milieu naturel, après tout) ou de la glace ou ce que vous voulez, c’est votre pudding, bordigaille.

Linguine aux blettes, poivre long, jambon et amandes grillées

La date limite du concours approchant, il fallait que je trouve une recette sympathique de pâtes italiennes, bon sang !

(ok, je viens de vérifier, la date limite c’était hier soir 23h59… bravo, hein)

(mais Edda est super gentille et a accepté ma participation quand même :3 )

J’adore les blettes. Ce côté acide de prime abord, qui devient sucré après cuisson, très doux, révélé par une épice ou bien simplement du beurre salé (vous ai-je déjà parlé de mon ragoût de riz et blettes ?)… Miom. Donc, voilà des linguine aux blettes au poivre long, jambon et amandes.

Ingrédients

  • 30g d’amandes
  • 100g de jambon (deux petites tranches)
  • le vert de 2 feuilles de blette
  • 200 à 250g de linguine
  • crème
  • sel
  • poivre long

Modus operandi

Écraser grossièrement les amandes, et les torréfier dans une poêle sèche. Réserver. Dans la même poêle – optimisation, yay ! – toujours sèche, faire griller le jambon coupé en petits carrés. Réserver derechef. Hacher le vert des blettes, déposer un peu d’huile d’olive dans la poêle – et de trois ! – et faire suer les légumes, puis baisser le feu, ajouter un peu d’eau, jusqu’à ce que le bruit s’estompe, et laisser cuire les blettes, doucement, gentiment. Vers la fin de la cuisson, ajouter une quantité décente de crème fraîche, mettons une cuillerée à soupe, et un chaton de poivre long écrasé finement. Ajouter le jambon, mélanger et garder au chaud.

Préparer les pâtes (vous savez faire, hein, je ne vous fais pas l’affront de vous expliquer), les égoutter. Les disposer dans une assiette creuse, déposer dessus le mélange de blettes et de jambon, recouvrir des amandes du geste auguste de la semeuse, et servir.

Pasta e légumes rôtis

Sous ce titre franco-italo-yaourtien (oui, malgré un oncle sicilien et des ptits cousins chéris moitié-moitié et probablement bilingues, je ne parle pas un mot d’italien) se cache un plat tout simple (enfin, simple, vous me connaissez, hein) : des coquillettes aux légumes juste sautés, avec mozza de bufflonne, amandes et cranberries.

Ce plat est ma participation au concours Garofalo d’Un déjeuner de soleil : http://www.undejeunerdesoleil.com/2012/04/cuisinez-la-pasta-avec-garofalo-et.html (bon, en fait non, les coquillettes ne sont pas autorisées)

Un bol empli du savoureux mélange.

Ingrédients (pour une personne)

  • un bol de coquillettes cuites
  • une carotte
  • une demi-courgette
  • une demi-tomate
  • une poignée d’amandes
  • une petite poignée de cranberries séchées
  • une demi-boule de mozzarella (mais elle était petite, jvous jure monsieur le juge)

Modus operandi

Couper la carotte et la demi-courgette en deux dans la largeur. Couper ensuite dans la longueur, afin d’obtenir deux fois huit languettes. Se débrouiller comme on peut avec la tomate, votre mission : de petits cubes mais comme la tomate fond à la cuisson, ça n’a pas grande importance.

Faire chauffer de l’huile de sésame – ou toute autre matière grasse qui aurait vos faveurs – dans une petite poêle, et y verser les carottes et les courgettes. Laisser quelques minutes à feu fort pour que ça grille, en remuant souvent afin que ça n’accroche pas. Ajouter les tomates et baisser le feu. Ajouter également les cranberries, éventuellement coupées en deux. Continuer de remuer, jusqu’à ce que les légumes soient cuits mais encore croquants.

Ajouter dans la poêle les pâtes, et bien mélanger. Pendant que les pâtes réchauffent au contact ô combien rassurant des légumes (et celui, plus vif, de la poêle), couper en dés la mozzarella.

Verser le mélange de pâtes et légumes dans un bol, parsemer d’amandes et de mozza.

Butin de retour de foire

Oué, le miam c’est une bataille, souvent. Bon, d’accord, je n’ai pas combattu bravement, techniquement, c’est-à-dire que j’ai un peu soudoyé les marchands avec des sous au lieu de les piller. Personne n’est parfait.

Donc là, c’était la Foire de Savoie, grand’messe des entreprises savoyardes, où celles-ci présentent leur production : miel, confitures, motoculteurs, jacuzzi, foie gras, ciseaux-à-7-lames-pour-les-herbes, site web, tupperwares©, huile d’olive et vins en tous genres…

L’association artichauts et amandes est très surprenante et c’est une vraie réussite : on goûte vraiment l’artichaut, sa douceur, son sucré et son amertume, sa texture  – et ses fils -, et dans le même temps on sent l’amande, son goût huileux, crémeux, son toucher un peu grumeleux, et son sucré particulier. Je sens que du pain va venir plus souvent à ma table ces temps-ci.

La crème de pistaches est une tchuerie. Même l’Amoureux qui « d’habitude, n’aime pas la pistache » a insisté pour qu’on prenne le gros pot.

La confiture kiwi/citron vert, c’est de mon côté qu’était le « moué, bon, le kiwi cuit s’pas mon truc », et ben c’est très bon !

Les petites perles de vigne sont étonnantes : ce genre de petites choses est le plus souvent croquantes, et celles-ci sont moelleuses, car les raisins secs sont réhydratés et la couche de chocolat est fine.

Le pesto de tomates et thon est bien bon, mais je l’ai peu goûté – je dois avouer que la crème d’artichauts avait ma préférence et que j’ai préféré me resservir de cette dernière.

Pas goûté du tout, le gâteau de noix, mais rien qu’à la vue et au toucher, il sera bon. J’ai dit. Hugh.

(pis j’ai goûté un vin blanc extra, même pour moi qui n’aime pas le goût de l’alcool, mais il ne se vendait que par cartons de 12 bouteilles et c’était pas combo avec notre budget, tristesse et déréliction)

Ragoût de pois chiches et saucisse de Morteau

Je fais régulièrement ce que j’appelle des ragoûts, faute d’un meilleur nom, de légumes essentiellement : une base de tomates pelées, des pois chiches, des petits-pois, des carottes, et pis des épices et herbes (laurier, thym et romarin en première ligne).

Et pis là, bam, allez, soyons fous, rajoutons une saucisse de Morteau. Faisons cuire une bonne heure à feu tranquille, en remuant de temps en temps, jusqu’à épaississement des tomates.

Et là, c’est l’antidrame.

Oué, parce que je crois n’avoir jamais mangé de saucisse de Morteau aussi bonne. Elle était tendre, elle était moelleuse, elle avait partagé sa saveur avec tout l’appart tous les légumes. Je suis amoureuse.

Ce bento m'a valu des compliments de la part de mes collègues de boulot - je mangeais à mon bureau, manque de temps. A droite, le ragoût sus-décrit, à gauche, salade de chou übermoutardée (mioum), compote de pommes, chips de bananes et amandes.