Pizza crème, tomates, poivrons et bœuf séché

L’Amoureux est arrivé un soir avec dans sa besace un paquet de fines tranches de bœuf séché. Un délice. Un délice Mary-Poppinsien, parce qu’on en a eu bien plus que ce que l’on croyait, et quand il restait trois tranches, en fait, c’était six, et la dernière s’est révélée être trois en tapon. Un délice changelin, car il y avait tellement de choses à faire avec :3

L’une d’elles que s’appellorio pizza. Le truc rapide que tu fais quand tu as une heure et demi devant toi, le plat super-sain qui tient quand même vachement bien ses calories, le paradoxe du miam.

Ici, une pâte dont la recette vient de chez Papilles & Pupilles (je gruge d’ailleurs la vaisselle : je fais la pâte dans un saladier, je l’y pétris, en prenant bien soin de réunir tous les bouts de pâte, et ensuite, d’une main je soulève le pâton, de l’autre la bouteille d’huile et je verse un peu d’huile, avant de reposer la pâte pour son heure de levage – tout est dans le poignet, t’uois ?), et une garniture mi-cuite que Top-Chef n’aurait pas renié : poivron vert et tomate coupés fin fin fin, déposés sur un lit de crème fraîche et recouverte dextrement (si, c’est un vrai mot) de tranches du bœuf dont je parle depuis tout à l’heure, genre t’as pas suivi. Ensuite, au four (préchauffé à 210°C) 15 minutes. Quinze longues minutes. Quinze. Longues. Minutes. Pendant lesquelles l’Amoureux et moi nous relayons pour « aller voir si c’est prêt, bordigaille, ça sent trop bon ». Et après, ça fait juste deux parts chacun et on est un peu déçus. Mais repus et emplis de bonne chère, c’est ce  qui importe.

  1. Yep, bien colorée cette pizza! Je pratique aussi l’ouverture intempestive de four quand je fais une pizza (non parce que quand même, pas assez cuit, c’est nul et trop cuit, c’est pire). Bon et tu as failli me faire étrangler avec ton « et que s’appellorio »!

    • Ah bien, pas assez cuit, moi ça me va, j’aime bien le moelleux/mou de la pâte – c’est pour ça que je la fais épaisse, elle n’est jamais complètement cuite.